Polémique Heiva 2013 : Manouche Lehartel « Il faut pousser nos limites ! »

Cette année le jury a décidé de ne pas décerner le prix de la meilleure danseuse et celui du meilleur danseur. Certains yeux critiques auront trouvé décevantes les prestations, d’autres, notamment sur les réseaux sociaux, ont déclenché une vive polémique autour de cette décision, critiquant vivement la décision du jury.


Face aux nombreuses critiques dont le jury du Heiva I Tahiti a été la cible, ayant décidé de pas attribuer de prix du meilleur danseur et de la meilleure danseuse, Manouche Lehartel, présidente de ce même jury, n’a pas hésité à qualifier cette décision de « courageuse ! ». Sans hésitation, elle a motivé cette décision prise à l’unanimité par les 9 membres du jury : « Après avoir vu tous les groupes, c’est-à-dire les 13 formations (…) aucun ne sortant du lot, nous avons dû re-visionner les films, donc cela veut dire que nous avons revu chaque prestation les unes après les autres. Il était aux alentours de 20h30. Et même à cette heure-là, personne ne savait quoi noter. (…) Le lendemain matin, nous nous sommes retrouvés pour prendre une décision et je vous avouerai que tous, nous avons décidé de ne pas attribuer de prix du meilleur et de la meilleure danseuse pour cette édition 2013. Croyez bien que ce n’était vraiment pas de gaieté de cœur, pas du tout, mais il faut être clair, cette année, il n’y avait aucun élément qui sortait du lot ! Alors, il ne restait que deux solutions, soit noter la moins mauvaise prestation ou alors ne rien noter du tout. C’est pour cela que nous avons décidé de ne rien attribuer. Le règlement avait été signé par tous les chefs de groupes et donc le jury est souverain ! »

Des explications que réfutent certains chefs de groupes, comme Mateata LeGayic, responsable du groupe Toa Kura : « Oui, il est souverain, mais pas tout puissant. » donnant par la même occasion son point du vue sur le sujet qui fâche : « Lors de nos réunions préparatoires, nous n’avions jamais soulevé le point de ne pas attribuer de prix au meilleur danseur et à la meilleure danseuse ! Au contraire, ils nous l’ont annoncé comme ça brutalement. Ils auraient dû nous rassembler avant la remise de prix et nous avertir de cette décision. (…) De plus, le jury n’est pas là pour changer le règlement, ni même pour le faire respecter car il y avait un huissier pour cela. Le jury, son travail, c’est évaluer ! C’est vrai que nous avons signé le règlement intérieur entre les organisateurs du Heiva i Tahiti et les chefs de groupes, mais il n’y a aucun article dans ce règlement qui stipule ce point. Ils ont décidé tout seul sans nous consulter ! »

A cela, John Mairai, auteur-compositeur et fin linguiste, se pose en défenseur du jury : « J’ai été d’accord avec le jury. Il faut savoir qu’ils ont le droit de décider d’attribuer ou non un prix. (…) Moi, je dis qu’ils ont été courageux. (…) personnellement, j’ai vu la réaction de certains qui ont jeté leur trophée sur la scène. Et là, c’était contraire à l’esprit du Heiva i Tahiti. A ces personnes-là, je voudrais leur dire, qu’à ce moment-là, elles n’auraient jamais du assister à la cérémonie du Rahiti. Y assister veut dire que l’on respecte le Heiva, et donc les décisions également qui concernent cette manifestation.» Malgré tout, John Mairai veut encourager les formations : « Je pense qu’il faut que les passions s’apaisent. Personnellement, le jury ne s’était pas opposé à encourager les troupes, ainsi que leurs chefs. Ce n’était pas une critique. »

Manouche Lehartel est du même avis, mais incite toutefois les formations à travailler d’arrache-pied. Elle en explique les raisons : « On est là pour magnifier le ‘Oi Tahiti, pas pour le brader ! Le ‘Ori Tahiti vient de chez nous et nous devons, et n’ayons pas peur de le dire, atteindre l’excellence. Regardez les autres groupes de l’étranger, s’ils avaient vu les prestations de cette année, ils auraient fait mieux. Attention ! Nous n’avons jamais dit qu’ils ou elles ne savaient pas danser, mais juste qu’ils manquaient visiblement de préparation et ça on le savait parcequ’on nous le rapportait. A ce moment-là, fallait-il quand même noter une prestation qui manquait de sérieux ? Non ! il faut pousser nos limites ! » a –t-elle conclu.

