Le ministre de la jeunesse et des sports, Jean-Pierre Beaury et le président de la fédération tahitienne de va’a ont présenté la formation « Brevet Polynésien d’éducateur de va’a »., lors d’une conférence de presse qui a eu lieu ce matin, à 9 heures à la fédération tahitienne de va’a,
Etaient présents également à cette conférence de presse, le directeur de l’Institut de la jeunesse et des sports, Antonio Arai, le chef du Service de la jeunesse et de sports, Danièle Guyonnet, le chef de la MAAT, Gérard Dubois, la responsable de la formation à l’IJSPF, Mae Lhopital et le président de la commission de formation au sein e la fédération tahitienne de va’a, Gordon Barff.
Après le mot d’ouverture du président de la fédération tahitienne de va’a, le ministre a pris la parole pour remercier toutes les personnes qui ont contribué à l’aboutissement de ce travail de longue haleine. En effet, depuis 2007, sous l’impulsion du Ministère de la jeunesse et des sports, un comité de pilotage, réunissant notamment des représentants de ses services, de l’Etat, de la Fédération tahitienne de va’a, des communes, de l’Education et d’éducateurs dans cette activité, a été créé avec pour mission de concevoir un brevet professionnel polynésien d’éducateur de va’a (B.P.P.E.V.) de niveau IV (Baccalauréat), comme le Brevet d’Etat d’Educateur sportif du 1er degré (B.E.E.S.1) ou le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport (B.P.J.E.P.S.).
Le ministre a été celui « qui a impulsé la dernière étape de ce processus qui date ».
Former des éducateurs professionnels autonomes
Ce brevet a pour objectif de former des éducateurs professionnels autonomes, capables :
• d’encadrer des activités de découverte, d'initiation, d'apprentissage et de loisir ;
• d’encadrer des séances d'entraînement à destination de plusieurs types de pratiquants ;
• de mettre en oeuvre le projet d'activités de la structure ;
• de participer au fonctionnement de la structure organisatrice des activités. Il s'implique notamment dans l'organisation d'événements et de manifestations ;
• de participer à l'entretien et la maintenance des matériels liés aux activités.
La durée de la formation sera de 7 mois à temps plein, du 14 février au 23 septembre 2011. L’admission à cette formation a été conditionnée par un niveau technique minimum, des exigences préalables à l’entrée en formation. Des tests ont été organisés à la fédération tahitienne de va’a. Sur les 26 candidats, 18 ont été admis en formation ont 7 moniteurs de la fédération tahitienne de va’a. Suite à 1 désistement 17 entrent en formation, dont 4 salariés des municipalités de Papeete, Faa’a et Punaauia, 1 salarié de l’Association E.D.T. Va’a et12 demandeurs d’emploi.
Plus de plus de 13 millions de francs supportés en grande partie par le Pays, via une subvention du Service de la Jeunesse et des sports, à l’I.J.S.P.F. 5 724 000 F au titre des frais de formation soit un coût de formation de 318 000 F par stagiaire. Des allocations mensuelles sont versées au demandeurs d’emploi soit soit 70 000 F à 90 000 F par mois par stagiaire et par mois.
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Etaient présents également à cette conférence de presse, le directeur de l’Institut de la jeunesse et des sports, Antonio Arai, le chef du Service de la jeunesse et de sports, Danièle Guyonnet, le chef de la MAAT, Gérard Dubois, la responsable de la formation à l’IJSPF, Mae Lhopital et le président de la commission de formation au sein e la fédération tahitienne de va’a, Gordon Barff.
Après le mot d’ouverture du président de la fédération tahitienne de va’a, le ministre a pris la parole pour remercier toutes les personnes qui ont contribué à l’aboutissement de ce travail de longue haleine. En effet, depuis 2007, sous l’impulsion du Ministère de la jeunesse et des sports, un comité de pilotage, réunissant notamment des représentants de ses services, de l’Etat, de la Fédération tahitienne de va’a, des communes, de l’Education et d’éducateurs dans cette activité, a été créé avec pour mission de concevoir un brevet professionnel polynésien d’éducateur de va’a (B.P.P.E.V.) de niveau IV (Baccalauréat), comme le Brevet d’Etat d’Educateur sportif du 1er degré (B.E.E.S.1) ou le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport (B.P.J.E.P.S.).
Le ministre a été celui « qui a impulsé la dernière étape de ce processus qui date ».
