Le jeune homme de 17 ans a bien été mordu.
PIRAE, le 2 septembre 2018 - Un jeune homme de Fautaua Val s'est fait attaquer par sept chiens errants, dans la nuit de mercredi à jeudi. D'après le chef de la sécurité publique à Pirae, ce ne serait pas la première attaque de ce type. Depuis le début de la semaine dernière, des actions sont mises en place pour capturer les chiens errants à Pirae.
Ses bras, ses jambes et son dos sont couverts de plaies. Teva* a eu très peur, il s'est fait attaquer par sept chiens, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Pirae.
Le jeune homme âgé de 17 ans rentrait chez lui, quand soudain, une femelle l'a attaqué dans le dos, avant que six autres chiens ne la rejoignent. "Il y avait trois sur les deux jambes, trois sur les deux bras et un sur le dos", décrit Teva*, encore sous le choc. "Je suis tombé quatre fois et la quatrième fois, je suis resté parterre, et ils m'ont bien mordu. J'ai appelé à l'aide, mais en vain. Je ne sentais et je n'entendais plus rien", poursuit-il.
"Un de mes amis était venu pour chasser les chiens, mais il n'a pas réussi. Ensuite, un français est arrivé avec sa voiture, c'est à ce moment-là que les chiens sont partis. J'étais inconscient, il m'a porté et il m'a mis dans sa voiture", rajoute Teva*.
Le jeune homme a donc été transféré aux urgences du centre hospitalier du Taaone, où il a passé quelques jours en observation.
Selon la municipalité, ce ne serait pas la première fois, que ce cas de figure se présente. "Nous avons été dans la même situation, il y a plus d'un mois sur Tuterai Tane. Fort heureusement, il n'y a eu aucune attaque. Mais les chiens étaient agressifs", souligne Heifara Parker, chef de la sécurité publique à Pirae.
Mais le plus consternant est l'identité du propriétaire des chiens errants qui ont attaqué Teva*. "Ils appartiennent à mon grand-père. Je les connais tous puisqu'ils sont de mon quartier. Mon grand-père m'a dit qu'il me soignera lorsque je sortirai, et je lui ai demandé de les euthanasier", indique Teva*.
À QUI LA FAUTE ?
Pour l'heure, une plainte a été déposée contre X par les parents de la victime.
De son côté, la municipalité a démarré, il y a 15 jours, sa campagne de capture jusqu'à l'euthanasie des chiens errants. "Nous avons donc commencé dans le quartier de Hamuta et on avait prévu de passer cette semaine sur Fautaua Val et la rue Bernière", prévient Heifara Parker.
Les propriétaires ont tout de même leur part de responsabilités. La meilleure solution, pour eux, est la stérilisation de leurs animaux, s'ils ne sont pas en mesure de les éduquer, de les aimer ou de les nourrir.
Sur Pirae, le montant de l'amende qui est donnée aux propriétaires inconscients s'élève à un peu plus de 8 000 francs.
(*) prénom modifié
Ses bras, ses jambes et son dos sont couverts de plaies. Teva* a eu très peur, il s'est fait attaquer par sept chiens, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Pirae.
Le jeune homme âgé de 17 ans rentrait chez lui, quand soudain, une femelle l'a attaqué dans le dos, avant que six autres chiens ne la rejoignent. "Il y avait trois sur les deux jambes, trois sur les deux bras et un sur le dos", décrit Teva*, encore sous le choc. "Je suis tombé quatre fois et la quatrième fois, je suis resté parterre, et ils m'ont bien mordu. J'ai appelé à l'aide, mais en vain. Je ne sentais et je n'entendais plus rien", poursuit-il.
"Un de mes amis était venu pour chasser les chiens, mais il n'a pas réussi. Ensuite, un français est arrivé avec sa voiture, c'est à ce moment-là que les chiens sont partis. J'étais inconscient, il m'a porté et il m'a mis dans sa voiture", rajoute Teva*.
