PAPEETE, le 31 juillet 201 - Les enfants ont pu profiter d’un moment tous ensemble ce jeudi à l’occasion de la première Coupe du Monde des centre de vacance organisée en Polynésie. Au programme : activités de centre aéré mais aussi un tournoi de football, de futsal et de beach soccer.
Ce jeudi 31 juillet un millier d’enfants et d’adolescents ont participé à la première Coupe du Monde des Centre de Vacance au stade Willy Bambridge à Papeete. Organisée en partenariat entre l’UPJ et le ministère de la jeunesse et des Sports, cette coupe avait deux invités très spéciaux. Pour le football, l’organisation était assurée par Marama Vahirua, un des rares internationaux polynésiens. Et pour le beach soccer c’est Teva Zaveroni, manager et joueur des Tiki Toa qui est venu animer le tournoi.
Les sports choisis pour les championnats sont les plus adaptés au stade Bambridge : le football, le futsal et le Beach Soccer. Et des « espaces tampon » avec des activités (petite thèque, méli-mélo, balle au capitaine…) et même des châteaux gonflables ont été installés pour occuper les enfants pendant les temps morts.
Noelline Parker, présidente de l’Union Polynésienne pour la Jeunesse, (l’UPJ) explique que « nous célébrons la Journée Internationale pour la Jeunesse, et nous avons choisi cette année le thème de la Coupe du Monde des Centre de Vacance. C’est un concept novateur, pour allier sport et jeunesse. Les enfants auront donc l’opportunité de participer à des tournois sportifs, mais aussi à des activités qui relèvent des centres de vacances. »
Tous les centres étaient invités, et ils ont répondu massivement présent. Selon l’organisation, il y avait 1100 enfants, de 3 à 17 ans, et leurs 300 accompagnateurs. Pour terminer la journée en beauté, une remise des prix a eu lieu en fin de journée pour récompenser les champions. Les meilleures équipes ont reçu des coupes dans chaque discipline, et un classement général a récompensé les centres les plus impliqués.
Le 13 aout, ce seront les adolescents qui seront invités par l’UPJ au parc Bougainville pour une après-midi festive, également dans le cadre de la Journée Internationale pour la Jeunesse.
Ce jeudi 31 juillet un millier d’enfants et d’adolescents ont participé à la première Coupe du Monde des Centre de Vacance au stade Willy Bambridge à Papeete. Organisée en partenariat entre l’UPJ et le ministère de la jeunesse et des Sports, cette coupe avait deux invités très spéciaux. Pour le football, l’organisation était assurée par Marama Vahirua, un des rares internationaux polynésiens. Et pour le beach soccer c’est Teva Zaveroni, manager et joueur des Tiki Toa qui est venu animer le tournoi.
Les sports choisis pour les championnats sont les plus adaptés au stade Bambridge : le football, le futsal et le Beach Soccer. Et des « espaces tampon » avec des activités (petite thèque, méli-mélo, balle au capitaine…) et même des châteaux gonflables ont été installés pour occuper les enfants pendant les temps morts.
Noelline Parker, présidente de l’Union Polynésienne pour la Jeunesse, (l’UPJ) explique que « nous célébrons la Journée Internationale pour la Jeunesse, et nous avons choisi cette année le thème de la Coupe du Monde des Centre de Vacance. C’est un concept novateur, pour allier sport et jeunesse. Les enfants auront donc l’opportunité de participer à des tournois sportifs, mais aussi à des activités qui relèvent des centres de vacances. »
Tous les centres étaient invités, et ils ont répondu massivement présent. Selon l’organisation, il y avait 1100 enfants, de 3 à 17 ans, et leurs 300 accompagnateurs. Pour terminer la journée en beauté, une remise des prix a eu lieu en fin de journée pour récompenser les champions. Les meilleures équipes ont reçu des coupes dans chaque discipline, et un classement général a récompensé les centres les plus impliqués.
Le 13 aout, ce seront les adolescents qui seront invités par l’UPJ au parc Bougainville pour une après-midi festive, également dans le cadre de la Journée Internationale pour la Jeunesse.
