Si la seconde réunion du comité de suivi du plan de redressement a bien eu lieu ce vendredi en l'absence du président du Pays Oscar Temaru, elle s’est vue écourtée par le Vice-président Tony Géros. En effet, ce dernier a tenu à clarifier la position du gouvernement face au Haut-commissaire de la République concernant le prêt de 6 milliards par l’Etat au Pays. « L’Etat n’a eu de cesse de mettre en avant deux points incontournables c’est à dire la vente l’immeuble Boulevard St Germain et la cession des actifs de la banque Socredo », a-t-il déclaré tout en estimant que de telles conditions équivalaient à mettre le Pays à genoux, à s’humilier. « On n’a pas demandé à la Grèce de gager leur acropole » a rajouté Tony Géros, et reprenant un vieil adage Tahitien : "Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux"
Ainsi après une décision prise lors du dernier conseil des ministres et suite aux différents avis entendus sur le sujet tant par les élus de l’Assemblée que par la population, Tony Géros a demandé au Haut-commissaire de se positionner sur le sujet et de rajouter « On refuse d’aller plus en avant si vous maintenez ces conditionnalités que vous nous imposez ». Richard Didier ne pouvant prendre de décision sans en référer au gouvernement central, le Vice président a donc interrompu les travaux qui ne reprendront qu’après le second tour des présidentielles, "en espérant que le candidat sortant soit François Hollande" a souligné Tony Géros. Non sans ironie, il a invité le Haut-commissaire pour cette prochaine réunion à la délégation du Boulevard St Germain, objet de la discorde.
Refusant de satisfaire ces conditions, le gouvernement s’engage dans une stratégie excluant l’Etat et continue la mise en place des mesures dans le cadre du plan de redressement. Tony Géros a tenu à rassurer la population : « Le pays n’est pas en faillite. Il traverse une période de difficulté économique lié au fait que les recettes budgétées qui équilibrent les dépenses ne rentrent pas au moment voulu. On sait qu’à terme on va recouvrer l’équilibre ».
Le ministre de l’Economie, Pierre Frébault a annoncé que déjà de nombreuses pistes étaient étudiées afin de continuer et ce malgré l’absence d’accompagnement de l’Etat. Au sujet des 6 milliards, il précise: « Ce n’est pas une subvention. Le pays était tenu à rembourser » . Cette nouvelle stratégie sera exposée par le Président du Pays lors d’une prochaine session extraordinaire à l’Assemblée qui se tiendra le 29 mars prochain
On notera que Mme Anne Bolliet, inspecteur général des finances qui était revenue spécialement de métropole pour cette réunion qui n'a duré qu'un quart d'heure en est ressortie dépitée. elle n'a pas souhaité s'exprimer.
Ainsi après une décision prise lors du dernier conseil des ministres et suite aux différents avis entendus sur le sujet tant par les élus de l’Assemblée que par la population, Tony Géros a demandé au Haut-commissaire de se positionner sur le sujet et de rajouter « On refuse d’aller plus en avant si vous maintenez ces conditionnalités que vous nous imposez ». Richard Didier ne pouvant prendre de décision sans en référer au gouvernement central, le Vice président a donc interrompu les travaux qui ne reprendront qu’après le second tour des présidentielles, "en espérant que le candidat sortant soit François Hollande" a souligné Tony Géros. Non sans ironie, il a invité le Haut-commissaire pour cette prochaine réunion à la délégation du Boulevard St Germain, objet de la discorde.
Refusant de satisfaire ces conditions, le gouvernement s’engage dans une stratégie excluant l’Etat et continue la mise en place des mesures dans le cadre du plan de redressement. Tony Géros a tenu à rassurer la population : « Le pays n’est pas en faillite. Il traverse une période de difficulté économique lié au fait que les recettes budgétées qui équilibrent les dépenses ne rentrent pas au moment voulu. On sait qu’à terme on va recouvrer l’équilibre ».
Le ministre de l’Economie, Pierre Frébault a annoncé que déjà de nombreuses pistes étaient étudiées afin de continuer et ce malgré l’absence d’accompagnement de l’Etat. Au sujet des 6 milliards, il précise: « Ce n’est pas une subvention. Le pays était tenu à rembourser » . Cette nouvelle stratégie sera exposée par le Président du Pays lors d’une prochaine session extraordinaire à l’Assemblée qui se tiendra le 29 mars prochain
On notera que Mme Anne Bolliet, inspecteur général des finances qui était revenue spécialement de métropole pour cette réunion qui n'a duré qu'un quart d'heure en est ressortie dépitée. elle n'a pas souhaité s'exprimer.