PAPEETE, le 27 octobre 2014 - A 80 ans, Paul Yeou Chichong , figure marquante du patrimoine économique local n’a jamais cessé de travailler. Homme d’affaires, homme de culture, homme de bien, il partage son temps entre son engagement professionnel, sa passion pour la peinture et sa participation à des oeuvres caritatives.
Nous avons voulu mieux comprendre ce personnage aux multiples facettes. Il nous a accordé un long entretien à la faveur duquel il s’est exprimé sur ses affaires, sur sa très vaste collection de tableaux de maîtres et sur l’attention qu’il porte aux personnes vulnérables. Il nous a décrit une vie de conquête et le labeur, comment, parti de rien où de peu de choses, il est parvenu à construire la puissance financière que tout le monde lui connaît. Il a parlé de ses réussites, mais aussi de ses échecs. Il a évoqué avec une réelle tristesse la douleur d’un enfant disparu, les souffrances du handicap, les raisons intimes qui ont motivé ses actions en faveur des organismes sociaux.
Enfin, le diplômé de HEC a donné son avis sur la situation économique du Pays et développé quelques idées pour la relance du tourisme.
Nous avons voulu mieux comprendre ce personnage aux multiples facettes. Il nous a accordé un long entretien à la faveur duquel il s’est exprimé sur ses affaires, sur sa très vaste collection de tableaux de maîtres et sur l’attention qu’il porte aux personnes vulnérables. Il nous a décrit une vie de conquête et le labeur, comment, parti de rien où de peu de choses, il est parvenu à construire la puissance financière que tout le monde lui connaît. Il a parlé de ses réussites, mais aussi de ses échecs. Il a évoqué avec une réelle tristesse la douleur d’un enfant disparu, les souffrances du handicap, les raisons intimes qui ont motivé ses actions en faveur des organismes sociaux.
Enfin, le diplômé de HEC a donné son avis sur la situation économique du Pays et développé quelques idées pour la relance du tourisme.
Il est 11 heures précises, l’interview commence et les premières paroles de Paul Yeou Chichong vont à son père, un papa d'origine hakka (sud de la Chine) qui est arrivé à Tahiti au début du siècle dernier sans un sou en poche, qui n’a jamais pu apprendre le français, mais qui a su dignement mener son commerce et élever sa famille. En 52 le jeune Paul Yeou part faire ses études à Paris et revient 7 ans plus tard avec un diplôme HEC en poche. En 63 il crée et dirige l’agence générale d’Assurance UAP à Papeete. C’est le début d’une longue carrière dans les affaires, dont la plupart vont être fructueuses, voire très fructueuses, en particuliers dans le secteur automobile avec SODIVA. Il a créé ou acheté de nombreuses entreprises comme Cannon center ( Bureautique), Chimecal, Fitec (Fiduciaire d’expertise-comptable), STAM (menuiserie), Interoute, il a été administrateur de la Banque de Tahiti, et possède des parts dans les hôtels Beachcomber, ainsi que quelques sociétés immobilières.
L’homme d’affaires choisit cependant d’évoquer en premier lieu ce qu’il définit lui-même comme étant une « erreur monumentale », l’achat du groupe de presse Media Polynésie (la Dépêche) à Hersant, qu’il acquiert avec Richard Bailey et Marc Collins ( SCI Chin Foo) en 2012 pour le revendre 18 mois plus tard. « Il fallait sans arrêt réinjecter de l’argent ! Alors on a dit ça suffit ! Et on a revendu…à n’importe quel prix ! » s’exclame-t-il avant de confier que son principal associé et lui-même ont perdu plus de 145 Millions chacun dans cette affaire.
L’homme d’affaires choisit cependant d’évoquer en premier lieu ce qu’il définit lui-même comme étant une « erreur monumentale », l’achat du groupe de presse Media Polynésie (la Dépêche) à Hersant, qu’il acquiert avec Richard Bailey et Marc Collins ( SCI Chin Foo) en 2012 pour le revendre 18 mois plus tard. « Il fallait sans arrêt réinjecter de l’argent ! Alors on a dit ça suffit ! Et on a revendu…à n’importe quel prix ! » s’exclame-t-il avant de confier que son principal associé et lui-même ont perdu plus de 145 Millions chacun dans cette affaire.
L'homme d'affaire
Dans le bureau, la photo d'une des premières voitures "écolo", une Renault qui carburait au coco
Le marché automobile
Pour le PDG de SODIVA, le secteur automobile a réellement besoin d’un coup de pouce.
