Tokyo - AFP - Mardi 2 août 2021 - - Après des débuts difficiles aux Jeux de Tokyo, le cyclisme français a obtenu sa première médaille, avec le bronze des sprinteurs sur la piste hier: un podium qui n'allait pas de soi avec une équipe entièrement remaniée.
Encore loin des Pays-Bas, médaille d'or, et de la Grande-Bretagne, médaille d'argent, le trio Florian Grengbo, Sébastien Vigier et Rayan Hélal, qui n'avait jamais été aligné ensemble, n'a pas tremblé au moment d'affronter l'Australie pour la troisième place. En 42 sec 331/100, ils ont apporté aux Bleus leur 24e médaille à Tokyo.
"La clé, c'est qu'on a été très solides dans la tête, a assuré Vigier. On a été capables d'aligner trois courses de haute performance, là où nos adversaires ont craqué, physiquement et mentalement." Point fort historique du sprint français, l'équipe de France de vitesse a donc toujours été sur le podium olympique depuis l'introduction de l'épreuve à Sydney en 2000 (1 or, 2 argents et désormais 3 bronze).
“Prêts à mourir”
A Tokyo, le trio affichait une moyenne d'âge de 22 ans. A côté de Florian Grengbo, 20 ans, et de Rayan Hélal, 22 ans, Sébastien Vigier faisait figure d'ancien avec ses 24 ans. Vigier, au poste de relayeur, était celui qui possédait le plus d'expérience. Il avait couru avec Grégory Baugé et Quentin Lafargue, avec qui il avait pris la quatrième place des Mondiaux de Berlin en février 2020, le dernier grand rendez-vous international avant l'irruption due au Covid-19. Grengbo, lui, avait la lourde tache de succéder au multi-médaillé Grégory Baugé au poste de démarreur: "On a mis du temps à se caler, dans des conditions d'entraînement qui ne sont pas les mêmes que celles de la course", a reconnu Vigier.
"C'est l'aboutissement d'une grosse année de travail", a renchéri Hélal, "on s'était préparés pour faire des efforts très durs, on était prêts à mourir sur le vélo, on n'a pas lâché et on est restés très soudés". Cette médaille ouvre enfin le palmarès du cyclisme à Tokyo, après le chou blanc de la route, et les grosses désillusions en VTT et en BMX, où les Français ont échoué à assumer leurs rôles de favoris.
“Grandes ambitions” en 2024
La journée des Français au vélodrome a d'ailleurs été quasiment été parfaite, avec la performance des poursuiteuses qui ont abaissé leur record de France de quasiment sept secondes. Elles terminent septièmes d'un tournoi de très haute intensité, remporté par l'Allemagne, qui a battu trois fois le record du monde. Marion Borras, Victoire Berteau, Valentine Fortin et Marie le Net (avec l'aide de Coralie Demay en séries) ont réalisé un temps de 4 min 10 sec 388/1000, soit beaucoup mieux que leur objectif affiché de 4 min 12 sec. L'ancienne marque était nationale de 4 min 17 sec 372/1000. "Si vous nous aviez dit il y a un an que nous irions aux Jeux pour faire 4 min 10, on vous aurait ri au nez, a jubilé Marion Borras. On arrivera à Paris-2024 avec de grandes ambitions." L'Allemagne a remporté l'or en abaissant le record du monde à 4 min 06 sec 166/100 sur les quatre kilomètres.
Encore loin des Pays-Bas, médaille d'or, et de la Grande-Bretagne, médaille d'argent, le trio Florian Grengbo, Sébastien Vigier et Rayan Hélal, qui n'avait jamais été aligné ensemble, n'a pas tremblé au moment d'affronter l'Australie pour la troisième place. En 42 sec 331/100, ils ont apporté aux Bleus leur 24e médaille à Tokyo.
"La clé, c'est qu'on a été très solides dans la tête, a assuré Vigier. On a été capables d'aligner trois courses de haute performance, là où nos adversaires ont craqué, physiquement et mentalement." Point fort historique du sprint français, l'équipe de France de vitesse a donc toujours été sur le podium olympique depuis l'introduction de l'épreuve à Sydney en 2000 (1 or, 2 argents et désormais 3 bronze).
“Prêts à mourir”
A Tokyo, le trio affichait une moyenne d'âge de 22 ans. A côté de Florian Grengbo, 20 ans, et de Rayan Hélal, 22 ans, Sébastien Vigier faisait figure d'ancien avec ses 24 ans. Vigier, au poste de relayeur, était celui qui possédait le plus d'expérience. Il avait couru avec Grégory Baugé et Quentin Lafargue, avec qui il avait pris la quatrième place des Mondiaux de Berlin en février 2020, le dernier grand rendez-vous international avant l'irruption due au Covid-19. Grengbo, lui, avait la lourde tache de succéder au multi-médaillé Grégory Baugé au poste de démarreur: "On a mis du temps à se caler, dans des conditions d'entraînement qui ne sont pas les mêmes que celles de la course", a reconnu Vigier.
"C'est l'aboutissement d'une grosse année de travail", a renchéri Hélal, "on s'était préparés pour faire des efforts très durs, on était prêts à mourir sur le vélo, on n'a pas lâché et on est restés très soudés". Cette médaille ouvre enfin le palmarès du cyclisme à Tokyo, après le chou blanc de la route, et les grosses désillusions en VTT et en BMX, où les Français ont échoué à assumer leurs rôles de favoris.
“Grandes ambitions” en 2024
La journée des Français au vélodrome a d'ailleurs été quasiment été parfaite, avec la performance des poursuiteuses qui ont abaissé leur record de France de quasiment sept secondes. Elles terminent septièmes d'un tournoi de très haute intensité, remporté par l'Allemagne, qui a battu trois fois le record du monde. Marion Borras, Victoire Berteau, Valentine Fortin et Marie le Net (avec l'aide de Coralie Demay en séries) ont réalisé un temps de 4 min 10 sec 388/1000, soit beaucoup mieux que leur objectif affiché de 4 min 12 sec. L'ancienne marque était nationale de 4 min 17 sec 372/1000. "Si vous nous aviez dit il y a un an que nous irions aux Jeux pour faire 4 min 10, on vous aurait ri au nez, a jubilé Marion Borras. On arrivera à Paris-2024 avec de grandes ambitions." L'Allemagne a remporté l'or en abaissant le record du monde à 4 min 06 sec 166/100 sur les quatre kilomètres.