Paris, France | AFP | mercredi 13/04/2022 - L'ex-Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis appelle le PS à se dissoudre et le Premier secrétaire actuel Olivier Faure à démissionner, pour permettre "la création d'un autre parti", après l'échec cuisant d'Anne Hidalgo à la présidentielle, dans une interview au Parisien mercredi.
L'ex-responsable du PS estime que le PS doit "annoncer, lors du prochain conseil national du 19 avril, qu’on changera tout", et "annoncer la tenue, à l’automne, d’un congrès d’autodissolution pour la refondation".
Le Premier secrétaire actuel du PS, Olivier Faure, qui a pris la suite de M. Cambadélis en 2017, "doit annoncer qu’il va démissionner (...). Cela serait une bonne chose pour son élection législative et aussi pour la crédibilisation de la refondation", estime M. Cambadelis.
"Il faut une refondation et la création d'un nouveau parti, un parti social-démocrate et populaire", insiste l'ex-Premier secrétaire, qui a lancé fin mars un "pôle social-démocrate" destiné à "rassembler les énergies pour un changement majeur à gauche après les élections" présidentielle et législatives.
Concernant le score de 1,75% de la maire de Paris, il estime que "le PS et la candidate Anne Hidalgo n'étaient pas prêts. Le courage ne peut pas tout. Anne Hidalgo ne pouvait pas changer le plomb du PS en or de l’espoir".
M. Cambadélis considère que "ce n'est pas Mélenchon qui est responsable de notre score, c’est nous qui sommes responsables du score de Mélenchon. Tant que nous ne nous serons pas refondés, Jean-Luc Mélenchon semblera un moyen de défendre l’honneur de la gauche".
Pour les prochaines élections législatives, M. Cambadelis juge "l’union improbable mais la division impossible car ce serait l'auto-élimination".
"Si Marine Le Pen gagne, il faut un front uni des gauches, un candidat commun par circonscription. L’objectif, c’est la cohabitation. Si Emmanuel Macron gagne, ce que je souhaite, c’est la nature de l’opposition qui est en jeu. Soit une opposition frontale, soit une opposition responsable. Pour cela, il vaut mieux décider à la base, au cas par cas en laissant faire les fédérations", juge-t-il.
Mais "l’agenda de ces quinze jours c’est battre Marine Le Pen en votant Emmanuel Macron", insiste-t-il appelant à ce que "tous les leaders de gauche organisent un meeting commun pour battre Marine Le Pen et voter en faveur d’Emmanuel Macron".
L'ex-responsable du PS estime que le PS doit "annoncer, lors du prochain conseil national du 19 avril, qu’on changera tout", et "annoncer la tenue, à l’automne, d’un congrès d’autodissolution pour la refondation".
Le Premier secrétaire actuel du PS, Olivier Faure, qui a pris la suite de M. Cambadélis en 2017, "doit annoncer qu’il va démissionner (...). Cela serait une bonne chose pour son élection législative et aussi pour la crédibilisation de la refondation", estime M. Cambadelis.
"Il faut une refondation et la création d'un nouveau parti, un parti social-démocrate et populaire", insiste l'ex-Premier secrétaire, qui a lancé fin mars un "pôle social-démocrate" destiné à "rassembler les énergies pour un changement majeur à gauche après les élections" présidentielle et législatives.
Concernant le score de 1,75% de la maire de Paris, il estime que "le PS et la candidate Anne Hidalgo n'étaient pas prêts. Le courage ne peut pas tout. Anne Hidalgo ne pouvait pas changer le plomb du PS en or de l’espoir".
M. Cambadélis considère que "ce n'est pas Mélenchon qui est responsable de notre score, c’est nous qui sommes responsables du score de Mélenchon. Tant que nous ne nous serons pas refondés, Jean-Luc Mélenchon semblera un moyen de défendre l’honneur de la gauche".
Pour les prochaines élections législatives, M. Cambadelis juge "l’union improbable mais la division impossible car ce serait l'auto-élimination".
"Si Marine Le Pen gagne, il faut un front uni des gauches, un candidat commun par circonscription. L’objectif, c’est la cohabitation. Si Emmanuel Macron gagne, ce que je souhaite, c’est la nature de l’opposition qui est en jeu. Soit une opposition frontale, soit une opposition responsable. Pour cela, il vaut mieux décider à la base, au cas par cas en laissant faire les fédérations", juge-t-il.
Mais "l’agenda de ces quinze jours c’est battre Marine Le Pen en votant Emmanuel Macron", insiste-t-il appelant à ce que "tous les leaders de gauche organisent un meeting commun pour battre Marine Le Pen et voter en faveur d’Emmanuel Macron".