PAPEETE, le 7 mars 2017. Oscar Temaru, candidat à la présidentielle, affiche ce mardi 16 parrainages validés par le Conseil constitutionnel : sept viennent d'élus corses et neuf de Polynésie. Pour les élus corses, Oscar Temaru est le seul candidat à l’élection présidentielle capable de porter notre message", explique Jean-Marc Rodriguez, maire de Poggio di Venaco.
En dehors de la Polynésie, tous les parrainages pour le maire de Faa'a proviennent de Corse.
On compte ainsi Jean-Marc Rodriguez, maire de Poggio-di-Venaco (Haute-Corse) et militant de Corsica Libera, Jean-Toussaint Poli, maire d'Ambiegna (Corse du Sud), Paul Leonetti, membre de l'assemblée de Corse, François Benedetti, maire de Lugo-di-Nazza (Haute-Corse) et militant de Corsica Libera, Christian Angelini, maire d'Arro (Corse du Sud) et Simon Venturini, maire d'Alzi (Haute-Corse).
Pour les parrains corses, Oscar Temaru partage un combat identique. "Issus de la lutte de libération nationale, Jean Guy Talamoni, actuel président de l’Assemblée de Corse et moi-même menons, à l’instar d'Oscar Temaru, un combat démocratique contre un Etat colonisateur et jacobin", souligne Jean-Marc Rodriguez, maire en Haute-Corse et aussi militant de Corsica Libera. "Un Etat français sourd à toutes revendications, y compris celles émanant d’un processus démocratique, votées à la quasi-unanimité par une représentation politique élue par le peuple corse. (...) Vous êtes logés à la même enseigne ! Car si la Polynésie française dispose du statut d'autonomie, elle reste fortement soumise aux décisions de l'Etat central. La Polynésie ne dispose toujours pas de compétences propres dans de nombreux domaines tels que le droit civil et pénal, la justice, la défense et l'éducation."
Pour Jean-Marc Rodriguez, "Seule l’indépendance peut permettre à nos nations respectives de renaître loin du centralisme et du jacobinisme français et de retrouver leurs essors culturel et économique". "Oscar Temaru est le seul candidat à l’élection présidentielle capable de porter notre message, de défendre nos valeurs communes et de permettre l’émancipation des peuples et des nations sans état. Le seul candidat de la décolonisation", conclut-il.
Jean-Toussaint Poli, militant de Corsica libera, syndicaliste et secrétaire national du syndicat des travailleurs Corse et maire de Ambiegna en Corse du Sud, met en avant les points communs qu'il a avec le leader indépendantiste : "nous avons une histoire politique commune et nous sommes fiers de nos culture et de nos identité". "Il peut être le porte-parole de tous les territoires et régions francais, des populations insoumises au jacobinisme, des peuples sans Etat qui aspirent à plus d’autonomie ou à plus d’indépendance."
Parmi les parrainages polynésiens : on retrouve bien sûr les noms de ses collègues UPLD à l'APF comme Eliane Tevahitua , Valentina Cross, Richard Tuheiava, Jacqui Drollet et Tony Géros. On trouve aussi Mareta Mapu, maire de Fangatau, et Tevahineheipua Brander, maire de Tureia.
Les deux parrainages plus surprenants sont ceux d'Alain Sangue, maire délégué de Papeari, et de Félix Faatau, représentant Tapura à l'assemblée et frère du ministre de l'Equipement Luc Faatau. Sans détours, l'élu de Papeari, aujourd'hui Tapura, explique les raisons de son parrainage pour Oscar Temaru : "D'abord, c'est un personnage politique de la Polynésie. Il y a eu une consigne du Tapura qui a été donnée, mais bien après mon dépôt", rappelle-t-il. "Ce parrainage est un choix personnel et c'est une dette que j'avais envers Oscar. Aujourd'hui, ma dette est soldée. J'avais une dette car il m'a permis de participer aux élections territoriales en 2013 avec le Tavini. Vu ce qui se passe au niveau national, je ne sais pas quelle sera la décision du Tapura sur leur soutien envers Monsieur Fillon. Mon choix est purement personnel, Oscar Temaru est un Polynésien. Et si ça avait été Edouard Fritch ou Gaston Flosse ou n'importe qui, je pense que je les aurais soutenus également parce que ce sont des Polynésiens."