Le jeune homme a donc été transféré aux urgences du centre hospitalier du Taaone, où il a passé quelques jours en observation.
Selon la municipalité, ce ne serait pas la première fois, que ce cas de figure se présente. "Nous avons été dans la même situation, il y a plus d'un mois sur Tuterai Tane. Fort heureusement, il n'y a eu aucune attaque. Mais les chiens étaient agressifs", souligne Heifara Parker, chef de la sécurité publique à Pirae.
Mais le plus consternant est l'identité du propriétaire des chiens errants qui ont attaqué Teva*. "Ils appartiennent à mon grand-père. Je les connais tous puisqu'ils sont de mon quartier. Mon grand-père m'a dit qu'il me soignera lorsque je sortirai, et je lui ai demandé de les euthanasier", indique Teva*.
À QUI LA FAUTE ?
Pour l'heure, une plainte a été déposée contre X par les parents de la victime.
De son côté, la municipalité a démarré, il y a 15 jours, sa campagne de capture jusqu'à l'euthanasie des chiens errants. "Nous avons donc commencé dans le quartier de Hamuta et on avait prévu de passer cette semaine sur Fautaua Val et la rue Bernière", prévient Heifara Parker.
Les propriétaires ont tout de même leur part de responsabilités. La meilleure solution, pour eux, est la stérilisation de leurs animaux, s'ils ne sont pas en mesure de les éduquer, de les aimer ou de les nourrir.
Sur Pirae, le montant de l'amende qui est donnée aux propriétaires inconscients s'élève à un peu plus de 8 000 francs.
(*) prénom modifié
La parole à
Heifara Parker
Chef de la sécurité publique à Pirae
"Encore heureux qu'à ce moment-là, il n'y avait que sept chiens"
"Ces chiens ont pris l'habitude d'être nourris par des personnes de l'extérieur, entre 21 heures et 23 heures. On peut les comprendre parce qu'ils sont attachés à ces animaux qui errent un peu partout. Mais, cela ne rend pas service à la communauté. Encore heureux qu'à ce moment-là, il n'y avait que sept chiens. En temps normal, ils sont plus nombreux, puisqu'il y a ceux de Fautaua Val et de Titioro.
Pirae a commencé sa campagne de capture, et c'est un prestataire qui se chargera de cela. Nous mettrons aussi un de nos agents qualifiés pour le suivre. Deux conventions ont également été signées, l'une avec une vétérinaire ambulante, et l'autre avec un incinérateur. On suit la procédure de huit jours pour rechercher les propriétaires. Passé ce délai, si aucun propriétaire ne se manifeste, eh bien, on procède à l'euthanasie. C'est une campagne qui perdurera dans le temps."
Chef de la sécurité publique à Pirae
"Encore heureux qu'à ce moment-là, il n'y avait que sept chiens"
"Ces chiens ont pris l'habitude d'être nourris par des personnes de l'extérieur, entre 21 heures et 23 heures. On peut les comprendre parce qu'ils sont attachés à ces animaux qui errent un peu partout. Mais, cela ne rend pas service à la communauté. Encore heureux qu'à ce moment-là, il n'y avait que sept chiens. En temps normal, ils sont plus nombreux, puisqu'il y a ceux de Fautaua Val et de Titioro.
Pirae a commencé sa campagne de capture, et c'est un prestataire qui se chargera de cela. Nous mettrons aussi un de nos agents qualifiés pour le suivre. Deux conventions ont également été signées, l'une avec une vétérinaire ambulante, et l'autre avec un incinérateur. On suit la procédure de huit jours pour rechercher les propriétaires. Passé ce délai, si aucun propriétaire ne se manifeste, eh bien, on procède à l'euthanasie. C'est une campagne qui perdurera dans le temps."
Six chiens s'en sont pris à ses bras et à ses jambes.
Le lieu où s'est déroulé l'attaque.