Plus de 650 personnes impliquées dans l'exercice Marara 2017


Le centre des opérations a été installé à Uturoa. Un lieu stratégique où toutes les informations sont regroupées avant de les faire parvenir au commandement supérieur de Arue.
RAIATEA, le 17/10/2017 - Comment doivent-ils se comporter dans des situations d'urgence après le passage d'un cyclone aux Raromatai ? Les Forces armées au fenua s’entraînent à faire face à plusieurs scénarios. Le centre des opérations a été installé à Uturoa, un espace qui a été ouvert ce mardi aux médias.

Un centre des opérations, un poste de secours avancé, la zone de maintenance ou encore le lot Cyclonex, la place Toa Huri Nihi de Raiatea fait office de camps militaires pour cet exercice Marara 2017.

Plus de 650 militaires de l'ensemble des Forces armées en Polynésie ont été mobilisés pour participer à cet exercice. L'idée est d'agir ou de simuler des situations d'urgence auxquelles il faut faire face, après le passage d'un cyclone. "Nous jouons le cas d'un passage de cyclone où les routes, les communications et les services des administrations ne fonctionnent plus normalement. Nous apportons donc le complément aux capacités des communes, du pays et de l'État", explique le contre-amiral Denis Bertrand, commandant supérieur des Forces armées.

"Il y a eu des événements à terre, des routes encombrées, des accès à dégager, des personnes à sauver. Il y a aussi eu des événements en mer. Par exemple, on a simulé le crash d'un aéronef et il a fallu lui porter secours. Ce sont des moyens qui ont été mis en œuvre par le JRCC. L'hélicoptère de la marine et l'aviation civile sont intervenus puisqu'on a simulé un accident en mer. Il y a eu des problématiques aériennes, en décrétant l'indisponibilité d'une piste ou d'un avion, de façon à ce qu'on étudie des reconfigurations", détaille le commandant supérieur des Forces armées.

Des militaires étrangers sont également de la partie. "Nous sommes membre de cette communauté particulière du Pacifique Sud. Nous partageons les mêmes craintes, les mêmes risques, les mêmes menaces et je dirai la même culture avec nos voisins. Nous sommes intervenus au Vanuatu il y a deux ans et aux îles Fidji l'année dernière. C'est donc important qu'avec ces états-là, nous partagions une capacité de compréhension mutuelle, d'entretien de ce qu'on appelle de l'interopérabilité, c'est-à-dire la capacité à travailler ensemble", conclut-il.

L'exercice Marara 2017 se terminera vendredi avec une cérémonie de clôture qui sera organisée à 11 heures sur la place d'armes du nouveau Commandement supérieur à Arue.



Rédigé par Corinne Tehetia le Mardi 17 Octobre 2017 à 17:37 | Lu 2620 fois