Paris, France | AFP | mardi 07/03/2017 - Nicolas Dupont-Aignan, candidat à l'élection présidentielle (Debout la France), a annoncé qu'il comptait saisir le Conseil d’État mercredi pour contester la décision de TF1 de ne pas l'inclure dans son débat présidentiel du 20 mars.
"Je vais attaquer TF1 en justice et notamment devant le Conseil d’État pour que TF1 renonce à ce débat tronqué", a déclaré devant la presse le candidat à l’Élysée, désormais qualifié dans la course avec 559 parrainages à ce stade.
TF1 organise un débat présidentiel où les cinq principaux candidats confronteront leurs programmes, excluant le président de Debout la France, sixième dans les sondages.
Le député de l'Essonne entend bien déposer un recours auprès de la plus haute juridiction administrative, afin d'enjoindre le CSA à faire respecter à TF1 "le pluralisme" des candidatures.
Il a notamment accusé de "manipulation de l'opinion" la chaîne qui lui a proposé dix minutes d'intervention au JT de 20 heures: "je n'ai pas besoin de charité", a rétorqué M.Dupont-Aignan.
"Il n'est pas juste qu'en France (...) ce soit des oligarques qui décident qui doit parler aux Français ou non", a déploré le candidat à la présidentielle, qui soupçonne un choix "pris pour assurer la survie politique de M. Fillon et montrer qu'il n'y avait pas de voie alternative".
Après avoir d'abord appelé à boycotter la chaîne privée, Nicolas Dupont-Aignan a ensuite saisi le gendarme de l'audiovisuel. Dans une délibération datée du 1er mars, le CSA avait demandé à la chaîne des garanties pour assurer l'équité du temps de parole avec les autres candidats.
"Je vais attaquer TF1 en justice et notamment devant le Conseil d’État pour que TF1 renonce à ce débat tronqué", a déclaré devant la presse le candidat à l’Élysée, désormais qualifié dans la course avec 559 parrainages à ce stade.
TF1 organise un débat présidentiel où les cinq principaux candidats confronteront leurs programmes, excluant le président de Debout la France, sixième dans les sondages.
Le député de l'Essonne entend bien déposer un recours auprès de la plus haute juridiction administrative, afin d'enjoindre le CSA à faire respecter à TF1 "le pluralisme" des candidatures.
Il a notamment accusé de "manipulation de l'opinion" la chaîne qui lui a proposé dix minutes d'intervention au JT de 20 heures: "je n'ai pas besoin de charité", a rétorqué M.Dupont-Aignan.
"Il n'est pas juste qu'en France (...) ce soit des oligarques qui décident qui doit parler aux Français ou non", a déploré le candidat à la présidentielle, qui soupçonne un choix "pris pour assurer la survie politique de M. Fillon et montrer qu'il n'y avait pas de voie alternative".
Après avoir d'abord appelé à boycotter la chaîne privée, Nicolas Dupont-Aignan a ensuite saisi le gendarme de l'audiovisuel. Dans une délibération datée du 1er mars, le CSA avait demandé à la chaîne des garanties pour assurer l'équité du temps de parole avec les autres candidats.