Washington, Etats-Unis | AFP | jeudi 23/04/2015 - La première rascasse volante, une espèce de poisson vorace envahissante, attrapée sur la côte du Brésil en 2014, suscite une vive inquiétude des environnementalistes sur l'impact de ce prédateur sur les récifs coralliens et la vie marine déjà menacée de ce pays.
"Pendant les vingt dernières années, les rascasses (Pterois volitans) se limitaient aux Caraïbes", relève Luiz Rocha, docteur et expert d’ichtyologie à l'Académie des sciences de Californie à San Francisco.
"Cette découverte nous montre que les rascasses volantes sont capables d'atteindre d'autres régions éloignées de l'Atlantique et les autres pays devraient être sur leurs gardes et se préparer à l'arrivée de ces poissons", ajoute-t-il dans un communiqué.
La découverte du spécimen en mai 2014 par un groupe de plongeurs a été rapportée dans la revue scientifique américaine PLOS ONE publiée mercredi.
"Les rascasses sont de puissants ennemis des espèces autochtones des récifs coralliens dont un grand nombre sont déjà menacés par la destruction de leur habitat et la pollution", explique Luiz Rocha.
"Sans prédateur naturel, les rascasses, très voraces, dominent les récifs coralliens", ajoute-t-il.
Ces poissons, qui se reproduisent rapidement et en très grand nombre, sont déjà très connus pour menacer les écosystèmes dans des récifs coralliens en dehors de leur habitat d'origine dans la région indo-pacifique.
Les causes exactes de leur invasion initiale dans l'Atlantique ne sont pas encore établies. Mais les scientifiques pensent que des personnes qui avaient ces poissons dans un aquarium s'en sont probablement débarrassés dans les années 1990.
Avec des nageoires aux couleurs flamboyantes et vibrantes et des rayures multicolores, ils sont très recherchés pour les aquariums domestiques mais finissent parfois dans la rivière ou le canal tout proche.
Une fois dans la nature, les populations de rascasses volantes peuvent exploser en peu de temps.
Des scientifiques estiment qu'une seule femelle peut pondre plus de deux millions d’œufs par an.
Selon ces experts, la rascasse trouvée au Brésil a probablement atteint ces eaux par un phénomène de dispersion naturelle des larves sur de longue distance.
Depuis quelques années, ces poissons sont devenus des espèces dangereuses surtout pour les écosystèmes de la mer des Caraïbes et du Golfe du Mexique.
"Pendant les vingt dernières années, les rascasses (Pterois volitans) se limitaient aux Caraïbes", relève Luiz Rocha, docteur et expert d’ichtyologie à l'Académie des sciences de Californie à San Francisco.
"Cette découverte nous montre que les rascasses volantes sont capables d'atteindre d'autres régions éloignées de l'Atlantique et les autres pays devraient être sur leurs gardes et se préparer à l'arrivée de ces poissons", ajoute-t-il dans un communiqué.
La découverte du spécimen en mai 2014 par un groupe de plongeurs a été rapportée dans la revue scientifique américaine PLOS ONE publiée mercredi.
"Les rascasses sont de puissants ennemis des espèces autochtones des récifs coralliens dont un grand nombre sont déjà menacés par la destruction de leur habitat et la pollution", explique Luiz Rocha.
"Sans prédateur naturel, les rascasses, très voraces, dominent les récifs coralliens", ajoute-t-il.
Ces poissons, qui se reproduisent rapidement et en très grand nombre, sont déjà très connus pour menacer les écosystèmes dans des récifs coralliens en dehors de leur habitat d'origine dans la région indo-pacifique.
Les causes exactes de leur invasion initiale dans l'Atlantique ne sont pas encore établies. Mais les scientifiques pensent que des personnes qui avaient ces poissons dans un aquarium s'en sont probablement débarrassés dans les années 1990.
Avec des nageoires aux couleurs flamboyantes et vibrantes et des rayures multicolores, ils sont très recherchés pour les aquariums domestiques mais finissent parfois dans la rivière ou le canal tout proche.
Une fois dans la nature, les populations de rascasses volantes peuvent exploser en peu de temps.
Des scientifiques estiment qu'une seule femelle peut pondre plus de deux millions d’œufs par an.
Selon ces experts, la rascasse trouvée au Brésil a probablement atteint ces eaux par un phénomène de dispersion naturelle des larves sur de longue distance.
Depuis quelques années, ces poissons sont devenus des espèces dangereuses surtout pour les écosystèmes de la mer des Caraïbes et du Golfe du Mexique.