« Pour faire venir les voitures à Tahiti, il faut payer le transport, qui coute très cher. Ensuite il faut payer 40 % de taxes, la plupart des concessionnaires ne s’en sortent plus ! ». Pour Paul Y. Chichong, il faut alléger ces taxes : « pendant une période, le temps que la crise soit terminée, sinon, le marché risque de s’écrouler ! » plaide-t-il.
Il se dit également favorable à la prime à la casse et souhaiterait une détaxe sur les voitures électriques.
A ce sujet, l’homme d’affaire s’interroge sur le fait que le gouvernement ait détaxé les voitures hybrides et pas les voitures tout-électriques.
La voiture électrique lui semble parfaitement adaptée à Tahiti, « surtout lorsque l’on s'équipe d' une installation solaire sur son garage, pour éviter que cela ne coûte trop cher. La voiture électrique est écologique, propre, silencieuse, elle a une autonomie de 150 km ce qui est suffisant pour Tahiti. » Au détour de la conversation, Paul Yeou Chichong, nous confie qu’il fait venir la première Tesla sur le territoire.
L’économie, le tourisme
Paul Y.Chichong a investi dans de nombreuses entreprises liées au tourisme. Le diplômé d’HEC considère que la relance économique du pays passe par un redémarrage significatif du tourisme.
« J’ai une suggestion pour faire venir 400 000 touristes, » explique-t-il. « C’est une idée que j'ai suggéré à Madame la Consule de France à Hawaii et au Gouverneur lorsque je les ai rencontré. Il faut faire venir les touristes américains, les touristes chinois ne viendront pas ici, c’est trop loin, trop cher, ils vont en France. Il y a 8 millions de touristes qui vont à Honolulu. Imaginons que 5 % de ces touristes, soit 400 000, viennent à Tahiti. Pour cela, il faut créer un « Polynesian Tour », ou « Maohi Tour », un circuit qui partirait de Honolulu et qui ferait un quadrilatère : Honolulu-Marquises, Ile de Pâques, Auckland et Tahiti- Bora Bora. Si on propose une offre comme cela aux touristes américains qui vont à Honolulu, et que seulement 5% le prennent, on aura les 400 000. Ce sont des gens riches, il faut proposer des croisières en bateau ou des packages "avion + hôtel" . Actuellement, on annonce des chiffres faramineux, mais on n’a pas d’offre. Il faut aller chercher les touristes à Hawaï ! »
Pour l’homme d’affaires, le Mahana Beach est un « bon coup », « si on arrive à le faire, ça crée de l’emploi, et tout, mais après il faut les remplir ces hôtels, donc il faut trouver un moyen pour faire venir les touristes. »
Pour Paul Y. Chichong, la promotion du tourisme est mal organisée en Polynésie. Il estime que « Tahiti Tourisme ne sert à rien » et dénonce le double emploi de la direction du tourisme et du GIE. « 1,6 milliards de budget, pour quel résultat ? » déplore-t-il. « Il vaut mieux utiliser ces budgets pour offrir des cadeaux à la descente des avions et des bateaux ! A Honolulu, on leur donne un tas de choses et on leur fait crier « Aloha ! ». Les touristes sont immédiatement dans l’ambiance, heureux. Le Gie Tahiti Tourisme doit être bénévole, comme à l’époque des syndicats d’initiative. A l’époque des syndicats d’initiative nous étions tous bénévoles, nous avions des réunions 2 fois par mois, et il y avait quasiment autant de touristes que maintenant ! » (…) « C’est comme le CESC, le Haut conseil, tout ces organismes de conseil, ça coûte cher et ça ne sert à rien," poursuit-il. "Je trouve que ici, on n’est pas assez altruiste, pourquoi ne pas essayer de trouver des gens, des retraités qui acceptent de donner des conseils gratuitement pour relancer le pays, au moins pendant la crise. Une fois la crise passée, on fait repartir tout ça, car il faut pousser à la consommation et à l’investissement. Il nous faut une ambiance optimiste, il faut que la confiance revienne » conclut-il.
L’environnement : faire payer les pollueurs.
Pour Paul Y. Chichong, il faut appliquer le principe du pollueur payeur. « Quand on va à l’ONU, il faut parler de nos îles qui vont disparaître, et obtenir des pays pollueurs qu’ils payent pour nous aider à lutter contre la montée des eaux. Les grands Pays pollueurs devraient, très facilement, nous donner quelques millions d’euros par an, à titre de provisions annuelles, en prévision de la montée des eaux qui engloutira nos îles plates. Nous, nous ne sommes pas des pollueurs, nous sommes des victimes».
