Tahiti, le 2 septembre 2024 – Ce lundi, dans un contexte de suspension du préavis de grève dans les transports en commun, les syndicats et la fédération ne seraient “pas plus avancés” suite à une rencontre avec les ministères concernés.
Suspendu mercredi 28 août, un préavis de grève pèse depuis trois semaines sur les sociétés de transport en commun de Tahiti et Moorea. Ce lundi matin, plusieurs représentants syndicaux, dont ceux de la CSIP, du RTP-Aro no Porinetia et de la Fédération des rassemblements des syndicats de transport en commun de Polynésie, ont été reçus par la ministre du Travail, Vannina Crolas, et le ministre des Grands travaux, en charge des Transports, Jordy Chan.
À l’issue de ce rendez-vous attendu, les syndicalistes n’étaient “pas plus avancés”, selon Yoan Richmond. “Les échanges se sont concentrés sur la convention collective, qui était presque terminée il y a un an. On a demandé en quelle mesure la DSP (délégation de service public, NDRL) et le Pays seraient impactés. On nous a dit que ça ne nous empêchait pas de discuter avec l’employeur. Il y a un mois et deux semaines, lors d’une précédente rencontre, ce n’est pas ce qui nous avait été dit, que la convention collective risquait de restreindre la DSP”, confie le président de la fédération. “Nous allons voir notre base et prendre une décision pour peut-être retourner vers l’employeur”, conclut-il, l’autre option étant de lancer la grève.
Suspendu mercredi 28 août, un préavis de grève pèse depuis trois semaines sur les sociétés de transport en commun de Tahiti et Moorea. Ce lundi matin, plusieurs représentants syndicaux, dont ceux de la CSIP, du RTP-Aro no Porinetia et de la Fédération des rassemblements des syndicats de transport en commun de Polynésie, ont été reçus par la ministre du Travail, Vannina Crolas, et le ministre des Grands travaux, en charge des Transports, Jordy Chan.
À l’issue de ce rendez-vous attendu, les syndicalistes n’étaient “pas plus avancés”, selon Yoan Richmond. “Les échanges se sont concentrés sur la convention collective, qui était presque terminée il y a un an. On a demandé en quelle mesure la DSP (délégation de service public, NDRL) et le Pays seraient impactés. On nous a dit que ça ne nous empêchait pas de discuter avec l’employeur. Il y a un mois et deux semaines, lors d’une précédente rencontre, ce n’est pas ce qui nous avait été dit, que la convention collective risquait de restreindre la DSP”, confie le président de la fédération. “Nous allons voir notre base et prendre une décision pour peut-être retourner vers l’employeur”, conclut-il, l’autre option étant de lancer la grève.