Gaborone, Botswana | AFP | mardi 03/09/2018 - Au moins 90 carcasses d'éléphants morts, les défenses arrachées, ont été retrouvées ces dernières semaines au Botswana, dont le gouvernement a récemment décidé de désarmer les unités chargées de combattre les trafiquants d'ivoire.
Ce décompte macabre a été réalisé par l'ONG Eléphants sans frontières lors d'un recensement aérien de la population de pachydermes du pays conduit avec le ministère botswanais de la Faune et des Parcs nationaux.
"Nous avons commencé notre recensement le 10 juillet et nous avons déjà dénombré 90 carcasses d'éléphants", a expliqué à l'AFP le responsable de l'ONG, Mike Chase, "et nous retrouvons chaque jour plus d'éléphants morts".
"La plupart ont été tués par des balles de gros calibre", a poursuivi le défenseur de la faune, "il s'agit du plus grave épisode de braconnage en Afrique dont j'ai jamais été informé".
Coincé entre la Zambie et l'Afrique du Sud, le Botswana abrite la plus grande population africaine d'éléphants en liberté, évaluée à 135.000 animaux en 2015.
Devenu un paradis pour amateurs de safaris haut de gamme, le Botswana est aussi l'un des pays les plus sévères en matière de protection de la faune et de l'environnement.
Jusqu'au mois de mai, ses "rangers" étaient armés et autorisés à tirer sur les braconniers. Mais en mai dernier, le gouvernement du nouveau président Mokgweetsi Masisi, en place depuis le mois précédent, a ordonné le désarmement de ces unités.
Contacté par l'AFP, son ministre du Tourisme Tshekedi Khama a confirmé la mort récente de dizaines de pachydermes. Mais il s'est refusé à donner plus de détails, notamment sur les raisons qui ont justifié le récent désarmement des "rangers".
Selon Mike Chase, les responsables de cette vague de braconnage viennent de pays voisins comme l'Angola et la Zambie: "Là-bas, ils ont tué tant d'éléphants qu'ils ont presque disparu. Les contrebandiers viennent maintenant au Botswana".
L'Union internationale our la conservation de la nature (UICN) estime que le très rémunérateur trafic de l'ivoire ont fait dégringoler le nombre des éléphants de 415.000 à 111.000 au cours de la dernière décennie en Afrique.
Ses études révèlent qu'environ 30.000 pachydermes sont victime chaque année du braconnage.
Ce décompte macabre a été réalisé par l'ONG Eléphants sans frontières lors d'un recensement aérien de la population de pachydermes du pays conduit avec le ministère botswanais de la Faune et des Parcs nationaux.
"Nous avons commencé notre recensement le 10 juillet et nous avons déjà dénombré 90 carcasses d'éléphants", a expliqué à l'AFP le responsable de l'ONG, Mike Chase, "et nous retrouvons chaque jour plus d'éléphants morts".
"La plupart ont été tués par des balles de gros calibre", a poursuivi le défenseur de la faune, "il s'agit du plus grave épisode de braconnage en Afrique dont j'ai jamais été informé".
Coincé entre la Zambie et l'Afrique du Sud, le Botswana abrite la plus grande population africaine d'éléphants en liberté, évaluée à 135.000 animaux en 2015.
Devenu un paradis pour amateurs de safaris haut de gamme, le Botswana est aussi l'un des pays les plus sévères en matière de protection de la faune et de l'environnement.
Jusqu'au mois de mai, ses "rangers" étaient armés et autorisés à tirer sur les braconniers. Mais en mai dernier, le gouvernement du nouveau président Mokgweetsi Masisi, en place depuis le mois précédent, a ordonné le désarmement de ces unités.
Contacté par l'AFP, son ministre du Tourisme Tshekedi Khama a confirmé la mort récente de dizaines de pachydermes. Mais il s'est refusé à donner plus de détails, notamment sur les raisons qui ont justifié le récent désarmement des "rangers".
Selon Mike Chase, les responsables de cette vague de braconnage viennent de pays voisins comme l'Angola et la Zambie: "Là-bas, ils ont tué tant d'éléphants qu'ils ont presque disparu. Les contrebandiers viennent maintenant au Botswana".
L'Union internationale our la conservation de la nature (UICN) estime que le très rémunérateur trafic de l'ivoire ont fait dégringoler le nombre des éléphants de 415.000 à 111.000 au cours de la dernière décennie en Afrique.
Ses études révèlent qu'environ 30.000 pachydermes sont victime chaque année du braconnage.