PAPEETE, 17 novembre 2016 - A deux jours du premier tour de la primaire de la droite, le Tahoera’a Huiraatira a tenu une conférence de presse, jeudi matin, pour contester les conditions d’organisation de ce scrutin en Polynésie française, où il n’y aura que 13 bureaux de vote.
Jeudi, comme lors de chacun de ses derniers rendez-vous avec la presse, les propos liminaires ont amplement été consacrés par Gaston Flosse à une critique en règle du bilan de gouvernance de son ancien "fils spirituel", Edouard Fritch.
C’est aussi à lui que le vieux lion prête aujourd'hui le souhait de n’avoir obtenu que 13 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire de la Polynésie française. L’information est démentie catégoriquement par la Présidence. Mais le premier tour du scrutin de la primaire à droite n’a pas encore eu lieu que déjà Gaston Flosse crie à la "magouille" au "scandale", parle de "déni de démocratie" et annonce un possible recours engagé en vue d’une contestation de l’élection, au plan local.
La liste des bureaux de vote polynésiens a pourtant été arrêtée à Paris par la Haute Autorité, en charge de l’organisation et du contrôle de la régularité de l’élection primaire de la droite et du centre. Pour Gaston Flosse, l’instance "nous impose 13 bureaux sur proposition du président de la Polynésie française".
Lors d’une conférence de presse organisée au siège du Tahoera’a Huiraatira à Papeete, en présence de 8 élus de l’assemblée, le leader autonomiste a estimé jeudi que, pour nombre d’électeurs potentiels, l’éloignement des bureaux de vote serait un obstacle insurmontable. Notamment aux Marquises où il n’y en a qu’un, aux Tuamotu-Gambier avec deux bureaux à Hao et Rangiroa, ou aux Australes où seul Rurutu dispose d’un lieu de vote. "Pourquoi Rurutu ? Parce que Frédéric Riveta qui est Tapura Huiraatira, alors que l’île principale c’est Tubuai, mais le maire est Tahoera’a Huiraatira", a-t-il glissé en faisant le même constat pour Nuku Hiva avec Benoît Kautai. "Les dirigeants du parti Les Républicains sont déjà avertis de la situation actuelle, a-t-il dit. Je pense qu’aujourd’hui il est trop tard pour corriger toutes ces magouilles-là, voulues et proposées par le président Fritch. Pourrons-nous déposer un recours ensuite ? Je ne peux pas le dire".
Pas moins de 27 bureaux selon la Charte
L’organisation, le déroulement et les enjeux de l’élection sont précisés dans la Charte de la primaire. L’article 6 de ce document de référence est clair : "Le nombre de bureaux de vote par circonscription législative est au moins égal à neuf (9)". La Polynésie française compte trois circonscriptions législatives, et devrait en principe accueillir au moins 27 bureaux. En comparaison, la Nouvelle-Calédonie disposera de 48 bureaux de vote alors que cette collectivité est partagée en deux circonscriptions pour une population semblable à celle du fenua où l'éparpillement géographique présente déjà de sérieuses contraintes.
Une bizarrerie de l'organisation que ne conteste pas Cyril Tetuanui. Le président du comité d’organisation de la primaire en Polynésie l’affirme : "J’ai fait des propositions. C’est moi qui ai demandé l’installation de 88 bureaux de vote en Polynésie. La Haute Autorité n’en a retenu que 13. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? C’est à eux qu’il faut poser la question".
La localisation de ces 13 bureaux, en revanche, a bien été décidée localement par le comité d’organisation de l’élection. "Nous avons concentré nos efforts sur Tahiti. Ensuite, il nous a fallu placer un bureau dans chaque archipel. On a appelé les maires et ça c’est décidé comme ça", indique Cyril Tetuanui.
Malgré tout, Gaston Flosse a affirmé jeudi que le vote Sarkozy arriverait en tête, à l’appel de son parti politique en Polynésie française où la Haute Autorité n’a pour l'instant mis à disposition que 26 000 bulletins de vote pour les deux tours de cette élection primaire.
Jeudi, comme lors de chacun de ses derniers rendez-vous avec la presse, les propos liminaires ont amplement été consacrés par Gaston Flosse à une critique en règle du bilan de gouvernance de son ancien "fils spirituel", Edouard Fritch.
C’est aussi à lui que le vieux lion prête aujourd'hui le souhait de n’avoir obtenu que 13 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire de la Polynésie française. L’information est démentie catégoriquement par la Présidence. Mais le premier tour du scrutin de la primaire à droite n’a pas encore eu lieu que déjà Gaston Flosse crie à la "magouille" au "scandale", parle de "déni de démocratie" et annonce un possible recours engagé en vue d’une contestation de l’élection, au plan local.
La liste des bureaux de vote polynésiens a pourtant été arrêtée à Paris par la Haute Autorité, en charge de l’organisation et du contrôle de la régularité de l’élection primaire de la droite et du centre. Pour Gaston Flosse, l’instance "nous impose 13 bureaux sur proposition du président de la Polynésie française".
