PARIS, 2 juillet 2014 (AFP) - L'un des riches réservoirs de biodiversité de France, l'île de Mayotte, est en danger: près d'une espèce sur deux de sa flore est menacée, prévient mercredi l'UICN, l'organisme chargé de veiller sur la biodiversité, qui appelle à "la création d'espaces protégés" et à l'augmentation des moyens de surveillance.
"La végétation originelle de l'île a connu une régression extrême et les formations naturelles n'occupent plus aujourd'hui que 4 à 5% de la surface terrestre", précise le comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature, dans un communiqué.
Sur les 610 espèces de plantes vasculaires indigènes (ensemble de la flore à l'exception des mousses et des fougères, soit la majorité des plantes), 5,9% sont en "danger critique" comme le baobab malgache, 6,7% sont en "danger" comme le palmier rufia "qui a perdu plus de la moitié de ses populations suite à la destruction et l'assèchement des milieux humides", et 30,7% sont "vulnérables".
L'île de l'océan indien, devenue en 2011 le 101e département français, abrite pourtant une "biodiversité exceptionnelle", dont 36 espèces qui ne vivent nulle part ailleurs au monde.
Or, ses forêts tropicales, mangroves et fourrés secs sont "défrichés pour être remplacés par des zones agricoles ou urbaines" ou bien subir des coupes illégales en raison de la valeur de certains bois comme l'ébène des Comores.
Par ailleurs, échanges commerciaux et mouvements humains ont apporté des espèces étrangères, qui entrent en compétition avec les plantes indigènes comme la vanille de Humblot, classée "vulnérable".
L'UICN note que "les milieux terrestres de Mayotte sont peu protégés" et que "lorsqu'elles existent, les mesures de protection sont peu respectées".
Aussi, il appelle à la "création d'espaces protégés" et à "une augmentation des moyens de surveillance pour stopper les collectes et les défrichements illégaux".
Côté mer, Mayotte, qui représente 25% de la biodiversité marine mondiale, bénéficie en revanche d'un parc naturel créé dans la foulée du Grenelle de l'Environnement, qui recouvre une superficie de 70.000 km2 dont le lagon à double barrière de corail, une rareté.
"La végétation originelle de l'île a connu une régression extrême et les formations naturelles n'occupent plus aujourd'hui que 4 à 5% de la surface terrestre", précise le comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature, dans un communiqué.
Sur les 610 espèces de plantes vasculaires indigènes (ensemble de la flore à l'exception des mousses et des fougères, soit la majorité des plantes), 5,9% sont en "danger critique" comme le baobab malgache, 6,7% sont en "danger" comme le palmier rufia "qui a perdu plus de la moitié de ses populations suite à la destruction et l'assèchement des milieux humides", et 30,7% sont "vulnérables".
L'île de l'océan indien, devenue en 2011 le 101e département français, abrite pourtant une "biodiversité exceptionnelle", dont 36 espèces qui ne vivent nulle part ailleurs au monde.
Or, ses forêts tropicales, mangroves et fourrés secs sont "défrichés pour être remplacés par des zones agricoles ou urbaines" ou bien subir des coupes illégales en raison de la valeur de certains bois comme l'ébène des Comores.
Par ailleurs, échanges commerciaux et mouvements humains ont apporté des espèces étrangères, qui entrent en compétition avec les plantes indigènes comme la vanille de Humblot, classée "vulnérable".
L'UICN note que "les milieux terrestres de Mayotte sont peu protégés" et que "lorsqu'elles existent, les mesures de protection sont peu respectées".
Aussi, il appelle à la "création d'espaces protégés" et à "une augmentation des moyens de surveillance pour stopper les collectes et les défrichements illégaux".
Côté mer, Mayotte, qui représente 25% de la biodiversité marine mondiale, bénéficie en revanche d'un parc naturel créé dans la foulée du Grenelle de l'Environnement, qui recouvre une superficie de 70.000 km2 dont le lagon à double barrière de corail, une rareté.