Paris, France | AFP | jeudi 02/03/2017 - La Fédération des entreprises d'Outre-mer (Fedom) a présenté jeudi ses 28 propositions pour l'élection présidentielle, invitant les candidats à "oser assumer les politiques ultramarines", selon les mots de son président, Jean-Pierre Philibert.
"Les politiques en direction des Outre-mer ont été trop souvent des politiques défensives et peu prospectives", et "les efforts de l'Etat ont au mieux permis de maintenir une situation d'ensemble, mais pas de se rapprocher de la métropole", malgré la récente loi Egalité réelle Outre-mer, a déclaré lors d'un point de presse le président de la Fédom, qui représente environ 120.000 entreprises.
La Fédom a rencontré certains équipes de candidats, mais pas celle de Mélenchon, ni celle de Marine le Pen. Cette dernière avait demandé à être reçue. Cela a fait l'objet d'un débat mouvementé en interne, mais la majorité a jugé qu'il n'apparaissait "pas souhaitable" de la rencontrer, a dit M. Philibert.
"L'Etat dépense moins pour un ultramarin que pour un métropolitain, et surtout il dépense différemment: plus de revenus de substitution, moins de dépenses dynamiques", a regretté M. Philibert, en insistant sur le caractère "hétérogène" des Outre-mer: "les politiques transversales" basées sur le principe de mêmes règles applicables à tous, ont vécu", a-t-il dit, souhaitant des modalités "territoires par territoires".
Il a détaillé quatre priorités: renforcer la compétitivité des entreprises ultramarines, améliorer l'attractivité des territoires, conforter la production locale, et mieux former la jeunesse.
Il préconise notamment "un cadre juridique simple" avec des "zones franches fiscales et sociales globales", au sein desquelles, territoires par territoires, seront déterminées les secteurs prioritaires à soutenir.
Il réclame aussi de "revenir sur les coups de rabots successifs opérés sur les exonérations de charges", qu'il propose de sanctuariser, et souhaite une "profonde réforme de l'aide fiscale à l'investissement", qui est actuellement "pénalisée" par des procédures d'agrément "absurdes".
La Fedom appelle aussi à développer l'économie bleue", qui doit faire l'objet d'une grande filière", comme "celle de l'espace, de l'aéronautique ou du nucléaire", et propose même comme certains candidats, de rattacher au ministère des Outre-mer "tout ce qui touche à la France océanique".
Enfin, pour la jeunesse, il suggère de simplifier au maximum les formalités de première embauche, via une expérimentation actuelle en Guadeloupe, de confier toute la responsabilité de l'apprentissage en alternance au SMA (service militaire adapté) et d'ouvrir tous les contrats aidés au secteur marchand.
"Les politiques en direction des Outre-mer ont été trop souvent des politiques défensives et peu prospectives", et "les efforts de l'Etat ont au mieux permis de maintenir une situation d'ensemble, mais pas de se rapprocher de la métropole", malgré la récente loi Egalité réelle Outre-mer, a déclaré lors d'un point de presse le président de la Fédom, qui représente environ 120.000 entreprises.
La Fédom a rencontré certains équipes de candidats, mais pas celle de Mélenchon, ni celle de Marine le Pen. Cette dernière avait demandé à être reçue. Cela a fait l'objet d'un débat mouvementé en interne, mais la majorité a jugé qu'il n'apparaissait "pas souhaitable" de la rencontrer, a dit M. Philibert.
"L'Etat dépense moins pour un ultramarin que pour un métropolitain, et surtout il dépense différemment: plus de revenus de substitution, moins de dépenses dynamiques", a regretté M. Philibert, en insistant sur le caractère "hétérogène" des Outre-mer: "les politiques transversales" basées sur le principe de mêmes règles applicables à tous, ont vécu", a-t-il dit, souhaitant des modalités "territoires par territoires".
Il a détaillé quatre priorités: renforcer la compétitivité des entreprises ultramarines, améliorer l'attractivité des territoires, conforter la production locale, et mieux former la jeunesse.
Il préconise notamment "un cadre juridique simple" avec des "zones franches fiscales et sociales globales", au sein desquelles, territoires par territoires, seront déterminées les secteurs prioritaires à soutenir.
Il réclame aussi de "revenir sur les coups de rabots successifs opérés sur les exonérations de charges", qu'il propose de sanctuariser, et souhaite une "profonde réforme de l'aide fiscale à l'investissement", qui est actuellement "pénalisée" par des procédures d'agrément "absurdes".
La Fedom appelle aussi à développer l'économie bleue", qui doit faire l'objet d'une grande filière", comme "celle de l'espace, de l'aéronautique ou du nucléaire", et propose même comme certains candidats, de rattacher au ministère des Outre-mer "tout ce qui touche à la France océanique".
Enfin, pour la jeunesse, il suggère de simplifier au maximum les formalités de première embauche, via une expérimentation actuelle en Guadeloupe, de confier toute la responsabilité de l'apprentissage en alternance au SMA (service militaire adapté) et d'ouvrir tous les contrats aidés au secteur marchand.