Près de 500 candidatures pour intégrer le Westin de Bora Bora


Bora Bora, le 19 janvier 2024 - Deux responsables des ressources humaines ont reçu jeudi les prétendants au recrutement pour le futur Westin. Près de 500 candidatures ont été déposées pour intégrer l’effectif de cet hôtel qui doit ouvrir en mai sur le site de l’ex-Méridien.
 
De nombreux candidats à l’emploi ont répondu présents à l’invitation des recruteurs du groupe Westin et de la cellule emploi de la mairie de Bora Bora jeudi dernier. L’objectif : recruter 230 membres du personnel du futur hôtel Westin (ex-Méridien), qui devrait accueillir ses premiers clients à partir de mai prochain. Près de 500 candidatures ont été déposées. “Nos attentes ont été plus que remplies. On ne s’attendait pas à un tel engouement”, déclare Émilie Maubois, responsable des ressources humaines. Les candidats, dont certains arrivent en fin de contrat dans d’autres établissements hôteliers de l’île ou sont en recherche d’emploi, sont venus mettre en avant leurs compétences lors d’entretiens individuels, en particulier dans les domaines du housekeeping, de la restauration ou de la maintenance. De belles opportunités s’offrent ainsi à une population qui “a besoin de travailler et qui a des compétences”, confie une des candidates. “L’objectif est d’embaucher au moins 70% de personnel local, conformément à la loi de 2022”,  rappelle Émilie Maubois. Chaque personne recrutée recevra une formation complète avant sa prise de fonction afin de pouvoir assurer un service conforme aux attentes d’une clientèle exigeante, essentiellement américaine. La responsable RH précise également l’engagement de la marque Westin dans le bien-être de ses employés, qui seront destinataires d’opérations de sensibilisation en ce sens.
 
L'anglais et le logement restent des obstacles
 
La maitrise de la langue anglaise, très souvent sous-estimée par les candidats, reste cependant un point délicat dans le processus de recrutement. La difficulté à trouver des personnels locaux pour les postes d’encadrement constitue également un défi pour les recruteurs de la marque. “La diversité des profils reste malheureusement limitée”, constate Émilie Maubois, qui regrette de n’avoir reçu que peu de candidatures aux postes de management pour le futur hôtel. Même si des efforts ont été faits en ce sens, les 80 lits réservés au personnel non-résident risquent de ne pas suffire si le groupe se voit contraint de recruter des employés originaires des autres îles ou de l’extérieur, faute de pouvoir trouver l’ensemble de son staff sur place. Des opérations de recrutement doivent ainsi se tenir prochainement à Tahiti afin de compléter les équipes du futur hôtel, qui s’est tourné vers le service de l’emploi (Séfi) et différents organismes de réinsertion afin de valoriser la main d’œuvre locale. Reste pour celle-ci à monter en compétence afin de satisfaire aux standards des établissements de luxe de la Perle du Pacifique.

Rédigé par Lucie Scarparo le Vendredi 19 Janvier 2024 à 08:21 | Lu 1562 fois