Interview collective des enfants du centre de vacances FOL à Moorea
« La dernière journée du centre de vacance c’est mardi. Ce soir on rentre à Moorea, on est venus à Tahiti exprès pour la Coupe du Monde. Et on a envie de gagner ! »
« Oui on est obligés de gagner, comme ça ce soir on aura une boom et on va manger des hamburgers ! Là on gagne, mais les autres ils trichent ! Ils tapent, et quand les autres prennent la balle ils devraient les obliger à lâcher… »
« Et la madame elle dit rien, elle fait genre ‘j’ai rien vu’. Mais nous on triche pas, on respecte les règles. »
« La dernière journée du centre de vacance c’est mardi. Ce soir on rentre à Moorea, on est venus à Tahiti exprès pour la Coupe du Monde. Et on a envie de gagner ! »
« Oui on est obligés de gagner, comme ça ce soir on aura une boom et on va manger des hamburgers ! Là on gagne, mais les autres ils trichent ! Ils tapent, et quand les autres prennent la balle ils devraient les obliger à lâcher… »
« Et la madame elle dit rien, elle fait genre ‘j’ai rien vu’. Mais nous on triche pas, on respecte les règles. »
Marama Vahirua, instigateur de cette Coupe du Monde
« Je me suis retrouvé impliqué dans ce projet, tout simplement parce que je travaille avec le ministère de la Jeunesse et des Sports. Et aujourd’hui on organise cette coupe du monde, ce qui est quelque chose d’exceptionnelle, c’est du jamais vu de voir autant d’enfants réunis sur un terrain de foot. Moi du moment que j’arrive à planter un peu partout le germe du football il n’y a pas de soucis ! Aujourd’hui pour le football il y a 16 terrains, et on a prévu un tournois avec des tranches d’âge donc 6-12 ans et 13-17, ça va être un festifoot comme on appelle ça ! »
« Je me suis retrouvé impliqué dans ce projet, tout simplement parce que je travaille avec le ministère de la Jeunesse et des Sports. Et aujourd’hui on organise cette coupe du monde, ce qui est quelque chose d’exceptionnelle, c’est du jamais vu de voir autant d’enfants réunis sur un terrain de foot. Moi du moment que j’arrive à planter un peu partout le germe du football il n’y a pas de soucis ! Aujourd’hui pour le football il y a 16 terrains, et on a prévu un tournois avec des tranches d’âge donc 6-12 ans et 13-17, ça va être un festifoot comme on appelle ça ! »
Alain Trapp, représentant de la section Ufoval de la Fédération des Œuvres Laïques
« Cette coupe du monde est une idée assez intéressante, pour que les autorités voient ce que représentent d’une manière globale les effectifs d’enfants qui sont pris en charge pendant les vacances scolaires. C’est tout naturellement que nous avons adhéré à ce projet. Nous même, nous avons des enfants de tous milieux et de toutes les communes de Tahiti et Moorea. »
À propos de la crise de financement du RSPF qui a obligé à annuler beaucoup de centres aérés et de colonies destinées aux enfants les plus modestes, Alain Trapp ne constate pas de changement : « Il n’y a pas vraiment d’amélioration. Justement le projet éducatif de la Fédération des Œuvres Laïques est de faire partager ces activités à des enfants pas forcément favorisés, de leur faire notamment connaitre d’autres enfants et de découvrir des choses avec nos sorties. Il n’y a plus d’argent public depuis la disparition de l’EPAP, à part quelques bourses, et encadrer des enfants, comme ça avec un budget très réduit, c’est difficile, d’autant que nous essayons d’innover. Mais des activités comme celle-là sont positives, et ça permet de connaitre d’autres centres. »
« Cette coupe du monde est une idée assez intéressante, pour que les autorités voient ce que représentent d’une manière globale les effectifs d’enfants qui sont pris en charge pendant les vacances scolaires. C’est tout naturellement que nous avons adhéré à ce projet. Nous même, nous avons des enfants de tous milieux et de toutes les communes de Tahiti et Moorea. »
À propos de la crise de financement du RSPF qui a obligé à annuler beaucoup de centres aérés et de colonies destinées aux enfants les plus modestes, Alain Trapp ne constate pas de changement : « Il n’y a pas vraiment d’amélioration. Justement le projet éducatif de la Fédération des Œuvres Laïques est de faire partager ces activités à des enfants pas forcément favorisés, de leur faire notamment connaitre d’autres enfants et de découvrir des choses avec nos sorties. Il n’y a plus d’argent public depuis la disparition de l’EPAP, à part quelques bourses, et encadrer des enfants, comme ça avec un budget très réduit, c’est difficile, d’autant que nous essayons d’innover. Mais des activités comme celle-là sont positives, et ça permet de connaitre d’autres centres. »