Port de pêche : vers une amélioration des services


Durant la période de 2011 à 2013, le port de pêche, sis à Fare Ute, a connu des aménagements dans ses infrastructures et son mode de fonctionnement. Une nouvelle tour à glace, ou encore l’informatisation du port, les efforts consentis visent à fournir un meilleur rendement et un service de qualité envers les usagers du port et, en final, les consommateurs.

La politique de développement menée dans le secteur de la pêche par le ministère de Temauri Foster a débuté en 2011 et devraient s’achever cette année. Pour ce faire, le ministre avait retenu trois projets : l’informatisation du port de pêche, l’acquisition d’une nouvelle tour de glace et l’installation de panneaux photovoltaïques.

L’informatisation du port de pêche 

Jusqu’ici, la gestion des données relatifs à la filière palangrière, se déroulaient sans réels statistiques fiables. Il paraissant difficile pour les divers services gestionnaires d’avoir un suivi réel des encours des clients, ainsi que des flux de produits et financiers entre les différents partenaires de l’activité du port, de manière claire et efficace. L’informatisation était donc nécessaire.

De nouveaux outils informatiques ont été installés lesquels permettent d’enregistrer en temps réel les pesées et les achats mais pas seulement.  Une gestion efficace des relations commerciales entre le gestionnaire du port de pêche et les clients. De nouvelles balances en réseau et des bornes de saisies électroniques ont également été mis en place.

La vente à la criée est concernée par cette informatisation. En effet, les enchères sont désormais affichées en directe sur un écran et les mareyeurs valident leurs achats en cliquant simplement sur une télécommande. Les transactions effectuées au moment de la criée sont acquises automatiquement et la disponibilité est immédiate. Cela est rendu possible grâce à un logiciel spécialement adapté pour les halles de criées. La traçabilité des produits depuis leurs débarquements des navires jusqu’au stockage dans les ateliers est assurée.

Il serait aussi question de la création d’une caisse de paiement rapide et qui sera gérée par la Société du Port de Pêche de Papeete, la S3P. Sa mise en place aura pour effet le paiement immédiat des armateurs à partir d’un compte d’achat crédité au préalable par les mareyeurs.

Une troisième tour à glace

Face à l’augmentation des besoins en glace-paillettes des navires de pêche, la S3P vient de se doter d’une tour à glace supplémentaire. Les deux premières ont été mises en service en 1994 et 2004 et ont une capacité de production variant entre 2 et 24 tonnes par jour. La demande en glace des navires se situent aux alentours de 5 à 10 tonnes quotidiennes. Dans l’objectif de poursuivre les efforts en terme de services vis-à-vis des usagers du port de pêche, il a donc été décidé l’achat d’une nouvelle tour. Financée par le Pays à hauteur de 70 millions de FCFP, elle peut produire 18 tonnes de glace par jour pour une capacité de stockage de 15 tonnes. Elle est située sur le quai numéro 2 du port de pêche.

L’équipement photovoltaïque

Enfin, la troisième grande amélioration concerne la  fourniture en énergie solaire. La décision d’une meilleure maitrise  est intervenue après une chasse aux gaspillages et le poste de dépense lié à l’électricité figurait parmi les plus onéreuses : 47 millions de FCFP par an. La raison majeure de cette surconsommation : Les tours à glace engloutissent, à elles seules, près de la moitié de l’énergie.

Afin de réduire cette facture trop élevée, le ministère de la pêche a signé le 5 février dernier, un avis d’appels d’offres pour faire poser les premiers panneaux photovoltaïques sur le toit de l’immeuble du port de pêche. Ils alimenteront les services administratifs.

Quelques semaines plus tard, en mars dernier, une nouvelle consultation a été lancée pour la mise en place d’un second toit photovoltaïque destiné à l’alimentation de la troisième tour à glace. L’économie attendue serait de 6%. Une fois les deux toits installés, la facture annuelle devrait afficher une économie de 7,5 millions de FCFP, soit donc une baisse significative de 15 %.

Selon le ministère de la pêche, « en dépit d’une conjoncture difficile, le secteur de la pêche (…) connaît une embellie certaine, principalement sur les résultats à l’export. En 2011, la production palangrière s’élevait à 5746 tonnes pour 892 tonnes de produits exportés pour un montant de 661 millions de FCFP. » L’an dernier, la production en cours d’évaluation était estimée à 6300 tonnes pour 1535 tonnes exportées, ce qui représente un chiffre d’affaires de plus d’un milliard. En même temps, les produits halieutiques vendus à la criée a également progressé en 2011 par rapport à deux années auparavant : 315,8 tonnes contre 189.

Le challenge est double puisque toutes ces améliorations doivent répondre aux éléments suivants : innover les services rendus aux usagers du port et réduire le coût de fonctionnement de la S3P.

TP

Te ūahu nō te mau poti ‘ā’ahi : ha’amaura’a i te mau rāve’a ‘āpī

I teie mahana piti 16 nō ‘ēperera, ‘ua tītau te fa’atere hau i te pae o te moana o Temauri Foster tāne, īa te mau pāpa’i ve’a. Te tumu : te vauvaura’a ïa i te tahi mau ‘ōpuara’a fa’a’ōhiera’a i te terera’a ‘ohipa o te taiete e hāpa’o nei i te ūahu nō te mau poti ‘ā’ahi (o te pi’i ato’a hia  S3P), i Fare ‘ute a’e ra. A tahi, ‘ua tāmau hia te tahi rēni roro uira huru ātea i roto i te mau piha ‘ohipa o te taiete S3P. ‘e huru fa’anahora’a teie o te nehenehe e fa’a’ōhie i te mau tāpa’ora’a o te mau tane ī’a e ō nei i Fare ‘Ute. Hō’ē ā huru nō te mau ho’ora’a ‘e te fāito ī’a e riro ana i te mau ‘ona. A tahi roa hō’ē fa’anahora’a mai i teie te huru a tupu ai i taua vāhi nei.

 Te piti o te ‘ōpuara’a : te ho’ora’a mai i te tahi māteni  hamanira’a pape pa’ari hu’ahu’a. E piti māteni mai te reira o te tere noa ra, terā ra, te rahi noa mai ra te mau anira’a a te mau ‘ona pahi. Ua ra’e roa hia i te fāito  5 tae atu i ni’a i te 10 tane pape pa’ari hu’ahu’a e tītau hia ana e te mau hoani. Ma te ho’o mai i te tahi māteni ‘āpī, e rāve’a te reira nō te pāhono i te anira’a rau. E nehenehe ato’a e ‘āfa’i  i nā māteni to’opiti mātāmua i roto i te tahi hi’opo’ara’a arai.

‘E te toru o te ‘ōpuara’a : te mau paruai ‘apura’a  ito mahana. ‘Ua fēruri te fa’atere hau i te fa’a’ohipa i te reira nō te moni rahi o te uira. I roto noa i te matahiti hō’ē, hau atu i te 45 mīrioni farāne te moni i pau. Ma te fa’a’ohipara’a i teie rāvera’a, e topa roa mai te moni aufau i ni’a i te fāito 15 i ni’a i te hanere. ‘E ‘ere i te mea iti. Nā teie ato’a mau paruai e ‘ōpere haere i te uira nā roto i te mau piha ‘ohipa a te S3P, tae noa ato’a atu nō te māteni ‘ōpera’a pape pa’ari hu’ahu’a ‘āpī.

TP

Rédigé par TP le Mercredi 17 Avril 2013 à 13:54 | Lu 589 fois