PAPEETE, jeudi 16 mai 2013. Le débat s'est tendu vers 11h à l'assemblée de la Polynésie française sur le thème de la résolution polynésienne qui doit être présentée demain à l'assemblée générale de l'ONU à New York. Compte tenu de l'urgence de la situation, Gaston Flosse depuis son banc de l'hémicycle territorial a pris la parole pour demander qu'une nouvelle résolution soit votée par la nouvelle assemblée de Polynésie "afin de mettre un terme à la procédure d'inscription de la Polynésie sur la liste des pays non autonomes (...) Il s'agit d'une question urgente qui doit être tenue séance tenante car le projet porté par Oscar Temaru qui remet en cause les liens juridiques et politiques qui nous lient avec la France doit être examiné dans quelques heures à l'ONU". Gaston Flosse proposait ainsi une modification de l'ordre du jour pour passer au vote sur cette question urgente.
Alors que le président de l'assemblée Edouard Fritch acceptait cette proposition et proposait une réunion avec les différents groupes politiques de l'hémicycle, dans les rangs des dix élus de l'UPLD la colère est montée très vite, refusant avec force cette modification de l'ordre du jour inopinée. Prenant la parole, l'ancien président de l'assemblée Jacqui Drollet a notamment accusé le Haut-commissaire, présent dans la salle, ne de rien faire alors qu'il est le garant de la légalité. Jacqui Drollet expliquait que la procédure n'était pas respectée et qu'elle même "prise à l'envers". La séance a été suspendue le temps que les présidents des trois groupes politiques de l'assemblée puissent s'entendre sur cette modification de l'ordre du jour et sur le temps de parole qui sera accordé à chacun si ce débat en urgence sur la question onusienne est accepté.
Alors que le président de l'assemblée Edouard Fritch acceptait cette proposition et proposait une réunion avec les différents groupes politiques de l'hémicycle, dans les rangs des dix élus de l'UPLD la colère est montée très vite, refusant avec force cette modification de l'ordre du jour inopinée. Prenant la parole, l'ancien président de l'assemblée Jacqui Drollet a notamment accusé le Haut-commissaire, présent dans la salle, ne de rien faire alors qu'il est le garant de la légalité. Jacqui Drollet expliquait que la procédure n'était pas respectée et qu'elle même "prise à l'envers". La séance a été suspendue le temps que les présidents des trois groupes politiques de l'assemblée puissent s'entendre sur cette modification de l'ordre du jour et sur le temps de parole qui sera accordé à chacun si ce débat en urgence sur la question onusienne est accepté.