Tahiti, le 21 octobre 2020 - Les élus et policiers municipaux de Pirae ont arpenté les quartiers de la commune pour sensibiliser les habitants à l'errance de certains chiens ainsi qu'aux nuisances sonores. En février prochain, des sanctions pécuniaires vont tomber…
Les élus de Pirae ainsi que les mūto'i ont sillonné, mercredi, les quartiers de la commune pour sensibiliser leurs administrés aux nuisances sonores mais également aux problèmes de chiens errants. Plusieurs arrêtés municipaux ont été pris, en 2002 pour la divagation des animaux errants à Pirae, puis en 2011 pour interdire spécifiquement la divagation des chiens et enfin en 2020 pour interdire le nourrissage des animaux errant sur la voie publique…
Le CGCT précise que les tāvana sont garants de la sécurité et de la salubrité publique de leurs administrés. Concernant la divagation des chiens, le premier adjoint au maire en charge de la sécurité, Abel Temarii, assure qu'il "est de leur devoir de prendre à bras le corps cette problématique, ce fléau". Un recensement a été effectué par la police municipale et il s'avère qu'à Pirae "il y a plus de chiens que d'habitants" ajoute l'élu.
Lors de cette sensibilisation auprès de la population, des flyers ont été distribués. Documents dans lesquels il est rappelé aux administrés les obligations des propriétaires de chiens, l'identification de leurs animaux avec le tatouage ou la puce, la vaccination contre la rage, la stérilisation ou encore l'obligation de tenir en laisse les animaux dans les lieux publics. Le tāvana affirme que le décès de l'octogénaire, en mai dernier, suite aux morsures de plusieurs molosses, a accéléré le processus de sensibilisation, puis de la répression en février prochain.
Travailler en partenariat avec le SIGFA
Une réunion a d'ailleurs eu lieu avec le tāvana de Punaauia, Simplicio Lissant, qui a mis en place le syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale (SIGFA) avec Paea. Abel Temarii assure que la commune de Punaauia est prête à travailler avec Pirae : "cette infrastructure nous paraît vraiment intéressante, dans le sens où elle traite les chiens jusqu'à l'euthanasie et la crémation. C'est ce qui nous intéresse aussi". Mais selon les propos du tāvana adjoint, ce service ne sera pas gratuit car cet investissement a coûté près de 140 millions de Fcfp. Et Pirae est actuellement en attente de propositions tarifaires…
Parmi les mesures évoquées, la mairie a pris contact avec les vétérinaires de la place pour la stérilisation des animaux. Abel Temarii rappelle que les prix de la stérilisation sont fixés par le Pays et que la mairie compte faire une campagne de stérilisation prise en charge pour partie par la commune et pour l'autre par les propriétaires des chiens.
Les élus de Pirae ainsi que les mūto'i ont sillonné, mercredi, les quartiers de la commune pour sensibiliser leurs administrés aux nuisances sonores mais également aux problèmes de chiens errants. Plusieurs arrêtés municipaux ont été pris, en 2002 pour la divagation des animaux errants à Pirae, puis en 2011 pour interdire spécifiquement la divagation des chiens et enfin en 2020 pour interdire le nourrissage des animaux errant sur la voie publique…
Le CGCT précise que les tāvana sont garants de la sécurité et de la salubrité publique de leurs administrés. Concernant la divagation des chiens, le premier adjoint au maire en charge de la sécurité, Abel Temarii, assure qu'il "est de leur devoir de prendre à bras le corps cette problématique, ce fléau". Un recensement a été effectué par la police municipale et il s'avère qu'à Pirae "il y a plus de chiens que d'habitants" ajoute l'élu.
Lors de cette sensibilisation auprès de la population, des flyers ont été distribués. Documents dans lesquels il est rappelé aux administrés les obligations des propriétaires de chiens, l'identification de leurs animaux avec le tatouage ou la puce, la vaccination contre la rage, la stérilisation ou encore l'obligation de tenir en laisse les animaux dans les lieux publics. Le tāvana affirme que le décès de l'octogénaire, en mai dernier, suite aux morsures de plusieurs molosses, a accéléré le processus de sensibilisation, puis de la répression en février prochain.