TP

Satisfaction chez les gagnants tout de même !

Samedi 20 juillet. C’est devant les tribunes combles de To’ata que les lauréats de ce Heiva 2013 se sont produits. Un spectacle flamboyant qui aura ravi touristes et amateurs de culture.

Les thèmes étaient exposés au micro en français et en anglais ce qui a permis au public de rentrer plus facilement dans l’atmosphère enchanteresse du passé polynésien. Orero et chants polyphoniques ont bercé un public attentif, le spectacle se produisant à ciel ouvert.

Tiare Trompette chef du groupe gagnant Hei Tahiti :

Tahiti-Infos : Le bilan de cette nouvelle victoire ?

T.T : Trois prix qui se rajoutent au palmarès et de nouveaux contrats qui nous sont proposés mais surtout maintenant un bon repos mérité pour toute l’équipe après 7 mois de répétition.

Tahiti Infos : On a vu une superbe chorégraphie ‘guerrière’ ?

T.T : Oui en fait ce sont des stratégies de combat utilisées par nos ancêtres, cela a été une recherche de Gwenda Reea l’auteure du thème. Il s’agissait de mettre en avant 12 stratégies. Par rapport à l’artistique il fallait trouver un équilibre et donner un rôle à chacun.

Tahiti Infos : Les hommes contre les femmes ?

T.T : Alors ça, cela a été un choix artistique, à l’époque c’était un groupe mixte contre un autre groupe mixte, l’un mené par un messager et l’autre mené par Tahiri Vahine.

Tahiti Infos : Les femmes qui gagnent à la fin …

T.T : Alors ce n’est pas un spectacle féministe, ce n’est justement pas le cachet que l’on avait envie de donner, il faut se rappeler que Tahiri Vahine était une grande guerrière, sa force, son éventail magique permettaient avec les vents d’abattre tous ses ennemis.

Tahiti Infos : Pas de meilleurs danseuse et danseur cette année ?

T.T : La première étape a été difficile car cela a été annoncé publiquement et on a eu du mal à comprendre les choses mais au fur à mesure des jours et des interviews qui ont été faites aux médias, pour ma part en tous cas, j’ai compris certaines choses mais je voudrais que l’on m’éclaircisse encore sur certains pas, certains critères. Je pense qu’une synthèse sera constructive pour tout le monde et on donnera peut être de meilleures directives pour le futur.

Tahiti Infos : C’est une victoire d’équipe ?

T.T : Ah oui, c’est une belle victoire car c’est toute une équipe qui a travaillé au sein du groupe avec la synergie des services communaux de Pirae, et aussi la synergie culturelle de tous ces jeunes. C’est un travail fantastique. Bon courage pour le futur Heiva, restez toujours fidèles à cet événement si magique.

SB

Mana’o tū’ati ‘ore nō te Heiva 2013 : Manouche Lehartel « a ha’apūai fa’ahou atu ā i te mau tauto’ora’a ! »

I teie matahiti, ‘aita te tōmite hi’opo’a nō te Heiva I Tahiti i hōro’a atu te mau rē nō te mau ti’a ‘ori tāta’itahi (tāne ‘e te vahine) nō na pūpū 13 o tei tāta’u atu i te tahua nō Tō’ata. ‘Ua huru ‘ē ri’i vētahi i mua i te mau ‘ori, ‘are’a, ‘ua hiti ato’a mai i te reo o tetahi atu mau ta’ata o tei ‘ore i fa’ari’i i taua fā’otira’a ra.