Lors d’une conférence de presse organisée au siège du Tahoera’a Huiraatira à Papeete, en présence de 8 élus de l’assemblée, le leader autonomiste a estimé jeudi que, pour nombre d’électeurs potentiels, l’éloignement des bureaux de vote serait un obstacle insurmontable. Notamment aux Marquises où il n’y en a qu’un, aux Tuamotu-Gambier avec deux bureaux à Hao et Rangiroa, ou aux Australes où seul Rurutu dispose d’un lieu de vote. "Pourquoi Rurutu ? Parce que Frédéric Riveta qui est Tapura Huiraatira, alors que l’île principale c’est Tubuai, mais le maire est Tahoera’a Huiraatira", a-t-il glissé en faisant le même constat pour Nuku Hiva avec Benoît Kautai. "Les dirigeants du parti Les Républicains sont déjà avertis de la situation actuelle, a-t-il dit. Je pense qu’aujourd’hui il est trop tard pour corriger toutes ces magouilles-là, voulues et proposées par le président Fritch. Pourrons-nous déposer un recours ensuite ? Je ne peux pas le dire".
Pas moins de 27 bureaux selon la Charte
L’organisation, le déroulement et les enjeux de l’élection sont précisés dans la Charte de la primaire. L’article 6 de ce document de référence est clair : "Le nombre de bureaux de vote par circonscription législative est au moins égal à neuf (9)". La Polynésie française compte trois circonscriptions législatives, et devrait en principe accueillir au moins 27 bureaux. En comparaison, la Nouvelle-Calédonie disposera de 48 bureaux de vote alors que cette collectivité est partagée en deux circonscriptions pour une population semblable à celle du fenua où l'éparpillement géographique présente déjà de sérieuses contraintes.
Une bizarrerie de l'organisation que ne conteste pas Cyril Tetuanui. Le président du comité d’organisation de la primaire en Polynésie l’affirme : "J’ai fait des propositions. C’est moi qui ai demandé l’installation de 88 bureaux de vote en Polynésie. La Haute Autorité n’en a retenu que 13. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? C’est à eux qu’il faut poser la question".
La localisation de ces 13 bureaux, en revanche, a bien été décidée localement par le comité d’organisation de l’élection. "Nous avons concentré nos efforts sur Tahiti. Ensuite, il nous a fallu placer un bureau dans chaque archipel. On a appelé les maires et ça c’est décidé comme ça", indique Cyril Tetuanui.
Malgré tout, Gaston Flosse a affirmé jeudi que le vote Sarkozy arriverait en tête, à l’appel de son parti politique en Polynésie française où la Haute Autorité n’a pour l'instant mis à disposition que 26 000 bulletins de vote pour les deux tours de cette élection primaire.
Informations pratiques
L’élection primaire de la droite et du centre est programmée en Polynésie française les samedis 19 et 26 novembre, entre 8 heures et 19 heures.
Seuls peuvent voter les électeurs inscrits sur une liste électorale au 31 décembre 2015. Chaque électeur devra s’acquitter d’une contribution de 200 Fcfp par tour de scrutin. Le vote par procuration ne sera pas possible.
Où voter ?
Electeurs de Papeete et Faa’a
Bureau à la mairie de Papeete
Electeurs de Pirae, Arue
Bureau à la mairie de Pirae
Electeurs de Mahina et Hitia’a o te Ra
Bureau à la mairie de Mahina
Electeurs de Punaauia et Paea
Bureau à la mairie de Punaauia
Electeurs de Papara, Teva i Uta et de la Presqu’île
Bureau à l’école primaire Nuutafaratea à Mataiea
Electeurs de Moorea-Maiao
Bureau à l’école primaire d’Afareaitu à Moorea
Electeurs de Bora Bora et Maupiti
Bureau à la mairie de Nunue, Bora Bora
Electeurs de Raiatea et Taha’a
Bureau à la mairie d’Uturoa
Electeurs de Huahine
Bureau à la mairie de Fare
Electeurs des Australes
Bureau à la mairie de Moerai (Rurutu)
Electeurs des Marquises
Bureau à la mairie de Taiohae (Nuku Hiva)
Electeurs des Tuamotu du nord
Mairie d’Avatoru à Rangiroa
Electeurs des Tuamotu du centre, de l’est et des Gambier
Mairie d’Otepa à Hao
L’élection primaire de la droite et du centre est programmée en Polynésie française les samedis 19 et 26 novembre, entre 8 heures et 19 heures.
Seuls peuvent voter les électeurs inscrits sur une liste électorale au 31 décembre 2015. Chaque électeur devra s’acquitter d’une contribution de 200 Fcfp par tour de scrutin. Le vote par procuration ne sera pas possible.
Où voter ?
Electeurs de Papeete et Faa’a
Bureau à la mairie de Papeete
Electeurs de Pirae, Arue
Bureau à la mairie de Pirae
Electeurs de Mahina et Hitia’a o te Ra
Bureau à la mairie de Mahina
Electeurs de Punaauia et Paea
Bureau à la mairie de Punaauia
Electeurs de Papara, Teva i Uta et de la Presqu’île
Bureau à l’école primaire Nuutafaratea à Mataiea
Electeurs de Moorea-Maiao
Bureau à l’école primaire d’Afareaitu à Moorea
Electeurs de Bora Bora et Maupiti
Bureau à la mairie de Nunue, Bora Bora
Electeurs de Raiatea et Taha’a
Bureau à la mairie d’Uturoa
Electeurs de Huahine
Bureau à la mairie de Fare
Electeurs des Australes
Bureau à la mairie de Moerai (Rurutu)
Electeurs des Marquises
Bureau à la mairie de Taiohae (Nuku Hiva)
Electeurs des Tuamotu du nord
Mairie d’Avatoru à Rangiroa
Electeurs des Tuamotu du centre, de l’est et des Gambier
Mairie d’Otepa à Hao