Pour Félix Faatau, ce parrainage c'est une histoire de "famille" et c'est juste pour le parrainage. "J'ai décidé de donner mon parrainage à Oscar Temaru, tout d'abord parce qu'il fait partie de ma famille, et il me l'a demandé. Mais il sait que je ne voterai jamais pour lui, puisque je suis du Tapura Huiraatira. Nous voterons pour le candidat de droite."
En dehors de la Polynésie, tous les parrainages pour le maire de Faa'a proviennent de Corse.
On compte ainsi Jean-Marc Rodriguez, maire de Poggio-di-Venaco (Haute-Corse) et militant de Corsica Libera, Jean-Toussaint Poli, maire d'Ambiegna (Corse du Sud), Paul Leonetti, membre de l'assemblée de Corse, François Benedetti, maire de Lugo-di-Nazza (Haute-Corse) et militant de Corsica Libera, Christian Angelini, maire d'Arro (Corse du Sud) et Simon Venturini, maire d'Alzi (Haute-Corse).
Pour les parrains corses, Oscar Temaru partage un combat identique. "Issus de la lutte de libération nationale, Jean Guy Talamoni, actuel président de l’Assemblée de Corse et moi-même menons, à l’instar d'Oscar Temaru, un combat démocratique contre un Etat colonisateur et jacobin", souligne Jean-Marc Rodriguez, maire en Haute-Corse et aussi militant de Corsica Libera. "Un Etat français sourd à toutes revendications, y compris celles émanant d’un processus démocratique, votées à la quasi-unanimité par une représentation politique élue par le peuple corse. (...) Vous êtes logés à la même enseigne ! Car si la Polynésie française dispose du statut d'autonomie, elle reste fortement soumise aux décisions de l'Etat central. La Polynésie ne dispose toujours pas de compétences propres dans de nombreux domaines tels que le droit civil et pénal, la justice, la défense et l'éducation."
Pour Jean-Marc Rodriguez, "Seule l’indépendance peut permettre à nos nations respectives de renaître loin du centralisme et du jacobinisme français et de retrouver leurs essors culturel et économique". "Oscar Temaru est le seul candidat à l’élection présidentielle capable de porter notre message, de défendre nos valeurs communes et de permettre l’émancipation des peuples et des nations sans état. Le seul candidat de la décolonisation", conclut-il.
Jean-Toussaint Poli, militant de Corsica libera, syndicaliste et secrétaire national du syndicat des travailleurs Corse et maire de Ambiegna en Corse du Sud, met en avant les points communs qu'il a avec le leader indépendantiste : "nous avons une histoire politique commune et nous sommes fiers de nos culture et de nos identité". "Il peut être le porte-parole de tous les territoires et régions francais, des populations insoumises au jacobinisme, des peuples sans Etat qui aspirent à plus d’autonomie ou à plus d’indépendance."
Parmi les parrainages polynésiens : on retrouve bien sûr les noms de ses collègues UPLD à l'APF comme Eliane Tevahitua , Valentina Cross, Richard Tuheiava, Jacqui Drollet et Tony Géros. On trouve aussi Mareta Mapu, maire de Fangatau, et Tevahineheipua Brander, maire de Tureia.
Les deux parrainages plus surprenants sont ceux d'Alain Sangue, maire délégué de Papeari, et de Félix Faatau, représentant Tapura à l'assemblée et frère du ministre de l'Equipement Luc Faatau. Sans détours, l'élu de Papeari, aujourd'hui Tapura, explique les raisons de son parrainage pour Oscar Temaru : "D'abord, c'est un personnage politique de la Polynésie. Il y a eu une consigne du Tapura qui a été donnée, mais bien après mon dépôt", rappelle-t-il. "Ce parrainage est un choix personnel et c'est une dette que j'avais envers Oscar. Aujourd'hui, ma dette est soldée. J'avais une dette car il m'a permis de participer aux élections territoriales en 2013 avec le Tavini. Vu ce qui se passe au niveau national, je ne sais pas quelle sera la décision du Tapura sur leur soutien envers Monsieur Fillon. Mon choix est purement personnel, Oscar Temaru est un Polynésien. Et si ça avait été Edouard Fritch ou Gaston Flosse ou n'importe qui, je pense que je les aurais soutenus également parce que ce sont des Polynésiens."
Pour Félix Faatau, ce parrainage c'est une histoire de "famille" et c'est juste pour le parrainage. "J'ai décidé de donner mon parrainage à Oscar Temaru, tout d'abord parce qu'il fait partie de ma famille, et il me l'a demandé. Mais il sait que je ne voterai jamais pour lui, puisque je suis du Tapura Huiraatira. Nous voterons pour le candidat de droite."