Nous faisons un tour d’horizon de 51 ans d’affaires, d’investissements, de créations d’entreprises…des activités qui ont généré au fil des ans des centaines d’emplois, avant d’entamer une autre facette de Paul Y. Chichong : le collectionneur d’art.
Pour le PDG de SODIVA, le secteur automobile a réellement besoin d’un coup de pouce.
« Pour faire venir les voitures à Tahiti, il faut payer le transport, qui coute très cher. Ensuite il faut payer 40 % de taxes, la plupart des concessionnaires ne s’en sortent plus ! ». Pour Paul Y. Chichong, il faut alléger ces taxes : « pendant une période, le temps que la crise soit terminée, sinon, le marché risque de s’écrouler ! » plaide-t-il.
Il se dit également favorable à la prime à la casse et souhaiterait une détaxe sur les voitures électriques.
A ce sujet, l’homme d’affaire s’interroge sur le fait que le gouvernement ait détaxé les voitures hybrides et pas les voitures tout-électriques.
La voiture électrique lui semble parfaitement adaptée à Tahiti, « surtout lorsque l’on s'équipe d' une installation solaire sur son garage, pour éviter que cela ne coûte trop cher. La voiture électrique est écologique, propre, silencieuse, elle a une autonomie de 150 km ce qui est suffisant pour Tahiti. » Au détour de la conversation, Paul Yeou Chichong, nous confie qu’il fait venir la première Tesla sur le territoire.
L’économie, le tourisme
Paul Y.Chichong a investi dans de nombreuses entreprises liées au tourisme. Le diplômé d’HEC considère que la relance économique du pays passe par un redémarrage significatif du tourisme.
« J’ai une suggestion pour faire venir 400 000 touristes, » explique-t-il. « C’est une idée que j'ai suggéré à Madame la Consule de France à Hawaii et au Gouverneur lorsque je les ai rencontré. Il faut faire venir les touristes américains, les touristes chinois ne viendront pas ici, c’est trop loin, trop cher, ils vont en France. Il y a 8 millions de touristes qui vont à Honolulu. Imaginons que 5 % de ces touristes, soit 400 000, viennent à Tahiti. Pour cela, il faut créer un « Polynesian Tour », ou « Maohi Tour », un circuit qui partirait de Honolulu et qui ferait un quadrilatère : Honolulu-Marquises, Ile de Pâques, Auckland et Tahiti- Bora Bora. Si on propose une offre comme cela aux touristes américains qui vont à Honolulu, et que seulement 5% le prennent, on aura les 400 000. Ce sont des gens riches, il faut proposer des croisières en bateau ou des packages "avion + hôtel" . Actuellement, on annonce des chiffres faramineux, mais on n’a pas d’offre. Il faut aller chercher les touristes à Hawaï ! »
Pour l’homme d’affaires, le Mahana Beach est un « bon coup », « si on arrive à le faire, ça crée de l’emploi, et tout, mais après il faut les remplir ces hôtels, donc il faut trouver un moyen pour faire venir les touristes. »
Pour Paul Y. Chichong, la promotion du tourisme est mal organisée en Polynésie. Il estime que « Tahiti Tourisme ne sert à rien » et dénonce le double emploi de la direction du tourisme et du GIE. « 1,6 milliards de budget, pour quel résultat ? » déplore-t-il. « Il vaut mieux utiliser ces budgets pour offrir des cadeaux à la descente des avions et des bateaux ! A Honolulu, on leur donne un tas de choses et on leur fait crier « Aloha ! ». Les touristes sont immédiatement dans l’ambiance, heureux. Le Gie Tahiti Tourisme doit être bénévole, comme à l’époque des syndicats d’initiative. A l’époque des syndicats d’initiative nous étions tous bénévoles, nous avions des réunions 2 fois par mois, et il y avait quasiment autant de touristes que maintenant ! » (…) « C’est comme le CESC, le Haut conseil, tout ces organismes de conseil, ça coûte cher et ça ne sert à rien," poursuit-il. "Je trouve que ici, on n’est pas assez altruiste, pourquoi ne pas essayer de trouver des gens, des retraités qui acceptent de donner des conseils gratuitement pour relancer le pays, au moins pendant la crise. Une fois la crise passée, on fait repartir tout ça, car il faut pousser à la consommation et à l’investissement. Il nous faut une ambiance optimiste, il faut que la confiance revienne » conclut-il.
