PARIS, 1 octobre 2013 (AFP) - Plus d'un tiers des habitants du globe vivra probablement en Afrique à l'horizon 2100, contre un sur sept actuellement, selon l'Institut national d'études démographiques (Ined) qui publie mercredi une étude "revoyant à la hausse les projections" pour ce continent.
La population de l'Afrique pourrait être multipliée par cinq et passer de 800 millions d'habitants en 2000 à 4,2 milliards en 2100, selon l'Ined.
En 2011, l'institut prédisait une population de 3,6 milliards d'individus en 2100.
"La fécondité baisse, mais plus lentement qu'on l'imaginait, d'où les nouveaux chiffres qui revoient à la hausse les projection de population pour l'Afrique", a expliqué Gilles Pison, auteur de l'étude.
En 2050 l'Afrique devrait compter 2,4 milliards d'individus, deux fois plus que le 1,1 milliard d'habitants en 2013.
La population mondiale -- 7,14 milliards d'habitants en 2013 -- s'établirait quant à elle à 9,73 milliards en 2050 selon l'Ined, avant d'atteindre 10 à 11 milliards d'individus à la fin du siècle.
"En 2100, 4,2 milliards d'Africains sur 10 à 11 milliards d'habitants, ça signifie qu'entre un individu sur deux et un sur trois" vivra sur le continent noir, dit M. Pison.
Ce fort accroissement démographique prévu en Afrique est imputable en partie au taux de fécondité du continent, qui s'établit à 4,8 enfants par femme contre 2,5 à l'échelle mondiale.
Actuellement, le nombre d'enfants par femme et de 7,6 au Niger, 6,8 en Somalie, 6,3 en République Démocratique du Congo, 6,0 au Burkina Faso ou 5,7 au Nigeria.
Le Nigeria dans le top 3 des pays les plus peuplés en 2050
Le Nigeria (174,9 millions d'habitants) pourrait ravir aux États-Unis leur position de troisième pays le plus peuplé du monde en 2050.
Selon l'Ined, le pays le plus peuplé d'Afrique atteindra un niveau de 444 millions d'habitants en 2050, devant les États-Unis (400 millions).
La Chine (1,36 milliard d'habitants) est aujourd'hui le pays le plus peuplé du monde devant l'Inde (1,28 milliard) et les États-Unis (316,2 millions).
En 2050, l'Inde (1,65 milliard) prendra la tête du classement devant la Chine (1,31) et le Nigeria (444 millions) selon l'Ined.
"Il n'est pas exclu que le Nigeria prenne la deuxième place derrière l'Inde et devant la Chine" en 2100, a avancé le chercheur qui prévoit une population de 900 millions d'habitants à la fin du siècle dans ce pays.
"C'est sur la base des naissances d'aujourd'hui, que l'on peut imaginer les populations de demain", a justifié M. Pison.
Or, l'indice de fécondité est de 1,5 enfants par femme en Chine, contre 2,4 en Inde et 5,7 au Nigeria.
En nombre de naissances annuelles, le Nigeria figure actuellement en troisième position (6,9 millions), derrière l'Inde (27,8 millions) et la Chine (16,5 millions).
En Afrique un taux de mortalité infantile record mais des naissances dynamiques
L'accroissement de la population africaine se fera en dépit d'un taux de mortalité infantile qui reste le plus élevé du monde, à 68 décès d'enfants avant un an pour mille naissances, contre 40 pour mille en moyenne dans le monde, et du sida.
3,7% des 15-49 ans étaient infectés par le VIH en 2011 en Afrique, contre 0,8% de la même tranche d'âge en moyenne dans le monde.
Le taux de contamination des 15-49 ans atteint des sommets en Afrique australe (16,5%), notamment au Swaziland (26%), Botswana (23,4%) ou Lesotho (23,2%).
"Le sida a entraîné une augmentation temporaire de la mortalité", a dit M. Pison, "mais étant donné le dynamisme des naissances, elles restent plus fortes que les décès".
