Préparation du budget 2011: Edouard Fritch préconise une forte réduction des dépenses plutôt qu’augmentation de la fiscalité

Le vice-président Edouard Fritch a estimé ce matin que l’augmentation de la TVA évoquée lors du séminaire de cadrage budgétaire pour l’équilibre des recettes du projet de budget 2011 n’était pas arrêtée, ni même inéluctable.


photo d'archive
La tache de la préparation budgétaire est ardue puisqu’il faut faire face à un manque à gagner de 15 milliards de Fcfp au cours de l’exercice 2009 par rapport aux prévisions budgétaires du gouvernement d’Oscar Temaru.

A ce stade, « les techniciens viennent avec leurs propositions qui sont les leurs, et que je qualifierais de solution de facilité » a ainsi estimé Edouard Fritch, ajoutant qu’une « grande partie des ministres ne sont pas disposés à une telle augmentation de la TVA ».

Pour le vice-président, «Nous sommes en train de chercher des niches d’économies et nos yeux se tournent vers les établissements satellites. Les travaux de recherche ne sont pas terminés et nous sommes certains que nous pouvons faire des économies ».

Edouard Fritch a souligné également que « l’impasse budgétaire » n’était pas si élevée que cela, et qu’elle ne se situait qu’entre 600 millions et 1 milliard de Fcfp. Pour palier le manque à gagner des recettes fiscales, « les ministres partent du principe d’une forte réduction des dépenses ».

Le vice-président a également rappelé que l’autre sujet important concernait le financement de la PSG, le Pays ayant décidé « de payer la dette de 15 milliards laissée par Temaru ». La ministre de la Solidarité présentera une communication lors du prochain conseil des ministres afin d’indiquer quelles solutions pourraient être retenues pour le financement destiné au remboursement des fonds prêtés par la caisse de retraite.

Rédigé par communiqué le Vendredi 9 Juillet 2010 à 18:04 | Lu 661 fois