Marcel Tuihani, porte parole du gouvernement et Michel Laurent président de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ont présenté conjointement, jeudi à la Délégation de la Polynésie française l’ouvrage « 50 ans de recherche pour le développement en Polynésie française » dans le cadre d’une conférence-débat.
Edité aux éditions de l’IRD, ce document restitue à la société civile les résultats des grands programmes de recherche conduits localement depuis cinquante ans dans les domaines de l’environnement, de la santé et des sociétés.
En l’absence du président Gaston Flosse et de Tearii Alpha, ministre des ressources marines, des mines et de la recherche, retenus à Papeete, Marcel Tuihani, porte-parole du gouvernement a tenu à adresser les félicitations du président du gouvernement à Michel Laurent, président de l’IRD, pour la qualité de cette publication : « Ce document de référence constitue un magnifique et instructif panorama des recherches et travaux de l’IRD dans l’ensemble de la Polynésie française ».
Un esprit de partenariat entre le Pays et l’IRD
Le ministre a souligné que l’ensemble de ces recherches et travaux avaient notamment permis de valoriser les savoir faire ancestraux des Polynésiens comme, par exemple, le tatouage. Et que, dans le même temps, tout leur sens avait été de faciliter la compréhension de ces savoir faire et, par voie de conséquence, leur réappropriation patrimoniale par les habitants de la Polynésie française.
Il a aussi rappelé que depuis l’arrivée de l’IRD sur le territoire, ses équipes avaient su « développer de remarquables programmes en biologie marine, mais aussi sur le plan médical avec les recherches sur la Dengue et le Chikungunya en partenariat avec l’Institut Malardé ». Marcel Tuihani a précisé qu’il aurait pu citer ainsi nombre d’exemples de la totale implication de l’IRD.
Si cinquante ans ont passé, « je crois pouvoir affirmer que cette belle histoire entre la Polynésie et l’IRD est loin, très loin, de s’achever. La surface même de notre territoire, en fait presque encore une terra incognita pour les chercheurs que vous êtes et je ne doute pas que vos travaux débouchent sur de belles découvertes et avancées ».
Pour terminer, le porte-parole du gouvernement a rappelé tout l’intérêt des recherches de l’IRD pour le développement de la Polynésie française : « Votre démarche depuis cinq décennies s’inscrit dans un esprit de partenariat avec le Pays que notre gouvernement souhaite voir pérennisé » a-t-il indiqué.
Des travaux scientifiques aux multiples enjeux
La soirée s’est poursuivie avec une présentation générale de l’ouvrage par Philippe Lacombe, directeur du centre IRD en Polynésie française. L’archéologue Pierre Ottino et l’écologue Mehdji Adjeroud, tous deux chercheurs de l’IRD, ont, pour leur part, évoqué les enjeux et perspectives des travaux scientifiques majeurs en terme de recherche et de valorisation. Pierre Ottino a parlé des patrimoines et cultures des îles Marquises, tandis que Mehdji Adjeroud se penchait sur l’environnement marin.
La salle d’exposition de la Délégation était comble à l’occasion de cet événement. Parmi les invités qui avaient répondu présent, on pouvait remarquer Edouard Fritch, député et président de l’Assemblée de la Polynésie française, Stéphanie Thiébault, directrice de l’Institut écologie et environnement du CNRS, Michel Hignette, directeur de l’Aquarium tropical de la Porte dorée, Robby Judes, conseiller diplomatique du ministre de l’Outre-mer, Jean Monpezat et Jean Aribaut, anciens Haut-Commissaires de Polynésie française, et Gérald Huioutu, chef de service de la Délégation de la Polynésie française. Un sympathique cocktail et une séance de dédicace ont fait suite à cette très intéressante conférence-Débat.
-o-o-o-o-o-
Edité aux éditions de l’IRD, ce document restitue à la société civile les résultats des grands programmes de recherche conduits localement depuis cinquante ans dans les domaines de l’environnement, de la santé et des sociétés.
En l’absence du président Gaston Flosse et de Tearii Alpha, ministre des ressources marines, des mines et de la recherche, retenus à Papeete, Marcel Tuihani, porte-parole du gouvernement a tenu à adresser les félicitations du président du gouvernement à Michel Laurent, président de l’IRD, pour la qualité de cette publication : « Ce document de référence constitue un magnifique et instructif panorama des recherches et travaux de l’IRD dans l’ensemble de la Polynésie française ».
Un esprit de partenariat entre le Pays et l’IRD
Le ministre a souligné que l’ensemble de ces recherches et travaux avaient notamment permis de valoriser les savoir faire ancestraux des Polynésiens comme, par exemple, le tatouage. Et que, dans le même temps, tout leur sens avait été de faciliter la compréhension de ces savoir faire et, par voie de conséquence, leur réappropriation patrimoniale par les habitants de la Polynésie française.
Il a aussi rappelé que depuis l’arrivée de l’IRD sur le territoire, ses équipes avaient su « développer de remarquables programmes en biologie marine, mais aussi sur le plan médical avec les recherches sur la Dengue et le Chikungunya en partenariat avec l’Institut Malardé ». Marcel Tuihani a précisé qu’il aurait pu citer ainsi nombre d’exemples de la totale implication de l’IRD.
Si cinquante ans ont passé, « je crois pouvoir affirmer que cette belle histoire entre la Polynésie et l’IRD est loin, très loin, de s’achever. La surface même de notre territoire, en fait presque encore une terra incognita pour les chercheurs que vous êtes et je ne doute pas que vos travaux débouchent sur de belles découvertes et avancées ».
Pour terminer, le porte-parole du gouvernement a rappelé tout l’intérêt des recherches de l’IRD pour le développement de la Polynésie française : « Votre démarche depuis cinq décennies s’inscrit dans un esprit de partenariat avec le Pays que notre gouvernement souhaite voir pérennisé » a-t-il indiqué.
Des travaux scientifiques aux multiples enjeux
La soirée s’est poursuivie avec une présentation générale de l’ouvrage par Philippe Lacombe, directeur du centre IRD en Polynésie française. L’archéologue Pierre Ottino et l’écologue Mehdji Adjeroud, tous deux chercheurs de l’IRD, ont, pour leur part, évoqué les enjeux et perspectives des travaux scientifiques majeurs en terme de recherche et de valorisation. Pierre Ottino a parlé des patrimoines et cultures des îles Marquises, tandis que Mehdji Adjeroud se penchait sur l’environnement marin.
La salle d’exposition de la Délégation était comble à l’occasion de cet événement. Parmi les invités qui avaient répondu présent, on pouvait remarquer Edouard Fritch, député et président de l’Assemblée de la Polynésie française, Stéphanie Thiébault, directrice de l’Institut écologie et environnement du CNRS, Michel Hignette, directeur de l’Aquarium tropical de la Porte dorée, Robby Judes, conseiller diplomatique du ministre de l’Outre-mer, Jean Monpezat et Jean Aribaut, anciens Haut-Commissaires de Polynésie française, et Gérald Huioutu, chef de service de la Délégation de la Polynésie française. Un sympathique cocktail et une séance de dédicace ont fait suite à cette très intéressante conférence-Débat.
-o-o-o-o-o-