Le taux de mortalité africain est actuellement de 11 pour mille, pour un taux de natalité de 36 pour mille.
La population de l'Afrique pourrait être multipliée par cinq et passer de 800 millions d'habitants en 2000 à 4,2 milliards en 2100, selon l'Ined.
En 2011, l'institut prédisait une population de 3,6 milliards d'individus en 2100.
"La fécondité baisse, mais plus lentement qu'on l'imaginait, d'où les nouveaux chiffres qui revoient à la hausse les projection de population pour l'Afrique", a expliqué Gilles Pison, auteur de l'étude.
En 2050 l'Afrique devrait compter 2,4 milliards d'individus, deux fois plus que le 1,1 milliard d'habitants en 2013.
La population mondiale -- 7,14 milliards d'habitants en 2013 -- s'établirait quant à elle à 9,73 milliards en 2050 selon l'Ined, avant d'atteindre 10 à 11 milliards d'individus à la fin du siècle.
"En 2100, 4,2 milliards d'Africains sur 10 à 11 milliards d'habitants, ça signifie qu'entre un individu sur deux et un sur trois" vivra sur le continent noir, dit M. Pison.
Ce fort accroissement démographique prévu en Afrique est imputable en partie au taux de fécondité du continent, qui s'établit à 4,8 enfants par femme contre 2,5 à l'échelle mondiale.
Actuellement, le nombre d'enfants par femme et de 7,6 au Niger, 6,8 en Somalie, 6,3 en République Démocratique du Congo, 6,0 au Burkina Faso ou 5,7 au Nigeria.
Le Nigeria dans le top 3 des pays les plus peuplés en 2050
Le Nigeria (174,9 millions d'habitants) pourrait ravir aux États-Unis leur position de troisième pays le plus peuplé du monde en 2050.
Selon l'Ined, le pays le plus peuplé d'Afrique atteindra un niveau de 444 millions d'habitants en 2050, devant les États-Unis (400 millions).
La Chine (1,36 milliard d'habitants) est aujourd'hui le pays le plus peuplé du monde devant l'Inde (1,28 milliard) et les États-Unis (316,2 millions).
En 2050, l'Inde (1,65 milliard) prendra la tête du classement devant la Chine (1,31) et le Nigeria (444 millions) selon l'Ined.
"Il n'est pas exclu que le Nigeria prenne la deuxième place derrière l'Inde et devant la Chine" en 2100, a avancé le chercheur qui prévoit une population de 900 millions d'habitants à la fin du siècle dans ce pays.
"C'est sur la base des naissances d'aujourd'hui, que l'on peut imaginer les populations de demain", a justifié M. Pison.
Or, l'indice de fécondité est de 1,5 enfants par femme en Chine, contre 2,4 en Inde et 5,7 au Nigeria.
En nombre de naissances annuelles, le Nigeria figure actuellement en troisième position (6,9 millions), derrière l'Inde (27,8 millions) et la Chine (16,5 millions).
En Afrique un taux de mortalité infantile record mais des naissances dynamiques
L'accroissement de la population africaine se fera en dépit d'un taux de mortalité infantile qui reste le plus élevé du monde, à 68 décès d'enfants avant un an pour mille naissances, contre 40 pour mille en moyenne dans le monde, et du sida.
3,7% des 15-49 ans étaient infectés par le VIH en 2011 en Afrique, contre 0,8% de la même tranche d'âge en moyenne dans le monde.
Le taux de contamination des 15-49 ans atteint des sommets en Afrique australe (16,5%), notamment au Swaziland (26%), Botswana (23,4%) ou Lesotho (23,2%).
"Le sida a entraîné une augmentation temporaire de la mortalité", a dit M. Pison, "mais étant donné le dynamisme des naissances, elles restent plus fortes que les décès".
Le taux de mortalité africain est actuellement de 11 pour mille, pour un taux de natalité de 36 pour mille.