I mua i te mau parau fa’ahapara’a iā rātou, ‘ua fa’a’ite roa mai o Manouche Lehartel, te peretiteni o te tōmite hi’opo’a nō teie Heiva i tupu, i te mau ha’amaramaramara’a hau roa atu. Te parau ra ‘oia « ‘ua amo ihoa teie tōmite i tā na hōpoi’a ! ». Teie o tā na i parau mai nō i ni’a i taua fā’otira’a i rave hia na ‘e na ti’a e īva o te tōmite : « I muri noa mai i te hi’o maitera’a hia i te tā’ato’ara’a o te mau pūpū ‘ori, e 13 rātou (…) ‘aita e hō’ē noa a’e mau ti’a ‘ori i mātara mai, nō reira ato’a mātou i māta’ita’i fa’ahou ai i te mau hōho’a o tei tāviri hia mai e te mau pū ‘āfata teata, te aura’a ‘ua hi’opo’a maīte ā mātou mai i te ‘ōmuara’a, hō’ē ma te hō’ē. Hora va’u i te ‘āfa i taua pō ra. Tae i taua hora ra, ‘aita te mau ti’a hi’opo’a i ta’a ‘eāha te nota e pāpa’i hia. (…) I te po’ipo’i a’e, ‘ua putuputu mātou ‘e i reira mātou i te fā’otira’a ē mea hau a’e paha ‘eiāha e hōro’a te mau rē nō te mau ti’a ‘ori tāta’itahi, i teie Heiva nei 2013. ‘Ia ‘ite mai ‘outou, ‘e ‘ere roa atu i mea ‘oa’oa nō mātou iho nei, ‘aita roa atu, teie ra e ti’a ‘ia ha’apāpū i te fērurira’a, i teie matahiti, ‘aita e hō’ē noa a’e ti’a pāpū o tei mātara mai ! E piti noa fā’otira’a o tei nehenehe i rave hia i taua taime ra, e hi’o o vai te mau ti’a o tei ‘ori tano noa a ore ra ‘eiāha e hōro’a i te mau rē i teie matahiti. O te reira fā’otira’a o tā mātou i mā’iti reo tahi mai. ‘Ua tārima te mau ra’atira pūpū ‘ori i te ture roto o teie Heiva i Tahiti, te aura’a tei iā mātou ra i te fā’otira’a mana ! »

‘Aita teie mau ha’apāpūra’a i fa’ari’i hia e tetahi ā mau ra’atira, mai iā Mateata LeGayic, e fa’atere nei iā Toa Kura : « ‘oia mau, tei iā rātou ra i te fā’otira’a mana, ‘eiāha ra i te fā’otira’a mana hope. » i hōro’a ato’a mai ‘oia i tā na hi’ora’a i ni’a i teie tumu parau : « i roto i tā mātou mau rurura’a fa’aineinera’a, ‘aita ho’i te parau o te ‘ōpere ‘orera’a i te mau rē nō te mau ti’a ‘ori tāta’aitahi i fa’ahiti hia ! Hau roa atu, ‘ua fa’aro’o noa mātou i teie parau i ni’a i te tahua, topa tā’ue noa. ‘A hani rātou i fa’aāra mai iā mātou nā mua a’e nō te fa’a’ite mai i teie fā’otira’a. (…) Ta’a atu i te reira, te ‘ohipa o te tōmite hi’opo’a, ‘e ‘ere i te taui i te ture roto aore ra nō te fa’a’ohipa iā na. Tā te tōmite ‘ohipa, e hi’opo’a i te mau ‘ori ! Parau mau, ‘ua tārima mātou i te ture roto ‘e te mau tōmite i fa’aineine i te Heiva, teie ra, ‘aita e hō’ē a’e ‘īrava i roto i teie ture roto o tei fa’ahiti i teie tumu parau. ‘Ua fā’oti noa rātou ma te ‘ore e tītau mai i tō mātou mana’o ! »

