PAPEETE, 20 avril 2011 (AFP) - L’appel à manifester contre l’instabilité politique, lancé par les principales organisations patronales a été suivi par environ 1.600 personnes selon la police, 10.000 selon les organisateurs, mardi à Papeete, en Polynésie française, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les deux plus importants syndicats d’employeurs, le MEDEF Polynésie et la CGPME, ont été rejoints par trois syndicats de salariés et plusieurs organisations patronales et syndicales sectorielles, place Tarahoi, devant l’Assemblée de la Polynésie française.
En outre la plupart des commerçants de Papeete ont participé à "l’opération Papeete ville morte" baissant leur rideau de fer.
Ils dénoncent l’instabilité politique qui mine cette collectivité d’outre-mer depuis 2004. Après avoir renversé l’autonomiste Gaston Tong Sang par une motion de défiance le 1er avril, l’indépendantiste Oscar Temaru a formé le treizième gouvernement en sept ans.
Patrons et syndicats regrettent "l’absence de vision à long terme", la durée de vie des gouvernements locaux excédant rarement une année en raison des changements d’alliances à l’assemblée.
Les porte-parole des manifestants ont été reçus par les autorités de l’Etat puis par le vice-président du gouvernement local.
Cette manifestation a eu lieu au lendemain de l’ouverture du plus grand procès jamais tenu en Polynésie : une affaire d’emplois fictifs impliquant 87 prévenus, dont l’ancien président et actuel sénateur (DVD, ex-UMP) Gaston Flosse, deux députés, de nombreux maires et des personnalités syndicales.
M.L/sma
Les deux plus importants syndicats d’employeurs, le MEDEF Polynésie et la CGPME, ont été rejoints par trois syndicats de salariés et plusieurs organisations patronales et syndicales sectorielles, place Tarahoi, devant l’Assemblée de la Polynésie française.
En outre la plupart des commerçants de Papeete ont participé à "l’opération Papeete ville morte" baissant leur rideau de fer.
Ils dénoncent l’instabilité politique qui mine cette collectivité d’outre-mer depuis 2004. Après avoir renversé l’autonomiste Gaston Tong Sang par une motion de défiance le 1er avril, l’indépendantiste Oscar Temaru a formé le treizième gouvernement en sept ans.
Patrons et syndicats regrettent "l’absence de vision à long terme", la durée de vie des gouvernements locaux excédant rarement une année en raison des changements d’alliances à l’assemblée.
Les porte-parole des manifestants ont été reçus par les autorités de l’Etat puis par le vice-président du gouvernement local.
Cette manifestation a eu lieu au lendemain de l’ouverture du plus grand procès jamais tenu en Polynésie : une affaire d’emplois fictifs impliquant 87 prévenus, dont l’ancien président et actuel sénateur (DVD, ex-UMP) Gaston Flosse, deux députés, de nombreux maires et des personnalités syndicales.
M.L/sma