Les hommes usent leur santé à plonger en apnée pour rapporter le précieux joyau. (Photo : DR)
PAPEETE, le 24 août 2015 - Découvrez ce soir le documentaire inédit "Poe Rava, histoire d’une perle". Le magazine "Patitifa", présenté par Matéo sur Polynésie 1ère, vous propose, à 19h25, ce reportage de 52 minutes réalisé par Philippe Fréling en 2014 et produit par Bleu Lagon et Polynésie 1ère. La semaine prochaine, ne manquez pas le 2e volet : "Tahiti, des perles à revendre".
La perle et la nacre des lagons polynésiens renferment toute une culture, faite de légendes et de prouesses. Avec la nacre, le pêcheur fabrique ses hameçons. Avec la nacre, à l’ occasion des cérémonies traditionnelles, on rend les parures plus éclatantes… Et la perle, si rare, est objet de prestige, privilège du roi ou de l’être aimé. Nacre qui devient, avec l’arrivée des navigateurs européens, l’objet d’un commerce sans égard pour les hommes qui usent leur santé à plonger en apnée pour rapporter le précieux joyau, sans égard non plus pour les lagons qui sont bientôt ravagés par cette razzia... Et la perle devient l’objet d’un défi, celui de parvenir à la cultiver à partir de cette nacre propre aux lagons polynésiens, la "pinctada margaritifera".
L’histoire de la perle de culture résume à elle seule l’histoire de la Polynésie depuis 50 ans : politique, sociale, économique. La nacre et la perle qui nous racontent aussi une histoire humaine... Une aventure qui nous conduit au Japon où le délicat processus de la greffe de l’huître perlière a été mis au point au tout début du 20e siècle. Une aventure qui nous ramène dans nos lagons où, il y a cinquante ans, des hommes, après bien des péripéties, réussissent enfin à produire des perles.
La perle et la nacre des lagons polynésiens renferment toute une culture, faite de légendes et de prouesses. Avec la nacre, le pêcheur fabrique ses hameçons. Avec la nacre, à l’ occasion des cérémonies traditionnelles, on rend les parures plus éclatantes… Et la perle, si rare, est objet de prestige, privilège du roi ou de l’être aimé. Nacre qui devient, avec l’arrivée des navigateurs européens, l’objet d’un commerce sans égard pour les hommes qui usent leur santé à plonger en apnée pour rapporter le précieux joyau, sans égard non plus pour les lagons qui sont bientôt ravagés par cette razzia... Et la perle devient l’objet d’un défi, celui de parvenir à la cultiver à partir de cette nacre propre aux lagons polynésiens, la "pinctada margaritifera".
L’histoire de la perle de culture résume à elle seule l’histoire de la Polynésie depuis 50 ans : politique, sociale, économique. La nacre et la perle qui nous racontent aussi une histoire humaine... Une aventure qui nous conduit au Japon où le délicat processus de la greffe de l’huître perlière a été mis au point au tout début du 20e siècle. Une aventure qui nous ramène dans nos lagons où, il y a cinquante ans, des hommes, après bien des péripéties, réussissent enfin à produire des perles.
La perle est la deuxième ressource économique du Pays, mais a traversé bien des crises ces vingt dernières années... (Photo : DR)
"Tahiti, des perles à revendre"
Lundi 31 août, à 19h25 : "Patitifa"
Magazine présenté par Matéo
Documentaire réalisé par Philippe Fréling – Produit par Bleu Lagon et Polynésie 1ère –
Année 2015 - Durée : 52
Une huître perlière peuple les lagons polynésiens. Son nom scientifique est "Pinctada Margaritifera". Les Polynésiens l'appellent la nacre. Elle leur offre une matière précieuse et un joyau, fort rare, "poe rava", la perle noire de Tahiti. Il y a 50 ans, une équipe, menée par Jean-Marie Domard, le directeur du Service de la pêche d'alors, équipe au sein de laquelle se trouvait notamment un greffeur japonais, a réussi à obtenir les premières perles de culture de Tahiti. Avec ces joyaux, aux qualités comparables à celle des perles naturelles, la perliculture polynésienne est née. Elle a d'abord été l'aventure de quelques pionniers, puis elle est devenue, au cours des années 1980, l'affaire des Polynésiens.
C'est cette histoire que le film raconte. Elle commence par le récit, fait par les acteurs mêmes de cette histoire et enrichi par de nombreux documents d'archives photographiques et audiovisuelles, d'un essor formidable. Elle se poursuit par la mise en lumière et en perspective de la grave crise dans laquelle la perliculture polynésienne, devenue la deuxième ressource économique du Pays, se trouve depuis une vingtaine d'années.
Lundi 31 août, à 19h25 : "Patitifa"
Magazine présenté par Matéo
Documentaire réalisé par Philippe Fréling – Produit par Bleu Lagon et Polynésie 1ère –
Année 2015 - Durée : 52
Une huître perlière peuple les lagons polynésiens. Son nom scientifique est "Pinctada Margaritifera". Les Polynésiens l'appellent la nacre. Elle leur offre une matière précieuse et un joyau, fort rare, "poe rava", la perle noire de Tahiti. Il y a 50 ans, une équipe, menée par Jean-Marie Domard, le directeur du Service de la pêche d'alors, équipe au sein de laquelle se trouvait notamment un greffeur japonais, a réussi à obtenir les premières perles de culture de Tahiti. Avec ces joyaux, aux qualités comparables à celle des perles naturelles, la perliculture polynésienne est née. Elle a d'abord été l'aventure de quelques pionniers, puis elle est devenue, au cours des années 1980, l'affaire des Polynésiens.
C'est cette histoire que le film raconte. Elle commence par le récit, fait par les acteurs mêmes de cette histoire et enrichi par de nombreux documents d'archives photographiques et audiovisuelles, d'un essor formidable. Elle se poursuit par la mise en lumière et en perspective de la grave crise dans laquelle la perliculture polynésienne, devenue la deuxième ressource économique du Pays, se trouve depuis une vingtaine d'années.