WASHINGTON, 9 septembre 2014 (AFP) - Plus de la moitié des espèces d'oiseaux d'Amérique du Nord, dont l'aigle à tête chauve emblème des Etats-Unis, sont menacées par le changement climatique, selon une étude de l'organisation environnementale américaine National Audubon Society.
"Le changement climatique représente la plus grande menace à laquelle font face nos oiseaux aujourd'hui", a estimé Gary Langham, responsable scientifique de l'organisation et directeur de cette recherche "laborieuse et approfondie" qui a duré sept ans.
La situation exige "d'agir sans attendre et de façon décisive pour éviter une catastrophe", a-t-il prévenu.
Car 314 espèces --soit plus de la moitié de celles présentes en Amérique du Nord-- qui n'étaient jusqu'alors pas considérées en danger sont désormais menacées d'extinction si la hausse des températures terrestres se poursuit, selon cette étude.
Les ornithologues ont identifié 126 espèces qui risquent de perdre plus de 50% --voire même jusqu'à 100% dans certains cas-- de leur habitat d'ici 2050, sans possibilité d'émigrer ailleurs si le réchauffement se poursuit au rythme actuel.
Et 188 autres pourraient voir au moins 50% de leur habitat disparaître d'ici 2080, mais elles seraient toutefois en mesure de coloniser des régions plus clémentes.
Les scientifiques ont analysé 30 années de statistiques sur le climat en Amérique du Nord ainsi que des dizaines de milliers d'observations d'oiseaux, d'études sur les lieux de reproduction et des conditions climatiques.
Alors que certaines espèces seront capables de s'adapter au changement climatique dans leur habitat traditionnel, un grand nombre parmi les plus connues et les plus symboliques font face à de sérieux défis.
L'aigle à tête chauve pourrait voir son habitat diminuer de près de 75% au cours des 65 prochaines années. Le huart, emblème de l'Etat du Minnesota, pourrait se retrouver dans l'impossibilité de se reproduire dans 48 Etats américains d'ici 2080.
Les autres oiseaux qui symbolisent des Etats de l'Union en danger sont le pélican brun en Louisiane, le goéland de Californie en Utah, la grive solitaire dans le Vermont, la gélinotte huppée en Pennsylvanie, le roselin pourpré du New Hampshire ou encore la grive des bois à Washington D.C..
"Le changement climatique représente la plus grande menace à laquelle font face nos oiseaux aujourd'hui", a estimé Gary Langham, responsable scientifique de l'organisation et directeur de cette recherche "laborieuse et approfondie" qui a duré sept ans.
La situation exige "d'agir sans attendre et de façon décisive pour éviter une catastrophe", a-t-il prévenu.
Car 314 espèces --soit plus de la moitié de celles présentes en Amérique du Nord-- qui n'étaient jusqu'alors pas considérées en danger sont désormais menacées d'extinction si la hausse des températures terrestres se poursuit, selon cette étude.
Les ornithologues ont identifié 126 espèces qui risquent de perdre plus de 50% --voire même jusqu'à 100% dans certains cas-- de leur habitat d'ici 2050, sans possibilité d'émigrer ailleurs si le réchauffement se poursuit au rythme actuel.
Et 188 autres pourraient voir au moins 50% de leur habitat disparaître d'ici 2080, mais elles seraient toutefois en mesure de coloniser des régions plus clémentes.
Les scientifiques ont analysé 30 années de statistiques sur le climat en Amérique du Nord ainsi que des dizaines de milliers d'observations d'oiseaux, d'études sur les lieux de reproduction et des conditions climatiques.
Alors que certaines espèces seront capables de s'adapter au changement climatique dans leur habitat traditionnel, un grand nombre parmi les plus connues et les plus symboliques font face à de sérieux défis.
L'aigle à tête chauve pourrait voir son habitat diminuer de près de 75% au cours des 65 prochaines années. Le huart, emblème de l'Etat du Minnesota, pourrait se retrouver dans l'impossibilité de se reproduire dans 48 Etats américains d'ici 2080.
Les autres oiseaux qui symbolisent des Etats de l'Union en danger sont le pélican brun en Louisiane, le goéland de Californie en Utah, la grive solitaire dans le Vermont, la gélinotte huppée en Pennsylvanie, le roselin pourpré du New Hampshire ou encore la grive des bois à Washington D.C..