Tahiti, le 19 octobre 2020 - Moins nombreuses dans la population, les femmes vivent en revanche un peu plus longtemps que leurs homologues masculins, bien que l'écart se resserre. Si elles sont plus diplômées, elles sont paradoxalement plus touchées par le chômage selon une publication de l'ISPF. Tour d'horizon.
Santé, politique, formation ou activité, l'ISPF livre ses chiffres sur la place des vahine dans la société polynésienne. Comme les années précédentes, elles sont de plus en plus nombreuses à obtenir un diplôme entre 15 et 59 ans. Une tendance qui s'inverse chez les plus âgés. En revanche, "la part de femmes ayant obtenu un diplôme universitaire est plus importante que celle des hommes" note l'institut.
Elles sont également de plus en plus nombreuses à la tête des entreprises. La part de femmes chefs d’entreprise évolue par rapport à 2012, passant de 41% à 42%, soit 2 700 entreprises supplémentaires. Majoritaires dans les emplois de service, commerce, santé et enseignement, elles gagnent du terrain sur des métiers traditionnellement masculins : les fonctions d’encadrement et de direction, en particulier, se féminisent.
Paradoxalement, elles sont plus touchées par le chômage, d’autant plus lorsqu’elles sont jeunes et ce, malgré les écarts de diplôme observés. Ainsi 56% des femmes de moins de 25 ans sont au chômage, contre 50% des jeunes hommes. L'écart se resserre avec l'âge : 20% des femmes entre 25 et 49 ans sont touchées par le chômage contre 18% chez les hommes.
Majoritaires à l’assemblée
Côté politique également elles gagnent du terrain, bien que leur accès aux mandats électifs reste "très progressif". Les femmes sont ainsi plus présentes dans les conseils municipaux, (45% et 21% de mairesses). Elles sont même dorénavant majoritaires à l’assemblée (53%). Au gouvernement aussi elles se font une place : quatre ministres sur neuf sont des femmes en 2017.
Plus nombreuses à assumer des enfants seules que les hommes, elles sont également plus présentes dans les familles élargies. Si elles envisagent la vie à deux, les plus jeunes privilégient le concubinage au mariage : en moyenne 46% des femmes de 15 ans et plus en couple sont en concubinage.
En revanche, le nombre d'enfants par Polynésienne est en recul, avec un indice conjoncturel de fécondité (ICF) qui s'établit à 1,8 contre 1,9 en Métropole. Elles s'y mettent également un peu plus tard qu'avant. L’âge moyen des mères à la naissance du premier enfant est de 28 ans en 2017, soit 1,1 an de plus qu’en 1997. Il reste malgré tout inférieur à celui observé dans l'hexagone : 30,9 ans en 2017.
Enfin, le cancer demeure la première cause de mortalité chez les femmes de moins de 65 ans. Celui du sein reste le plus meurtrier, suivi des tumeurs malignes du larynx, des bronches et des poumons, dont l’incidence est moins importante, mais de moins bon pronostic.
Santé, politique, formation ou activité, l'ISPF livre ses chiffres sur la place des vahine dans la société polynésienne. Comme les années précédentes, elles sont de plus en plus nombreuses à obtenir un diplôme entre 15 et 59 ans. Une tendance qui s'inverse chez les plus âgés. En revanche, "la part de femmes ayant obtenu un diplôme universitaire est plus importante que celle des hommes" note l'institut.
Elles sont également de plus en plus nombreuses à la tête des entreprises. La part de femmes chefs d’entreprise évolue par rapport à 2012, passant de 41% à 42%, soit 2 700 entreprises supplémentaires. Majoritaires dans les emplois de service, commerce, santé et enseignement, elles gagnent du terrain sur des métiers traditionnellement masculins : les fonctions d’encadrement et de direction, en particulier, se féminisent.
Paradoxalement, elles sont plus touchées par le chômage, d’autant plus lorsqu’elles sont jeunes et ce, malgré les écarts de diplôme observés. Ainsi 56% des femmes de moins de 25 ans sont au chômage, contre 50% des jeunes hommes. L'écart se resserre avec l'âge : 20% des femmes entre 25 et 49 ans sont touchées par le chômage contre 18% chez les hommes.
Majoritaires à l’assemblée
Côté politique également elles gagnent du terrain, bien que leur accès aux mandats électifs reste "très progressif". Les femmes sont ainsi plus présentes dans les conseils municipaux, (45% et 21% de mairesses). Elles sont même dorénavant majoritaires à l’assemblée (53%). Au gouvernement aussi elles se font une place : quatre ministres sur neuf sont des femmes en 2017.
Plus nombreuses à assumer des enfants seules que les hommes, elles sont également plus présentes dans les familles élargies. Si elles envisagent la vie à deux, les plus jeunes privilégient le concubinage au mariage : en moyenne 46% des femmes de 15 ans et plus en couple sont en concubinage.
En revanche, le nombre d'enfants par Polynésienne est en recul, avec un indice conjoncturel de fécondité (ICF) qui s'établit à 1,8 contre 1,9 en Métropole. Elles s'y mettent également un peu plus tard qu'avant. L’âge moyen des mères à la naissance du premier enfant est de 28 ans en 2017, soit 1,1 an de plus qu’en 1997. Il reste malgré tout inférieur à celui observé dans l'hexagone : 30,9 ans en 2017.
Enfin, le cancer demeure la première cause de mortalité chez les femmes de moins de 65 ans. Celui du sein reste le plus meurtrier, suivi des tumeurs malignes du larynx, des bronches et des poumons, dont l’incidence est moins importante, mais de moins bon pronostic.