L’environnement : faire payer les pollueurs.
Pour Paul Y. Chichong, il faut appliquer le principe du pollueur payeur. « Quand on va à l’ONU, il faut parler de nos îles qui vont disparaître, et obtenir des pays pollueurs qu’ils payent pour nous aider à lutter contre la montée des eaux. Les grands Pays pollueurs devraient, très facilement, nous donner quelques millions d’euros par an, à titre de provisions annuelles, en prévision de la montée des eaux qui engloutira nos îles plates. Nous, nous ne sommes pas des pollueurs, nous sommes des victimes».
Nous faisons un tour d’horizon de 51 ans d’affaires, d’investissements, de créations d’entreprises…des activités qui ont généré au fil des ans des centaines d’emplois, avant d’entamer une autre facette de Paul Y. Chichong : le collectionneur d’art.
L'homme d'art
Les Œuvres d’art
L’homme qui nourrit une véritable passion pour la peinture possède 350 œuvres « Lorsque j’ai gagné mon premier million en 1970, j’ai acheté des tableaux. D’autres achètent des maisons, de belles voitures, moi j’ai acheté des tableaux. J’ai commencé par acquérir trois oeuvres : un Gauguin, un Renoir, un Utrillo. Pendant des années je suis resté avec ces 3 tableaux, j’étais dans le business, je n’avais pas le temps, c’est tout un travail, il faut lire les biographies, et se lever à 2 ou 3 heures du matin pour participer aux enchères chez Drouot Sotheby, Christie’s, à New York, Genève. J’ai bien vendu mes 3 premiers tableaux, et j’ai gagné plein de sous - j’aurai pu prendre ma retraite-, mais j’ai acheté 10 fois plus après. Après c’est devenu une passion, aujourd’hui, je connais la cote de tous les peintres, 44 ans après je possède 350 tableaux».
Le tableau le plus ancien que possède Paul Yeou Chichong date du 16ème siècle, il appartient à la peinture flamande, il s’agit d’un Bruegel. Il a investit dans toutes les grandes époques qui ont marqué l’histoire de l’art : le pré-impressionnisme, avec Courbet ou Corot, l’impressionnisme, avec des tableaux datant de 1870-1900, des Renoir, des Pissarro, Caillebotte,le post-impressionnisme avec Gauguin, Vlaminck, Matisse …l’amateur d’art est érudit et se lance dans l’énonciation de dizaines de noms plus prestigieux les uns que les autres, on traverse les périodes avec un point de repère : les peintres francophones ou des peintres qui sont venus s’installer en France, d’origine Russe ou encore Espagnole : Pascin, Chagall, Kandinsky, Picasso, Dali, Miro, Picabia, Magritte, Delvaux, Max Ernst. Mais ses choix ne s’arrêtent pas à la peinture classique, le collectionneur a également acquis des oeuvres contemporaines, le pop art, avec des Warhol, des Litchenstein, Keith Harring, Pollock. Actuellement, selon lui, les deux domaines en pointe pour le collectionneur, c’est le street art et l’aborigène d’Australie.
Mais une partie de cette imposante collection ne se trouve pas sur le territoire, regrette le collectionneur. En effet, il y a quelques temps, la taxe sur l’importation d’oeuvres d’art est passée de 2 à 22 %, ce qui a découragé bon nombre de collectionneurs locaux. Les œuvres sont conservées à l’étranger ou prêtées à des musées.
L’homme qui nourrit une véritable passion pour la peinture possède 350 œuvres « Lorsque j’ai gagné mon premier million en 1970, j’ai acheté des tableaux. D’autres achètent des maisons, de belles voitures, moi j’ai acheté des tableaux. J’ai commencé par acquérir trois oeuvres : un Gauguin, un Renoir, un Utrillo. Pendant des années je suis resté avec ces 3 tableaux, j’étais dans le business, je n’avais pas le temps, c’est tout un travail, il faut lire les biographies, et se lever à 2 ou 3 heures du matin pour participer aux enchères chez Drouot Sotheby, Christie’s, à New York, Genève. J’ai bien vendu mes 3 premiers tableaux, et j’ai gagné plein de sous - j’aurai pu prendre ma retraite-, mais j’ai acheté 10 fois plus après. Après c’est devenu une passion, aujourd’hui, je connais la cote de tous les peintres, 44 ans après je possède 350 tableaux».