I te pae o te mau ‘aivāna’a rohi pehe ‘e ‘a’amu rau, mai iā John Mairai tāne, tē fa’ati’a nei ‘oia i te fā’otira’a o tei rave hia e tōmite hi’opo’a : « ‘Ua tū’ati tō’u mana’o i teie fā’otira’a. E mana tō te tōmite i te fā’oti mai te pau e hōro’a hia ānei i te mau rē nō teriā a ore ra teriā atu tuha’a ‘ori. (…) nō’u nei, ‘ua rave ihoa rātou i tā rātou ‘ohipa. (…) I tō’u nei pae, ‘ua ‘ite mata roa atu vau i tetahi ra’atira pūpū ‘ori i te taorara’a atu i tā na rē i ni’a i te tahua. ‘Inaha, ‘e ‘ere roa atu teie huru i te mea tū’ati maita’i ra i te huru mau o te Heiva. Iā rātou, te hīna’aro nei au e parau, ‘eāha ïa rātou i ‘āmui mai ai i te ‘ōro’a o te Rahiri. ‘Ia ō ana’e ‘oe i roto i teie ‘ōro’a, te aura’a, e fa’atura hia i te Heiva, na reira ato’a i te mau fā’otira’a rau e rave hia i roto i te terera’a o te Heiva. » Ta’a noa atu ra i te reira, te fa’aitoito nei o John Mairai i teie mau pūpū : « Iā’u mana’o, e ti’a ‘ia fa’aho’i mai i te hau. I tō’u nei pae, ‘aita te tōmite hi’opo’a i pāto’i ‘ia fa’aitoito hia i te mau pūpū ‘ori, tae noa ato’a atu i tō rātou mau ra’atira. ‘E ‘ere teie e parau fa’a’inora’a. »

Hō’ē ā i te mana’o o Manouche Lehartel, tera rā te tūra’i nei ‘oia i te mau pūpū ‘ori i ni’a i te ‘ē’a o te tauto’ora’a. Ha’apāpū mai ‘ō na : « Nā tātou e fa’anānea fa’ahou atu ā i te parau o te ‘Ori Tahiti, ‘eiāha ‘oia ‘ia ha’afaufa’a ‘ore hia ! Nō ‘ō nei mai te ‘Ori Tahiti ‘e, ‘eiāha tātou e teiā i te parau ē, ‘ia fa’atae hia ‘oia i ni’a i te faīto hope o te nehenehe. A hi’o noa i te mau pūpū nō rāpae mai, ‘a hani rātou i ‘ite i te mau tāta’ura’a nō teie matahiti, mea huru maita’i ri’i paha i tā rātou. Teie ra ! ‘aita mātou i parau i te mea ē ‘aita rātou e ‘ite i te ‘ori, o tā mātou ra i ‘ite, ‘aita ato’a paha te mau ti’a tāta’itahi i fa’aineine maīte hia, ‘ua ite a’e na mātou i te reira ‘ohipa nō te mea ‘ua fa’ati’a hia mai mātou. ‘Ia tae ana’e i reira, ‘eāha ïa i te fā’otira’a, e hōro’a ānei i te nota nō teie mau ‘ori pāpū ‘ore ? ‘Aita ! a ha’apūai fa’ahou atu ā i te mau tauto’ora’a ! » o tā Manouche Lehartel i parau hōpe’a roa mai.

TP

Mata ‘oa’oa o te mau pūpū ‘ori o tei rē mai !

Mahana mā’a 20 nō tiurai. ‘Ua ti’a mai o te mau pūpū o tei rē mai i mua nāho’a rahi feiā Māta’ita’i i fa’ari’i poupou iā rātou. Te huira’atira ānei, tae noa ato’a atu i te mau manihini, ‘ua ‘ite hia i tō rātou ‘ana’anatae.

Nō te ha’amaita’i hau roa atu i teie rautira’a, ‘ua huri ato’a hia i te mau tumu parau nā roto i te reo maritē ‘e te reo farāni, ‘ia na’e hia iā te tā’ato’ara’a e fāna’o i te raura’a o te nehenehe o te mau ‘ori ‘e tō rātou aura’a mau. Te mau ‘ōrero ānei ‘e te mau hīmene tārava ānei, ‘ua vai muhu ‘ore noa i te feiā māta’ita’i i mua i teie mau pūpū o tei ‘ori i raro a’e i te ra’i āteatea.

Teie tētahi mau māna’o nō roto mai iā Tiare Trompette, te ra’atira nō te pūpū Hei Tahiti :

Tahiti-Infos : ‘Ua rē fa’ahou mai ra ‘oe, ‘eāha tā ‘oe tātarara’a ?

