Paris, France | AFP | mercredi 21/12/2016 - La Haute Autorité pour la primaire de la droite a publié mercredi, comme il était prévu, les comptes de campagne des sept candidats: François Fillon a été deux fois plus dispendieux en réunions publiques que Nicolas Sarkozy.
Pour la durée de la campagne officielle de cette compétition inédite à droite, soit du 21 septembre à fin novembre, le plafond avait été fixé à 1,5 million d'euros. Les candidats se financent au moyen de dons à leur micro-parti.
François Fillon, qui a remporté l'élection, a dépensé 1.481.796 euros dont 1.022.760 pour les seules réunions publiques, qui ont été très nombreuses au cours de sa campagne. C'est le candidat qui a le plus dépensé en la matière.
Alain Juppé, arrivé second, a lui dépensé au total un peu plus, approchant lui aussi le plafond, avec 1.488.112 euros dont 765.130,63 au titre des réunions publiques et plus de 244.000 euros en propagande téléphonique, contre 13.000 euros pour Fillon.
Nicolas Sarkozy a dépensé un peu moins, avec un total de 1.301.528 euros dont 449.229 euros de réunions publiques seulement. Beaucoup de réunions se sont tenues dans de petits gymnases ou des salles municipales.
Dans l'affaire Bygmalion qui concerne le financement de sa campagne pour la présidentielle de 2012, le parquet de Paris a demandé son renvoi en correctionnel pour le délit de financement illégal de campagne électorale.
Bruno Le Maire a lui dépensé plus de deux fois fois moins au total: 596.807 euros (dont 167.336 en réunions publiques), toujours pour la période de campagne officielle de deux mois.
Jean-Frédéric Poisson a dépensé 283.498 euros, soit plus que Nathalie Kosciusko-Morizet qui a dépensé 112.739 et Jean-François Copé 101.064.
Courant janvier la Haute Autorité pour la primaire réunira une assemblée générale pour engager une procédure de dissolution et transmettra les recettes du scrutin, entre 8 et 9 millions d'euros, à François Fillon.
Désormais candidat de la droite, son compte de campagne pour la présidentielle démarre au 1er avril 2016 et il y intégrera les dépenses de la primaire qu'il estime relever de sa campagne présidentielle.
dec/chr/pad
Pour la durée de la campagne officielle de cette compétition inédite à droite, soit du 21 septembre à fin novembre, le plafond avait été fixé à 1,5 million d'euros. Les candidats se financent au moyen de dons à leur micro-parti.
François Fillon, qui a remporté l'élection, a dépensé 1.481.796 euros dont 1.022.760 pour les seules réunions publiques, qui ont été très nombreuses au cours de sa campagne. C'est le candidat qui a le plus dépensé en la matière.
Alain Juppé, arrivé second, a lui dépensé au total un peu plus, approchant lui aussi le plafond, avec 1.488.112 euros dont 765.130,63 au titre des réunions publiques et plus de 244.000 euros en propagande téléphonique, contre 13.000 euros pour Fillon.
Nicolas Sarkozy a dépensé un peu moins, avec un total de 1.301.528 euros dont 449.229 euros de réunions publiques seulement. Beaucoup de réunions se sont tenues dans de petits gymnases ou des salles municipales.
Dans l'affaire Bygmalion qui concerne le financement de sa campagne pour la présidentielle de 2012, le parquet de Paris a demandé son renvoi en correctionnel pour le délit de financement illégal de campagne électorale.
Bruno Le Maire a lui dépensé plus de deux fois fois moins au total: 596.807 euros (dont 167.336 en réunions publiques), toujours pour la période de campagne officielle de deux mois.
Jean-Frédéric Poisson a dépensé 283.498 euros, soit plus que Nathalie Kosciusko-Morizet qui a dépensé 112.739 et Jean-François Copé 101.064.
Courant janvier la Haute Autorité pour la primaire réunira une assemblée générale pour engager une procédure de dissolution et transmettra les recettes du scrutin, entre 8 et 9 millions d'euros, à François Fillon.
Désormais candidat de la droite, son compte de campagne pour la présidentielle démarre au 1er avril 2016 et il y intégrera les dépenses de la primaire qu'il estime relever de sa campagne présidentielle.
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