Former des éducateurs professionnels autonomes
Ce brevet a pour objectif de former des éducateurs professionnels autonomes, capables :
• d’encadrer des activités de découverte, d'initiation, d'apprentissage et de loisir ;
• d’encadrer des séances d'entraînement à destination de plusieurs types de pratiquants ;
• de mettre en oeuvre le projet d'activités de la structure ;
• de participer au fonctionnement de la structure organisatrice des activités. Il s'implique notamment dans l'organisation d'événements et de manifestations ;
• de participer à l'entretien et la maintenance des matériels liés aux activités.
La durée de la formation sera de 7 mois à temps plein, du 14 février au 23 septembre 2011. L’admission à cette formation a été conditionnée par un niveau technique minimum, des exigences préalables à l’entrée en formation. Des tests ont été organisés à la fédération tahitienne de va’a. Sur les 26 candidats, 18 ont été admis en formation ont 7 moniteurs de la fédération tahitienne de va’a. Suite à 1 désistement 17 entrent en formation, dont 4 salariés des municipalités de Papeete, Faa’a et Punaauia, 1 salarié de l’Association E.D.T. Va’a et12 demandeurs d’emploi.
Plus de plus de 13 millions de francs supportés en grande partie par le Pays, via une subvention du Service de la Jeunesse et des sports, à l’I.J.S.P.F. 5 724 000 F au titre des frais de formation soit un coût de formation de 318 000 F par stagiaire. Des allocations mensuelles sont versées au demandeurs d’emploi soit soit 70 000 F à 90 000 F par mois par stagiaire et par mois.
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Un volet culturel dans le Brevet polynésien d’éducateur de va’a
Le ministre de la jeunesse et des sports a insisté sur le volet culturel de la formation car il est persuadé que le va’a symbolise l’âme du sport polynésien, « ce brevet polynésien est avec le soutien de la MAAT comme un brevet d’Etat dans le quel on a intégré tout un volet culturel pour bien comprendre le développement de ce sport ».
Mae Lhopital, la responsable du département de la formation à l’IJSPF précise « Il y a 6 modules de formation qui vont préparer nos stagiaires à 8 unités de certification. Donc dans les modules de formation il y a, ben forcément de la pédagogie, il y a aussi une unité sur l’entraînement, puisque ils ont la compétence pour entraîner. Sur le projet, la conduite de projet, sur la communication, sur la prise en main du public, donc la gestion du public et une unité, un module de formation très important qui est également sur tout ce qui est connaissance de l’activité sur un point de vue culturel et historique notamment. Ça c’est un module que l’on a rajouté à la demande express de la FTV, et c’est vrai que ça a du sens, parce que le va’a c’est quand même une activité qui a ses réalités, son histoire, ses réalités culturelles et sociales. Et c’est important que les stagiaires en soient vraiment, soient sensibilisés à ces réalités. »
Ainsi, ce brevet polynésien d’éducateur de va’a permettra une meilleure connaissance de la discipline mais également une professionnalisation des cadres. Le ministre a rappelé que cette formation s’inscrit dans un programme de développement du va’a à l’international avec notamment un continent qui ne connaît pas encore cette discipline : l’Afrique.
A télécharger en pièce jointe : le dossier de presse et les calendriers de formation et d'examens
Mae Lhopital, la responsable du département de la formation à l’IJSPF précise « Il y a 6 modules de formation qui vont préparer nos stagiaires à 8 unités de certification. Donc dans les modules de formation il y a, ben forcément de la pédagogie, il y a aussi une unité sur l’entraînement, puisque ils ont la compétence pour entraîner. Sur le projet, la conduite de projet, sur la communication, sur la prise en main du public, donc la gestion du public et une unité, un module de formation très important qui est également sur tout ce qui est connaissance de l’activité sur un point de vue culturel et historique notamment. Ça c’est un module que l’on a rajouté à la demande express de la FTV, et c’est vrai que ça a du sens, parce que le va’a c’est quand même une activité qui a ses réalités, son histoire, ses réalités culturelles et sociales. Et c’est important que les stagiaires en soient vraiment, soient sensibilisés à ces réalités. »
Ainsi, ce brevet polynésien d’éducateur de va’a permettra une meilleure connaissance de la discipline mais également une professionnalisation des cadres. Le ministre a rappelé que cette formation s’inscrit dans un programme de développement du va’a à l’international avec notamment un continent qui ne connaît pas encore cette discipline : l’Afrique.
A télécharger en pièce jointe : le dossier de presse et les calendriers de formation et d'examens