Travailler en partenariat avec le SIGFA
Une réunion a d'ailleurs eu lieu avec le tāvana de Punaauia, Simplicio Lissant, qui a mis en place le syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale (SIGFA) avec Paea. Abel Temarii assure que la commune de Punaauia est prête à travailler avec Pirae : "cette infrastructure nous paraît vraiment intéressante, dans le sens où elle traite les chiens jusqu'à l'euthanasie et la crémation. C'est ce qui nous intéresse aussi". Mais selon les propos du tāvana adjoint, ce service ne sera pas gratuit car cet investissement a coûté près de 140 millions de Fcfp. Et Pirae est actuellement en attente de propositions tarifaires…
Parmi les mesures évoquées, la mairie a pris contact avec les vétérinaires de la place pour la stérilisation des animaux. Abel Temarii rappelle que les prix de la stérilisation sont fixés par le Pays et que la mairie compte faire une campagne de stérilisation prise en charge pour partie par la commune et pour l'autre par les propriétaires des chiens.
Ariipeu Temori, mūto'i référent sur la question des chiens : "Entre 200 et 300 chiens errants dangereux"
À Pirae, le nourrissage des chiens divagants est interdit ?
"Un arrêté a été pris dans ce sens sinon c'est une amende allant de 1400 Fcfp jusqu'à 4150 Fcfp pour récidive."
Comment avez-vous effectué votre enquête concernant les chiens divagants ?
"Les administrés nous appellent et ensuite on fait nos enquêtes de voisinage, nous faisons aussi de la prévention auprès des propriétaires et on leur dit aussi quelles sont leurs responsabilités. Nous avons recensé, sur la voie et lieux publics entre 200 et 300 chiens errants, susceptibles d'être dangereux. Il y a des personnes qui font leur sport, ou même des élèves qui vont à l'école ils se font agresser par ces chiens errants qui divaguent sur la voie publique. Donc c'est une priorité de la commune de Pirae d'éradiquer tous ces chiens qui posent problème."
Lorsque vous voyez des chiens errants vous faîtes quoi ?
"Nous prenons des photos et je fais une enquête de voisinage. Et si on ne sait pas qui sont les propriétaires, on les retire de la voie publique puis on les place en gardiennage pendant huit jours. Au delà de ces huit jours la commune décide, selon le comportement des chiens, de les placer dans des familles d'accueil ou de les euthanasier."
Est-ce facile de trouver les propriétaires des chiens errants ?
"Ma technique c'est de suivre le chien et dès qu'il s'arrête devant le portail, et bien le propriétaire est là. Cela prend du temps mais parfois les chiens n'ont pas de propriétaire et donc ils errent sur la voie publique. Et ils se focalisent à un endroit où on leur donne à manger. C'est d'ailleurs pour cette raison que les élus ont pris un arrêté pour interdire le nourrissage des chiens errants."
"Un arrêté a été pris dans ce sens sinon c'est une amende allant de 1400 Fcfp jusqu'à 4150 Fcfp pour récidive."
Comment avez-vous effectué votre enquête concernant les chiens divagants ?
"Les administrés nous appellent et ensuite on fait nos enquêtes de voisinage, nous faisons aussi de la prévention auprès des propriétaires et on leur dit aussi quelles sont leurs responsabilités. Nous avons recensé, sur la voie et lieux publics entre 200 et 300 chiens errants, susceptibles d'être dangereux. Il y a des personnes qui font leur sport, ou même des élèves qui vont à l'école ils se font agresser par ces chiens errants qui divaguent sur la voie publique. Donc c'est une priorité de la commune de Pirae d'éradiquer tous ces chiens qui posent problème."
Lorsque vous voyez des chiens errants vous faîtes quoi ?
"Nous prenons des photos et je fais une enquête de voisinage. Et si on ne sait pas qui sont les propriétaires, on les retire de la voie publique puis on les place en gardiennage pendant huit jours. Au delà de ces huit jours la commune décide, selon le comportement des chiens, de les placer dans des familles d'accueil ou de les euthanasier."
Est-ce facile de trouver les propriétaires des chiens errants ?
"Ma technique c'est de suivre le chien et dès qu'il s'arrête devant le portail, et bien le propriétaire est là. Cela prend du temps mais parfois les chiens n'ont pas de propriétaire et donc ils errent sur la voie publique. Et ils se focalisent à un endroit où on leur donne à manger. C'est d'ailleurs pour cette raison que les élus ont pris un arrêté pour interdire le nourrissage des chiens errants."