Philippe Germain (à droite) président sortant, représente la "Plateforme", du nom d'une alliance conclue entre les deux tours des élections législatives (photo d'illustration).
Nouméa, France | AFP | mardi 11/09/2017 - Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie continue d'être paralysé, après une seconde tentative infructueuse mardi de ses membres pour se choisir un président, a constaté une journaliste de l'AFP.
L'exécutif calédonien est tombé le 19 août après la démission de Philippe Dunoyer, élu député (UDI) en juin, afin de respecter la loi sur le non-cumul des mandats. Le 31 août, un nouveau gouvernement composé de 11 membres a été élu par le Congrès mais il s'est retrouvé dans l'incapacité de fonctionner, faute de majorité pour élire en son sein un président.
Sur convocation du haut-commissaire de la République, les membres du gouvernement se sont réunis mardi mais les querelles internes ont à nouveau débouché sur une impasse.
"Il y avait dix membres du gouvernement présents sur onze et un seul candidat, Philippe Germain. Il y a eu cinq votes en sa faveur et cinq bulletins blancs", a déclaré une responsable de la communication de l'institution.
M. Germain, président sortant, représente la "Plateforme", du nom d'une alliance conclue entre les deux tours des élections législatives par les principaux partis de la droite non indépendantiste. Cette coalition a cinq "ministres".
Quatre des cinq membres du gouvernement indépendantistes présents se sont abstenus ainsi, comme le 31 août, que Chistopher Gyges, affilié au parti Les Républicains calédoniens, qui ne sont pas membres de la Plateforme.
"Nous ne souhaitons aucun poste, aucun secteur, nous voulons simplement discuter de la feuille de route de ce gouvernement, mais jusqu'à présent la Plate-forme n'a donné aucune suite à nos demandes de rencontre", a déclaré M. Gyges.
Le 31 août, Calédonie Ensemble, principale formation de la Plateforme, avait dénoncé "une prise en otage du gouvernement" par un groupe qui "tente de marchander quelques postes derrière la vitrine d'une demande de modification d'une ligne économique".
Cette crise intervient alors que l'archipel, autonome, est confronté à un repli de son économie et que d'ici 14 mois, en novembre 2018, un référendum d'autodétermination historique s'y déroulera. Le gouvernement sortant expédie les affaires courantes.
L'exécutif calédonien est tombé le 19 août après la démission de Philippe Dunoyer, élu député (UDI) en juin, afin de respecter la loi sur le non-cumul des mandats. Le 31 août, un nouveau gouvernement composé de 11 membres a été élu par le Congrès mais il s'est retrouvé dans l'incapacité de fonctionner, faute de majorité pour élire en son sein un président.
Sur convocation du haut-commissaire de la République, les membres du gouvernement se sont réunis mardi mais les querelles internes ont à nouveau débouché sur une impasse.
"Il y avait dix membres du gouvernement présents sur onze et un seul candidat, Philippe Germain. Il y a eu cinq votes en sa faveur et cinq bulletins blancs", a déclaré une responsable de la communication de l'institution.
M. Germain, président sortant, représente la "Plateforme", du nom d'une alliance conclue entre les deux tours des élections législatives par les principaux partis de la droite non indépendantiste. Cette coalition a cinq "ministres".
Quatre des cinq membres du gouvernement indépendantistes présents se sont abstenus ainsi, comme le 31 août, que Chistopher Gyges, affilié au parti Les Républicains calédoniens, qui ne sont pas membres de la Plateforme.
"Nous ne souhaitons aucun poste, aucun secteur, nous voulons simplement discuter de la feuille de route de ce gouvernement, mais jusqu'à présent la Plate-forme n'a donné aucune suite à nos demandes de rencontre", a déclaré M. Gyges.
Le 31 août, Calédonie Ensemble, principale formation de la Plateforme, avait dénoncé "une prise en otage du gouvernement" par un groupe qui "tente de marchander quelques postes derrière la vitrine d'une demande de modification d'une ligne économique".
Cette crise intervient alors que l'archipel, autonome, est confronté à un repli de son économie et que d'ici 14 mois, en novembre 2018, un référendum d'autodétermination historique s'y déroulera. Le gouvernement sortant expédie les affaires courantes.