PAPEETE, jeudi 14 mars 2013. Le président de l’assemblée de Polynésie française, Jacqui Drollet a envoyé ce jeudi matin un courrier à tous les présidents des groupes politiques de l’hémicycle territorial pour les inviter à participer à un voyage au siège de l’ONU, à New York «à la fin du mois de mars». Jacqui Drollet rappelle dans son courrier que les élus de l’assemblée de Polynésie avaient voté en août 2011 à la majorité une résolution pour que des démarches soient entreprises auprès des Nations Unies afin que la Polynésie soit réinscrite sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser. Dans ce sens, il invite donc les présidents des différents groupes politiques de l’assemblée à faire partie de la délégation polynésienne qui ira assister à l’examen du projet de résolution sur l’autodétermination de la Polynésie française qui a été déposé début mars au secrétariat général de l’ONU. Le courrier ne précise pas la date de ce passage à New York de la résolution A/67/L.46/Rev.1 parce que le calendrier des réunions de l’assemblée générale des Nations Unies s’élabore quasiment au jour-le-jour, il reste donc évasif et parle d’un voyage de la délégation polynésienne aux Etats-Unis «fin mars» sans mentionner de dates précises.
Un courrier qui a fait sortir de ses gonds, Edouard Fritch, le président du groupe Tahoeraa à l’assemblée de Polynésie aussitôt qu’il en a eu connaissance. «Je suis destinataire en tant que président de groupe d’un courrier pour nous inviter à nous déplacer à New York, mais ce doit être une erreur d’aiguillage. Finalement, vous avez encore assez d’argent dans le budget de l’assemblée pour organiser cela ? Je décline votre invitation mais j’ai vraiment cru que c’était une plaisanterie» a développé Edouard Fritch, du parti autonomiste qui est très critique sur les démarches entreprises depuis quelques mois par le président indépendantiste Oscar Temaru, particulièrement critique d'ailleurs en ce qui concerne les multiples déplacements à New York. «L’assemblée générale de l’ONU se réunit à la fin du mois de mars sur le projet de résolution de la Polynésie française, comme notre assemblée avait voté pour que travail soit fait il m’est apparu normal d’inviter les présidents de groupe à participer. C’est faire preuve d’ouverture d’esprit» a rétorqué pour sa part Jacqui Drollet.
Un courrier qui a fait sortir de ses gonds, Edouard Fritch, le président du groupe Tahoeraa à l’assemblée de Polynésie aussitôt qu’il en a eu connaissance. «Je suis destinataire en tant que président de groupe d’un courrier pour nous inviter à nous déplacer à New York, mais ce doit être une erreur d’aiguillage. Finalement, vous avez encore assez d’argent dans le budget de l’assemblée pour organiser cela ? Je décline votre invitation mais j’ai vraiment cru que c’était une plaisanterie» a développé Edouard Fritch, du parti autonomiste qui est très critique sur les démarches entreprises depuis quelques mois par le président indépendantiste Oscar Temaru, particulièrement critique d'ailleurs en ce qui concerne les multiples déplacements à New York. «L’assemblée générale de l’ONU se réunit à la fin du mois de mars sur le projet de résolution de la Polynésie française, comme notre assemblée avait voté pour que travail soit fait il m’est apparu normal d’inviter les présidents de groupe à participer. C’est faire preuve d’ouverture d’esprit» a rétorqué pour sa part Jacqui Drollet.