PAPEETE, le 22 janvier 2014: "Lorsque la presse nationale s’empare d'une toute petite affaire pour en faire un sujet de polémique" ou comment un simple dérapage verbal ou, devrions-nous dire, une "boutade maladroite" pend des proportions disproportionnées.
Tout est parti d'une plaisanterie mal placée lancée à la volée lors d'une chronique sur Polynésie 1ère radio par le chroniqueur Yann Perez. Lors du Grand Huit du 16 janvier dernier l’animateur et producteur de l’émission s’était moqué du "couac étatique" involontairement causé dans le débat local sur la question des visas chinois, par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, à l’annonce du projet de délivrer ces autorisations en 48 heures.
L’animateur a été mis à pied jusqu’au 27 janvier.
"Son crime ?", relate le canard enchaîné dans son édition du 22 janvier 2014, "Un commentaire moqueur à l’égard du haut-commissaire de la République (…) Lionel Beffre".
L’hebdomadaire satirique consacre à "l'affaire" un entrefilet lui offrant du même coup une portée nationale.
Joint par téléphone, le directeur de Polynésie 1ère Gilles Cozanet regrette de n'avoir pas été concerté par le célèbre journal, les raisons de la mise à pied de l'animateur n'étant pas, selon lui, exclusivement basées sur cet écart de langage.
Tout est parti d'une plaisanterie mal placée lancée à la volée lors d'une chronique sur Polynésie 1ère radio par le chroniqueur Yann Perez. Lors du Grand Huit du 16 janvier dernier l’animateur et producteur de l’émission s’était moqué du "couac étatique" involontairement causé dans le débat local sur la question des visas chinois, par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, à l’annonce du projet de délivrer ces autorisations en 48 heures.
L’animateur a été mis à pied jusqu’au 27 janvier.
"Son crime ?", relate le canard enchaîné dans son édition du 22 janvier 2014, "Un commentaire moqueur à l’égard du haut-commissaire de la République (…) Lionel Beffre".
L’hebdomadaire satirique consacre à "l'affaire" un entrefilet lui offrant du même coup une portée nationale.
Joint par téléphone, le directeur de Polynésie 1ère Gilles Cozanet regrette de n'avoir pas été concerté par le célèbre journal, les raisons de la mise à pied de l'animateur n'étant pas, selon lui, exclusivement basées sur cet écart de langage.
