Tahiti, le 07 décembre 2022 – La maladie des queues blanches a été détectée sur des prélèvements de chevrettes sauvages d'eau douce à Tahiti. Afin d'éviter la dissémination de la maladie, le conseil des ministres a décidé de modifier la réglementation du transport de chevrettes au départ de Tahiti vers toute autre île de la Polynésie française. Celui-ci devra faire l'objet d'une autorisation de transport interinsulaire délivrée par la direction de la biosécurité.
Dans le cadre de la surveillance biologique du territoire, la direction des ressources marines (DRM) a procédé à des prélèvements de chevrettes sauvages d’eau douce sur Tahiti. Les résultats de ces tests mettent en évidence la présence du Nodavirus de Macrobrachium rosenbergii, agent de la maladie des queues blanches, maladie à déclaration obligatoire.
À ce stade, aucun épisode de maladie n’a été détecté. Des investigations seront donc diligentées par la direction de la biosécurité (DBS) en 2023 pour évaluer le degré de circulation de ce virus sur Tahiti et Moorea (îles ayant fait l’objet de culture de Macrobrachium rosenbergii précédemment).
Bien que les chevrettes locales du genre Macrobrachium ne soient pas considérées sensibles par le code et le manuel de l’OMSA (en l’état actuel des connaissances scientifiques), il apparait opportun de déclarer l’île de Tahiti comme étant infectée par le Nodavirus de Macrobrachium rosenbergii, agent de la maladie des queues blanches.
La modification de l’arrêté CM du 10 septembre 2015 décidée par le conseil des ministres a pour objectif de règlementer le transport interinsulaire des chevrettes et de limiter tant que faire se peut la dissémination de la maladie. En effet, un risque pour les 16 espèces locales de chevrettes, dont certaines endémiques, ne peut être écarté.
À la suite de ces modifications, le transport de chevrettes au départ de Tahiti vers toute autre île de la Polynésie française sera subordonné à la délivrance d’une autorisation de transport interinsulaire par la DBS. Cette autorisation pourra être délivrée aux établissements agréés ou à l’issue d’une inspection ou d’un traitement garantissant que les chevrettes destinées au transport sont insusceptibles de véhiculer la maladie des queues blanches.
Dans le cadre de la surveillance biologique du territoire, la direction des ressources marines (DRM) a procédé à des prélèvements de chevrettes sauvages d’eau douce sur Tahiti. Les résultats de ces tests mettent en évidence la présence du Nodavirus de Macrobrachium rosenbergii, agent de la maladie des queues blanches, maladie à déclaration obligatoire.
À ce stade, aucun épisode de maladie n’a été détecté. Des investigations seront donc diligentées par la direction de la biosécurité (DBS) en 2023 pour évaluer le degré de circulation de ce virus sur Tahiti et Moorea (îles ayant fait l’objet de culture de Macrobrachium rosenbergii précédemment).
Bien que les chevrettes locales du genre Macrobrachium ne soient pas considérées sensibles par le code et le manuel de l’OMSA (en l’état actuel des connaissances scientifiques), il apparait opportun de déclarer l’île de Tahiti comme étant infectée par le Nodavirus de Macrobrachium rosenbergii, agent de la maladie des queues blanches.
La modification de l’arrêté CM du 10 septembre 2015 décidée par le conseil des ministres a pour objectif de règlementer le transport interinsulaire des chevrettes et de limiter tant que faire se peut la dissémination de la maladie. En effet, un risque pour les 16 espèces locales de chevrettes, dont certaines endémiques, ne peut être écarté.
À la suite de ces modifications, le transport de chevrettes au départ de Tahiti vers toute autre île de la Polynésie française sera subordonné à la délivrance d’une autorisation de transport interinsulaire par la DBS. Cette autorisation pourra être délivrée aux établissements agréés ou à l’issue d’une inspection ou d’un traitement garantissant que les chevrettes destinées au transport sont insusceptibles de véhiculer la maladie des queues blanches.