Laurent et Meherio Para sont portés disparus en mer depuis mardi dernier. Ce lundi, la famille a décidé de financer la poursuite des recherches et fait un appel aux dons.
PAPEETE, 14 novembre 2016 - Les recherches conduites pour retrouver Laurent et Meherio Para sont poursuivies sur moyens privés, depuis lundi matin. La famille fait un appel aux dons.
Depuis dimanche soir, une rumeur circule, véhiculée sur les réseaux sociaux, prétendant que Laurent et Meherio Para auraient été retrouvés au sud-est de Tahiti par un thonier dans l’après-midi et qu’ils seraient depuis maintenus en observation au centre hospitalier de Taaone. L’information est fausse.
Les recherches pour retrouver les deux naufragés, disparus mardi dernier entre Huahine et Maiao sur leur poti marara orange et blanc à coque verte, ont cessé ce dimanche matin "après quatre jours particulièrement intensifs de mobilisation des moyens", insistait dimanche Clément Jacquemin, l’administrateur en chef des affaires maritimes et directeur du JRCC. Le centre de coordination de sauvetage aéro-maritime (JRCC) assure avoir organisé, entre mercredi et samedi derniers, le passage au "peigne fin" d’une zone maritime d’environ 70 000 km2, scrutés pendant quatre jours depuis le ciel dans des conditions météorologiques idéales, par beau temps et mer calme, avec l’appui de moyens radars performants. Les 55 heures de recherches aériennes n’auront rien donné. Les deux naufragés demeurent portés disparus.
"On garde l’espoir. On a la foi."
Depuis lundi, les proches des disparus financent sur fonds propres la poursuite de recherches aéroportées, avec le secours d’un avion privé et de pilotes bénévoles. Deux thoniers et plusieurs poti marara participent également à ces recherches. Un appel aux dons est lancé pour participer à l’approvisionnement en carburants des moyens nautiques et à la location de l'avion. La commune de Teva i Uta relaye cet appel à la solidarité sur sa page Facebook. La municipalité a aussi installé une urne au bureau de l’état civil de la mairie de Mataiea pour recueillir les dons.
Car du côté de la famille, l’espoir demeure. Le poti marara Rahu Mohe Vai est un navire homologué pour la pêche en haute mer, c’est-à-dire pratiquement insubmersible. Ses réserves de carburant étaient pleines lorsqu’il a quitté Huahine, mardi matin. Son moteur "est impeccable", assure Robert Para. "J’ai confiance au bateau. Pour le faire couler, il aurait fallu lui retirer les bouchons et mettre un chargement de 2 tonnes à l’intérieur : il y a de la mousse sur les parois et un réservoir de 400 litres", insiste le père des disparus. "Pour qu’il coule, il aurait fallu qu’il explose. Mais dans ce cas on aurait repéré des débris", remarque-t-il aussi en soulignant que la famille "n’envisage pas cette hypothèse : pour nous, ils sont toujours vivants, à la dérive, fatigués. On essaie de se concentrer sur nos recherches. On garde l’espoir. On a la foi".
"Aujourd’hui, demain, dans un mois : pour nous tant que l’on ne retrouve pas de trace, ils sont vivants. Il n’y aura pas de deuil jusqu’à ce jour", insiste Robert Para.
Depuis dimanche soir, une rumeur circule, véhiculée sur les réseaux sociaux, prétendant que Laurent et Meherio Para auraient été retrouvés au sud-est de Tahiti par un thonier dans l’après-midi et qu’ils seraient depuis maintenus en observation au centre hospitalier de Taaone. L’information est fausse.
Les recherches pour retrouver les deux naufragés, disparus mardi dernier entre Huahine et Maiao sur leur poti marara orange et blanc à coque verte, ont cessé ce dimanche matin "après quatre jours particulièrement intensifs de mobilisation des moyens", insistait dimanche Clément Jacquemin, l’administrateur en chef des affaires maritimes et directeur du JRCC. Le centre de coordination de sauvetage aéro-maritime (JRCC) assure avoir organisé, entre mercredi et samedi derniers, le passage au "peigne fin" d’une zone maritime d’environ 70 000 km2, scrutés pendant quatre jours depuis le ciel dans des conditions météorologiques idéales, par beau temps et mer calme, avec l’appui de moyens radars performants. Les 55 heures de recherches aériennes n’auront rien donné. Les deux naufragés demeurent portés disparus.
"On garde l’espoir. On a la foi."
Depuis lundi, les proches des disparus financent sur fonds propres la poursuite de recherches aéroportées, avec le secours d’un avion privé et de pilotes bénévoles. Deux thoniers et plusieurs poti marara participent également à ces recherches. Un appel aux dons est lancé pour participer à l’approvisionnement en carburants des moyens nautiques et à la location de l'avion. La commune de Teva i Uta relaye cet appel à la solidarité sur sa page Facebook. La municipalité a aussi installé une urne au bureau de l’état civil de la mairie de Mataiea pour recueillir les dons.
Car du côté de la famille, l’espoir demeure. Le poti marara Rahu Mohe Vai est un navire homologué pour la pêche en haute mer, c’est-à-dire pratiquement insubmersible. Ses réserves de carburant étaient pleines lorsqu’il a quitté Huahine, mardi matin. Son moteur "est impeccable", assure Robert Para. "J’ai confiance au bateau. Pour le faire couler, il aurait fallu lui retirer les bouchons et mettre un chargement de 2 tonnes à l’intérieur : il y a de la mousse sur les parois et un réservoir de 400 litres", insiste le père des disparus. "Pour qu’il coule, il aurait fallu qu’il explose. Mais dans ce cas on aurait repéré des débris", remarque-t-il aussi en soulignant que la famille "n’envisage pas cette hypothèse : pour nous, ils sont toujours vivants, à la dérive, fatigués. On essaie de se concentrer sur nos recherches. On garde l’espoir. On a la foi".
"Aujourd’hui, demain, dans un mois : pour nous tant que l’on ne retrouve pas de trace, ils sont vivants. Il n’y aura pas de deuil jusqu’à ce jour", insiste Robert Para.