PARIS, 25 janvier 2012 (AFP) - Faire défiler les candidats à la présidentielle pour leur arracher des engagements en matière d'environnement: cinq ans après le "Pacte écologique" de Nicolas Hulot, France Nature Environnement reproduit l'exercice samedi pour tenter d'insuffler un brin d'écologie dans la campagne.
"On veut obliger les candidats à sortir du bois", souligne Benoît Hartmann, porte-parole de FNE, fédération de 3.000 associations écologistes qui organise son congrès annuel samedi à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Sont attendus à la tribune pas moins de sept candidats déclarés à la présidentielle: François Bayrou (MoDem), François Hollande (PS), Eva Joly (EELV), Corinne Lepage (Cap21), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Hervé Morin (NC) et Dominique de Villepin (République solidaire).
Des candidats invités à dire publiquement -- dans une intervention de quinze minutes selon un ordre déterminé par tirage au sort -- ce qu'ils comptent retenir et mettre en oeuvre des propositions récemment présentées par FNE.
L'UMP, faute de candidat déclaré, ne sera pas représentée même si la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, est attendue à la mi-journée à Montreuil pour inaugurer le "village" des associations.
FNE espère que le rendez-vous va "ouvrir le débat sur l'environnement, au-delà de la seule question énergétique" et du nucléaire alors que l'élan né en 2007 du Grenelle est aujourd'hui retombé dans un contexte économique incertain.
La fédération s'inspire de la formule efficace mise en oeuvre lors de la campagne précédente par Nicolas Hulot et sa Fondation en recevant dix candidats pour un "grand oral", ceux-ci ayant ensuite paraphé le "Pacte écologique" recensant les principales revendications de l'animateur d'Ushuaïa.
De Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy, en passant par François Bayrou, Marie-George Buffet ou Dominique Voynet, les prétendants, en janvier 2007; s'étaient succédé derrière un pupitre, au musée des Arts premiers, à Paris, pour parler réchauffement climatique, économies d'énergie ou fiscalité "verte".
850.000 électeurs
Un temps fort qui contribua à donner une coloration "verte" au début de quinquennat de Nicolas Sarkozy, avec un ministère de l'Ecologie élargi et le lancement du Grenelle de l'environnement.
Mais le report "sine die" de la "taxe carbone", l'une des demandes phare du "Pacte écologique", puis le recul protocolaire de l'Ecologie dans le gouvernement, marquèrent un changement de tonalité en 2010.
Au point d'inciter Nicolas Hulot à s'engager lui-même dans une candidature qui devait tourner court avec sa défaite dans la primaire EELV face à Eva Joly.
L'ex-Fondation Hulot, depuis l'aventure politique avortée de son président, se fait discrète, laissant cette année à d'autres - Greenpeace à travers un "stress-test des candidats" en ligne depuis septembre ou FNE - le soin d'aiguilloner les prétendants à l'Elysée, sur l'environnement.
Chez FNE, on insiste toutefois sur les différences avec la démarche menée par Hulot il y a cinq ans: "On ne demande pas aux candidats de signer en bas, on leur demande de choisir dans ce qu'on propose des choses qui leur parlent et surtout comment ils vont les mettre en oeuvre", explique Benoît Hartmann.
Dans son "Appel des 3.000 pour un contrat environnemental", FNE propose des mesures "pour réussir la transition écologique" en "rénovant le dialogue environnemental" et en "investissant sans creuser la dette".
L'agriculture, l'arrêt du "gaspillage du patrimoine naturel" et la lutte contre "la précarité énergétique" sont les "chantiers prioritaires" identifiés.
Pas question de "noter" les candidats, ajoute FNE, mais leurs réponses, en vue de la présidentielle puis des législatives, seront "relayées" auprès des membres des associations affiliées à la fédération, soit quelque 850.000 électeurs amoureux de la nature.
"On veut obliger les candidats à sortir du bois", souligne Benoît Hartmann, porte-parole de FNE, fédération de 3.000 associations écologistes qui organise son congrès annuel samedi à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Sont attendus à la tribune pas moins de sept candidats déclarés à la présidentielle: François Bayrou (MoDem), François Hollande (PS), Eva Joly (EELV), Corinne Lepage (Cap21), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Hervé Morin (NC) et Dominique de Villepin (République solidaire).
Des candidats invités à dire publiquement -- dans une intervention de quinze minutes selon un ordre déterminé par tirage au sort -- ce qu'ils comptent retenir et mettre en oeuvre des propositions récemment présentées par FNE.
L'UMP, faute de candidat déclaré, ne sera pas représentée même si la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, est attendue à la mi-journée à Montreuil pour inaugurer le "village" des associations.
FNE espère que le rendez-vous va "ouvrir le débat sur l'environnement, au-delà de la seule question énergétique" et du nucléaire alors que l'élan né en 2007 du Grenelle est aujourd'hui retombé dans un contexte économique incertain.
La fédération s'inspire de la formule efficace mise en oeuvre lors de la campagne précédente par Nicolas Hulot et sa Fondation en recevant dix candidats pour un "grand oral", ceux-ci ayant ensuite paraphé le "Pacte écologique" recensant les principales revendications de l'animateur d'Ushuaïa.
De Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy, en passant par François Bayrou, Marie-George Buffet ou Dominique Voynet, les prétendants, en janvier 2007; s'étaient succédé derrière un pupitre, au musée des Arts premiers, à Paris, pour parler réchauffement climatique, économies d'énergie ou fiscalité "verte".
850.000 électeurs
Un temps fort qui contribua à donner une coloration "verte" au début de quinquennat de Nicolas Sarkozy, avec un ministère de l'Ecologie élargi et le lancement du Grenelle de l'environnement.
Mais le report "sine die" de la "taxe carbone", l'une des demandes phare du "Pacte écologique", puis le recul protocolaire de l'Ecologie dans le gouvernement, marquèrent un changement de tonalité en 2010.
Au point d'inciter Nicolas Hulot à s'engager lui-même dans une candidature qui devait tourner court avec sa défaite dans la primaire EELV face à Eva Joly.
L'ex-Fondation Hulot, depuis l'aventure politique avortée de son président, se fait discrète, laissant cette année à d'autres - Greenpeace à travers un "stress-test des candidats" en ligne depuis septembre ou FNE - le soin d'aiguilloner les prétendants à l'Elysée, sur l'environnement.
Chez FNE, on insiste toutefois sur les différences avec la démarche menée par Hulot il y a cinq ans: "On ne demande pas aux candidats de signer en bas, on leur demande de choisir dans ce qu'on propose des choses qui leur parlent et surtout comment ils vont les mettre en oeuvre", explique Benoît Hartmann.
Dans son "Appel des 3.000 pour un contrat environnemental", FNE propose des mesures "pour réussir la transition écologique" en "rénovant le dialogue environnemental" et en "investissant sans creuser la dette".
L'agriculture, l'arrêt du "gaspillage du patrimoine naturel" et la lutte contre "la précarité énergétique" sont les "chantiers prioritaires" identifiés.
Pas question de "noter" les candidats, ajoute FNE, mais leurs réponses, en vue de la présidentielle puis des législatives, seront "relayées" auprès des membres des associations affiliées à la fédération, soit quelque 850.000 électeurs amoureux de la nature.