
Tahiti, le 21 mars 2025 - Un paysagiste de 34 ans, né en Polynésie, a avoué avoir violé une quinzaine de femmes, dont des mineures, après les avoir placées sous emprise chimique, près de Montpellier, dans l’Hexagone.
Mauri R., un homme de 34 ans, née en Polynésie et jusque-là inconnu de la justice, a été mis en examen et incarcéré le 14 mars dernier. Le trentenaire, paysagiste de profession, a reconnu en garde à vue être l’auteur d’une série de viols, dont certains sur mineures, commis après avoir administré à ses victimes des substances chimiques (soumission chimique) à leur insu.
L’alerte a été donnée le 24 janvier. Deux jeunes femmes, indépendamment l’une de l’autre, se présentent à la brigade de gendarmerie de Saint-Jean-de-Védas. Leurs témoignages, troublants de similitude, vont déclencher une enquête. L’une raconte avoir partagé un café au domicile parental avec l’ouvrier paysagiste. Prétextant un mal de tête, celui-ci aurait sollicité un cachet de paracétamol. À son retour, la jeune femme dit avoir perdu connaissance, avant de se réveiller dans son lit, sans souvenir. L’analyse toxicologique pratiquée à l’hôpital révélera la présence de benzodiazépines dans son organisme — un traitement qu’elle n’avait pourtant jamais pris.
Une seconde plaignante relate un scénario quasi identique. En creusant, les enquêteurs établissent un lien avec une plainte plus ancienne, déposée en octobre 2024, par une femme retrouvée nue sous un drap après la venue du paysagiste à son domicile pour des travaux. Peu à peu, le profil du suspect se précise, celui d’un prédateur méthodique, opérant sous couvert de son activité professionnelle.
Soumission chimique
Lors de sa garde à vue, l’homme passe rapidement aux aveux. Il reconnaît une quinzaine de viols, certains commis sur des jeunes filles mineures. Il admet également avoir filmé certains actes, et déclare avoir agi sous l’effet de la cocaïne. Le mode opératoire est systématique : une substance — de l’alprazolam, un puissant anxiolytique — était glissée dans les boissons, privant les victimes de toute résistance et de tout souvenir.
Le parquet de Montpellier a ouvert une information judiciaire pour viols commis avec administration d’une substance altérant le discernement, ainsi que pour administration de substance nuisible avec préméditation. La compagnie de gendarmerie de Castelnau-le-Lez poursuit actuellement les investigations. L’objectif étant d’identifier d’éventuelles victimes supplémentaires et rassembler l’ensemble des éléments à charge.
Mauri R., un homme de 34 ans, née en Polynésie et jusque-là inconnu de la justice, a été mis en examen et incarcéré le 14 mars dernier. Le trentenaire, paysagiste de profession, a reconnu en garde à vue être l’auteur d’une série de viols, dont certains sur mineures, commis après avoir administré à ses victimes des substances chimiques (soumission chimique) à leur insu.
L’alerte a été donnée le 24 janvier. Deux jeunes femmes, indépendamment l’une de l’autre, se présentent à la brigade de gendarmerie de Saint-Jean-de-Védas. Leurs témoignages, troublants de similitude, vont déclencher une enquête. L’une raconte avoir partagé un café au domicile parental avec l’ouvrier paysagiste. Prétextant un mal de tête, celui-ci aurait sollicité un cachet de paracétamol. À son retour, la jeune femme dit avoir perdu connaissance, avant de se réveiller dans son lit, sans souvenir. L’analyse toxicologique pratiquée à l’hôpital révélera la présence de benzodiazépines dans son organisme — un traitement qu’elle n’avait pourtant jamais pris.
Une seconde plaignante relate un scénario quasi identique. En creusant, les enquêteurs établissent un lien avec une plainte plus ancienne, déposée en octobre 2024, par une femme retrouvée nue sous un drap après la venue du paysagiste à son domicile pour des travaux. Peu à peu, le profil du suspect se précise, celui d’un prédateur méthodique, opérant sous couvert de son activité professionnelle.
Soumission chimique
Lors de sa garde à vue, l’homme passe rapidement aux aveux. Il reconnaît une quinzaine de viols, certains commis sur des jeunes filles mineures. Il admet également avoir filmé certains actes, et déclare avoir agi sous l’effet de la cocaïne. Le mode opératoire est systématique : une substance — de l’alprazolam, un puissant anxiolytique — était glissée dans les boissons, privant les victimes de toute résistance et de tout souvenir.
Le parquet de Montpellier a ouvert une information judiciaire pour viols commis avec administration d’une substance altérant le discernement, ainsi que pour administration de substance nuisible avec préméditation. La compagnie de gendarmerie de Castelnau-le-Lez poursuit actuellement les investigations. L’objectif étant d’identifier d’éventuelles victimes supplémentaires et rassembler l’ensemble des éléments à charge.