T.T : E toru rē o tei noa’a hia mai, tae noa atu i tetahi mau tārimara’a parau fa’aau nō te ‘ori i terā ‘e terā atu vāhi, nā mua roa ra, ‘e fa’afa’ea ri’i mātou nō te mea ‘ua fa’aineine hia i teie Heiva i roto i na ‘āva’e e hitu i haere hia mai nei.

Tahiti Infos : ‘Ua ‘ite hia i te hō’ē ‘ori fa’atara nō te mau ‘aito, o te reira mau ānei ?

T.T : ‘Oia mau, e au ē teie o tetahi mau huru ‘arora’a a te mau ‘aito nō terā ra tau, ‘ua ‘imi hia mai i te reira e Gwenda Reea, o tei pāpa’i i te ‘a’amu o teie tumu parau. ‘Ua ‘ōpua mātou i te fa’a’ite 12 mau huru ‘arora’a ‘aito tupuna. Nō te fa’atū’atira’a i ni’a i te nehenehe o te mau ‘ori, ‘ua ‘imi hia i te rāve’a ‘ia tanotano i te mau ha’utira’a, i ‘ōperepere maīte hia i te tuha’a ‘ohipa nō te terā ‘e terā ti’a ‘ori.

Tahiti-Infos : E ‘arora’a i roto pū te mau vahine ‘e te mau tāne ?

T.T : ‘Inaha, ‘ua mā’iti hia ihoa o i teie huru ravera’a. I te mau taīme mātāmua, ‘ua ha’atā’aro hia tetahi pūpū ‘āmui (vahine ‘e te tāne) i tetahi atu pūpū hō’ē ā i te huru, nā te hō’ē ‘ārere i ‘āfa’i te pūpū mātāmua, ‘are’a nō tetahi, nā Tahiti Vahine ‘oia i fa’atere mai.

Tahiti Infos : I te ōtira’a, e manuia mai te mau vahine…

T.T : ‘E ‘ere ato’a teie hautira’a ‘ei ‘Āruera’a i te mau vahine, ‘aita mātou i hīna’aro ‘ia ō mai teie fērurira’a i roto i te feiā māta’ita’i, e ti’a ‘ia ha’amana’o hia ‘ua riro o Tahiri Vahine ‘ei ‘aito rahi, tō na pūai, tā na tāhirihari huru ta’a’ē o tei nehenehe e fa’a’ohipa i te mau tumu rā’au nō te tā’iri i te mau ‘aito e ‘aro nei iā na.

Tahiti Infos : ‘Aita ho’i e rē i fa’ata’a hia nō te mau ti’a ‘ori tāta’itahi tāne ‘e vahine ?

T.T : I te ha’amatara’a mai i teie ‘ohipa, nō te mea ‘ua fa’a’ite hia mai i te reira fa’anahora’a i ni’a noa i te tahua, ‘ua taupūpū ri’i i te fērurira’a. I te haere noara’a ra te mau uiuira’a rātio ānei, ‘āfata teata ato’a, nō’u iho nei, ‘ua ta’a atu ra iā’u i tetahi mau parau, te ani nei au ‘ia ha’amaramarama hia mai mātou i ni’a i tetahi ā mau ‘apa, na reira ato’a i ni’a i tetahi mau huru hi’opo’ara’a. Mea tano ‘ia rave hia i te hō’ē tātarara’a pāpū nō te tā’ato’ara’a, i reira paha e pāpū roa mai ai i te mau arata’ira’a nō te mau matahiti i muri.

Tahiti Infos : O te tā’ato’ara’a o te pūpū terā i manuia, ‘e ‘ere ānei ?

T.T : Ah ‘oia mau, e manuiara’a rahi teie nō te mea o te hō’ē pūpū terā o tei rohi noa ana, na roto ato’a i te ‘āmuira’a mai i te mau pū rave ‘ohipa o te Fare ‘Oire nō Pirae, tae noa ato’a atu i te fērurira’a rave tāhō’ē i te ‘ohipa o teie mau taure’are’a. ‘E ‘ohipa fa’ahiahia mau teie. A fa’aitoito nō teie Heiva i muri, ‘ia vai tā’amu noa ‘outou i teie fa’anahora’a maitata’i.

SB & TP


Rédigé par TP le Mardi 23 Juillet 2013 à 12:36 | Lu 3884 fois