Le port de Papeete
PAPEETE, mercredi 12 juin 2013 – La déclaration faite par Marcel Tuihani Jr. au sujet du port autonome et de son directeur général avait des accents de mise en cause, lors de la conférence de presse donnée à la Présidence, en début d’après-midi.
Au sujet de la présence de rats sur la plateforme portuaire de Papeete, c’est en ces termes que le porte-parole du gouvernement a semblé pointer du doigt la responsabilité de Mario Banner : "D’éléments remontés par le ministère tout porte à croire que nous devons être très vigilants sur le fonctionnement de l’établissement. Le directeur devra répondre de sa gestion et de constats effectués sur la plateforme. Le centre de tri de Papeete par exemple est dans une situation critique. Des containers partent en embarquant des espèces à quatre pattes qui ne sont pas très agréables ! On serait ainsi sur une « black list ». Aussi un contrôle rigoureux sera-t-il effectué par le ministère de tutelle [du port autonone] (…) son directeur devra apporter des précisions à certaines interrogations".
Et peu après, Marcel Tuihani de préciser qu’il y aurait donc "des rats entre autre" dans les containers de déchets triés qui quittent le port autonome. "Ce qui est important c’est que la responsabilité du port autonome est engagée dans la gestion de la plateforme portuaire et que les prestations doivent être garanties". Selon le porte-parole du gouvernement, "Fidji aurait refusé récemment l’arrivée d’un navire en provenance de Polynésie française" en raison de présence de rats.
"C’est moi qui ai soulevé cette question"
Contacté dans l’après-midi alors qu’il venait de terminer à l’instant un entretien téléphonique avec Bruno Marty, son ministre de tutelle, le directeur général du Port Autonome nous a affirmé : "Je suis d’autant plus à l’aise pour en parler que c’est moi qui ai soulevé cette question en suggérant que le sujet soit abordé le plus rapidement possible en Conseil des ministres. (…) Nous faisons un travail de fond à ce sujet depuis plus d’un an sur le port", a ajouté Mario Banner. "Ce problème-là, il faut le régler maintenant. Nous avons évoqué la question à deux ou trois reprises en Conseil d’administration l’année dernière, j’ai les comptes-rendus", a précisé celui qui était commissaire de Police, jusqu’à sa prise de fonction en mars 2011 et qui se trouve aujourd’hui fonctionnaire détaché, sous contrat jusqu’au 22 mars 2015.
De son côté, l’exploitant du centre de tri, également mis en cause indirectement par le porte-parole du gouvernement, se défend en indiquant faire un traitement contre les rongeurs et les nuisibles en général "tous les 15 jours. Mais le problème", relève la société exploitante, "c’est que traiter régulièrement à un endroit ne permettra jamais d’éradiquer la présence de rats sur port", lorsque les rongeurs débarquent probablement par dizaines avec les goélettes chargées de coprah arrivant des Tuamotu.
Au sujet de la présence de rats sur la plateforme portuaire de Papeete, c’est en ces termes que le porte-parole du gouvernement a semblé pointer du doigt la responsabilité de Mario Banner : "D’éléments remontés par le ministère tout porte à croire que nous devons être très vigilants sur le fonctionnement de l’établissement. Le directeur devra répondre de sa gestion et de constats effectués sur la plateforme. Le centre de tri de Papeete par exemple est dans une situation critique. Des containers partent en embarquant des espèces à quatre pattes qui ne sont pas très agréables ! On serait ainsi sur une « black list ». Aussi un contrôle rigoureux sera-t-il effectué par le ministère de tutelle [du port autonone] (…) son directeur devra apporter des précisions à certaines interrogations".
Et peu après, Marcel Tuihani de préciser qu’il y aurait donc "des rats entre autre" dans les containers de déchets triés qui quittent le port autonome. "Ce qui est important c’est que la responsabilité du port autonome est engagée dans la gestion de la plateforme portuaire et que les prestations doivent être garanties". Selon le porte-parole du gouvernement, "Fidji aurait refusé récemment l’arrivée d’un navire en provenance de Polynésie française" en raison de présence de rats.
"C’est moi qui ai soulevé cette question"
Contacté dans l’après-midi alors qu’il venait de terminer à l’instant un entretien téléphonique avec Bruno Marty, son ministre de tutelle, le directeur général du Port Autonome nous a affirmé : "Je suis d’autant plus à l’aise pour en parler que c’est moi qui ai soulevé cette question en suggérant que le sujet soit abordé le plus rapidement possible en Conseil des ministres. (…) Nous faisons un travail de fond à ce sujet depuis plus d’un an sur le port", a ajouté Mario Banner. "Ce problème-là, il faut le régler maintenant. Nous avons évoqué la question à deux ou trois reprises en Conseil d’administration l’année dernière, j’ai les comptes-rendus", a précisé celui qui était commissaire de Police, jusqu’à sa prise de fonction en mars 2011 et qui se trouve aujourd’hui fonctionnaire détaché, sous contrat jusqu’au 22 mars 2015.
De son côté, l’exploitant du centre de tri, également mis en cause indirectement par le porte-parole du gouvernement, se défend en indiquant faire un traitement contre les rongeurs et les nuisibles en général "tous les 15 jours. Mais le problème", relève la société exploitante, "c’est que traiter régulièrement à un endroit ne permettra jamais d’éradiquer la présence de rats sur port", lorsque les rongeurs débarquent probablement par dizaines avec les goélettes chargées de coprah arrivant des Tuamotu.