Le tableau le plus ancien que possède Paul Yeou Chichong date du 16ème siècle, il appartient à la peinture flamande, il s’agit d’un Bruegel. Il a investit dans toutes les grandes époques qui ont marqué l’histoire de l’art : le pré-impressionnisme, avec Courbet ou Corot, l’impressionnisme, avec des tableaux datant de 1870-1900, des Renoir, des Pissarro, Caillebotte,le post-impressionnisme avec Gauguin, Vlaminck, Matisse …l’amateur d’art est érudit et se lance dans l’énonciation de dizaines de noms plus prestigieux les uns que les autres, on traverse les périodes avec un point de repère : les peintres francophones ou des peintres qui sont venus s’installer en France, d’origine Russe ou encore Espagnole : Pascin, Chagall, Kandinsky, Picasso, Dali, Miro, Picabia, Magritte, Delvaux, Max Ernst. Mais ses choix ne s’arrêtent pas à la peinture classique, le collectionneur a également acquis des oeuvres contemporaines, le pop art, avec des Warhol, des Litchenstein, Keith Harring, Pollock. Actuellement, selon lui, les deux domaines en pointe pour le collectionneur, c’est le street art et l’aborigène d’Australie.
Mais une partie de cette imposante collection ne se trouve pas sur le territoire, regrette le collectionneur. En effet, il y a quelques temps, la taxe sur l’importation d’oeuvres d’art est passée de 2 à 22 %, ce qui a découragé bon nombre de collectionneurs locaux. Les œuvres sont conservées à l’étranger ou prêtées à des musées.
L'homme de coeur
Le 14 août dernier, Thierry Figuri et Gilles Bonvarlet remettaient les clefs à la Directrice du foyer et au Président de l’association Mr Manutea Gay
Les œuvres sociales
Paul Y. Chichong s’engage dans de nombreuses oeuvres sociales, notamment en faveur de centres sociaux ou de foyers d’accueil d’handicapés. Père d’un enfant handicapé aujourd’hui décédé, il comprend la charge que cela représente pour les familles, et souhaite les aider. Il nous parle avec beaucoup d’émotion de ce premier garçon disparu, malgré les efforts et les moyens qu’il a déployés. « Il faut constamment une personne pour s’occuper d’enfants handicapés, il n’existe ici que peu de structures pour aider ces familles en Polynésie, je comprends particulièrement ces problèmes, et du coup, je fais tout ce que je peux pour les aider. » Paul Y. Chichong donne des voitures, qu’il paye de sa poche, à des associations qui aident les enfants handicapés ou qui prennent en charge les enfances difficiles.
Il faut toujours rester actif
S’il vend un certain nombre d’affaires, Paul Y. Chichong estime que pour garder la santé il faut rester actif. « Lorsqu’on a travaillé toute sa vie, il ne faut pas s’arrêter, sinon… », prévient-il, avant de préciser :
« Il y a trois projets que je souhaite encore réaliser:
• Ecrire le livre de ma vie et celle de ma famille
• Monter un musée public
• Me consacrer à mes actions en faveur des handicapés, et des femmes en détresse. »
Paul Y. Chichong s’engage dans de nombreuses oeuvres sociales, notamment en faveur de centres sociaux ou de foyers d’accueil d’handicapés. Père d’un enfant handicapé aujourd’hui décédé, il comprend la charge que cela représente pour les familles, et souhaite les aider. Il nous parle avec beaucoup d’émotion de ce premier garçon disparu, malgré les efforts et les moyens qu’il a déployés. « Il faut constamment une personne pour s’occuper d’enfants handicapés, il n’existe ici que peu de structures pour aider ces familles en Polynésie, je comprends particulièrement ces problèmes, et du coup, je fais tout ce que je peux pour les aider. » Paul Y. Chichong donne des voitures, qu’il paye de sa poche, à des associations qui aident les enfants handicapés ou qui prennent en charge les enfances difficiles.
Il faut toujours rester actif
S’il vend un certain nombre d’affaires, Paul Y. Chichong estime que pour garder la santé il faut rester actif. « Lorsqu’on a travaillé toute sa vie, il ne faut pas s’arrêter, sinon… », prévient-il, avant de préciser :
« Il y a trois projets que je souhaite encore réaliser:
• Ecrire le livre de ma vie et celle de ma famille
• Monter un musée public
• Me consacrer à mes actions en faveur des handicapés, et des femmes en détresse. »