Paris, France | AFP | dimanche 23/04/2017 - Benoît Hamon, le candidat PS à la présidentielle éliminé dès le premier tour, a reconnu dimanche une sanction "historique" pour le PS et appelé à voter pour Emmanuel Macron afin de "battre le plus fortement" possible Marine Le Pen.
Admettant un "désastre", le vainqueur de la primaire organisée par le PS "assume pleinement la responsabilité (de la défaite ndlr) sans (s)e défausser sur les circonstances du quinquennat ni les trahisons". "Cet échec est une profonde meurtrissure, je mesure la sanction historique, légitime, que vous avez exprimée envers le parti socialiste", a-t-il ajouté, estimant toutefois que "la gauche n'est pas morte".
"Vous attendez une renaissance, ce soir elle est douloureuse, demain, elle sera féconde", a-t-il déclaré à son QG de campagne.
M. Hamon a ensuite appelé à "battre le plus fortement et le plus puissamment possible le front national (...) en votant pour Emmanuel Macron".
Il a appelé à voter pour le candidat d'En Marche! "même si celui-ci n'appartient pas à la gauche et n'a pas vocation à la représenter demain. Je fais une distinction claire, totale, entre un adversaire politique et une ennemie de la République". Sa porte-parole Aurélie Filippetti a aussi jugé "indispensable" de "contrer la menace FN", sur France 2.
Admettant un "désastre", le vainqueur de la primaire organisée par le PS "assume pleinement la responsabilité (de la défaite ndlr) sans (s)e défausser sur les circonstances du quinquennat ni les trahisons". "Cet échec est une profonde meurtrissure, je mesure la sanction historique, légitime, que vous avez exprimée envers le parti socialiste", a-t-il ajouté, estimant toutefois que "la gauche n'est pas morte".
"Vous attendez une renaissance, ce soir elle est douloureuse, demain, elle sera féconde", a-t-il déclaré à son QG de campagne.
M. Hamon a ensuite appelé à "battre le plus fortement et le plus puissamment possible le front national (...) en votant pour Emmanuel Macron".
Il a appelé à voter pour le candidat d'En Marche! "même si celui-ci n'appartient pas à la gauche et n'a pas vocation à la représenter demain. Je fais une distinction claire, totale, entre un adversaire politique et une ennemie de la République". Sa porte-parole Aurélie Filippetti a aussi jugé "indispensable" de "contrer la menace FN", sur France 2.