Le parti écologiste Heiura Les verts a réuni les membres de son comité de soutien à Eva Joly, mercredi 25 avril, place du 2 juillet, sur les quais de Papeete. Le parti s’est félicité du score obtenu par la candidature Eva Joly, pour le 1er tour de l’élection présidentielle. La candidate écologiste obtient 3.78% des suffrages.
Le parti écologiste déplore le taux d’abstention au premier tour du scrutin, le 21 avril : moins d’une personne sur deux s’est exprimée.
Le parti écologiste déplore le taux d’abstention au premier tour du scrutin, le 21 avril : moins d’une personne sur deux s’est exprimée.
« Heiura les verts appelle ses électeurs à porter le vote écologiste sur la candidature de François Hollande, pour le 2e tour de la présidentielle », a clamé Jacky Bryant, « On l’a annoncé clairement depuis le début et ça ne peut pas être plus clair ». Il a ajouté : « La deuxième chose qui nous paraît importante : on appelle l’ensemble des polynésiens qui se sont abstenus, pour diverses raisons, de ne pas rater le rendez-vous du 6 mai : c’est l’annonce du Printemps, l’amorce en tout cas de la fin d’un état UMP, la fin d’un état ex-RPR, d’un comportement qui n’a plus lieu d’être. »
Karl Reguron complète de préciser la position du parti Heiura Les Verts vis-à-vis du deuxième tour de la présidentielle :
Vous appelez à voter François Hollande, pour le 2e tour des présidentielles : son discours sur l’écologie vous a-t-il convaincu ou est-ce juste parce qu’il est à gauche ?
Karl Reguron : J’ai vu quelques extraits de son programme dans les médias, dans la presse et à la télévision : je pense qu’ils ont pris conscience de cette problématique là, nous espérons que Eva Joly participera au gouvernement Hollande afin de pouvoir évoquer la question environnementale ; mais je pense que les socialistes sont sensible à cette question là : en 2007, au dernières présidentielles, Nicolas Sarkozy avait beaucoup parlé de l’environnement et de l’écologie, s’était même adjoint la personnalité de Nicolas Hulot. C’est dommage que sur cette campagne il (Nicolas Hulot, ndlr) n’ait pas plus insisté et soutenu Eva Joly. (…)
Karl Reguron complète de préciser la position du parti Heiura Les Verts vis-à-vis du deuxième tour de la présidentielle :
Vous appelez à voter François Hollande, pour le 2e tour des présidentielles : son discours sur l’écologie vous a-t-il convaincu ou est-ce juste parce qu’il est à gauche ?
Karl Reguron : J’ai vu quelques extraits de son programme dans les médias, dans la presse et à la télévision : je pense qu’ils ont pris conscience de cette problématique là, nous espérons que Eva Joly participera au gouvernement Hollande afin de pouvoir évoquer la question environnementale ; mais je pense que les socialistes sont sensible à cette question là : en 2007, au dernières présidentielles, Nicolas Sarkozy avait beaucoup parlé de l’environnement et de l’écologie, s’était même adjoint la personnalité de Nicolas Hulot. C’est dommage que sur cette campagne il (Nicolas Hulot, ndlr) n’ait pas plus insisté et soutenu Eva Joly. (…)
Tahiti infos : N’avez-vous pas le sentiment que les considérations d’ordre écologique ont été sacrifiées sur l’autel de la crise économique et des problèmes sociaux, lors de cette campagne, en métropole ?
Karl Reguron : Oui probablement. Il est sûr que l’esprit des gens est occupé par d’autres priorités, en métropole comme en Polynésie. Mais tôt ou tard il faudra bien remettre cette question au centre des débats et faire quelque chose, parce que cette crise elle procède aussi de l’excès de capitalisme, on arrive à la fin d’un ordre. Il nous faut revoir les choses en profondeur : le capitalisme et la quête du bénéfice à tout va, est-ce ce qu’il y a de mieux pour la Polynésie et pour le monde ?
Karl Reguron : Oui probablement. Il est sûr que l’esprit des gens est occupé par d’autres priorités, en métropole comme en Polynésie. Mais tôt ou tard il faudra bien remettre cette question au centre des débats et faire quelque chose, parce que cette crise elle procède aussi de l’excès de capitalisme, on arrive à la fin d’un ordre. Il nous faut revoir les choses en profondeur : le capitalisme et la quête du bénéfice à tout va, est-ce ce qu’il y a de mieux pour la Polynésie et pour le monde ?