PAPEETE, le 17 juin 2016- Pierpoljak, le chanteur de reggae français offrira deux concerts au Mango ce soir et demain 18 juin à partir de 22 heures. Accompagné de son DJ officiel, le chanteur a bien l'intention de faire plaisir à son public. La rédaction de Tahiti-infos l'a rencontré pour vous.
Ici les gens te reconnaissent ?
oui (rires) c'est plus cool qu'à l'époque, Il y a des fois où j'étais là ou nous n'aurions pas pu discuter comme ça. Les gens débordent d'enthousiasme. Je préfère.
Les concerts que tu donnes à Tahiti s'inscrivent dans ta tournée de l'album General Indigo ?
Oui, je ne sais pas si c'est une tournée ce que je fais, mais je fais régulièrement des dates de concert. Pour moi, une tournée, c'est quand tu pars en bus et tu fais 20 dates sans rentrer chez toi tous les soirs. Ce n'est pas trop le cas en ce moment, c'est un peu plus espacé, plus cool.
Comment est né ton dernier album ?
Je voulais, au départ, continuer à faire des concerts, avoir un peu d'actus, continuer à faire des concerts. Au départ c'était ça l'idée. Ça ne veut pas dire que je l'ai bâclé. Je mets tout ce que j'ai à chaque fois dans chaque album. Ce n'est pas un truc où je me suis dis je vais faire une promo, je vais passer à la radio… L'idée est venue dans un bus de tournée avec les musiciens qui me disaient "faut que t'en refasses un, faut qu't'en refasses un !".
General Indigo ça vient d’où ?
C'est un surnom qu'on m'a donné à la base parce que je me suis fâché avec un vigile et puis après on est devenus potes et il trouvait que mon nom de chanteur était pourri du coup il m'a dit -non toi tu vas t'appeler "General Indigo"-
Cet album c'est plus un retour vers les racines du reggae ?
Oui celui d'avant "Légendaire Serenade" il était super aussi, mais c'est vrai qu'il était moins reggae. C'est une période un peu déprime, un peu fiu, comme on dit ici. Celui-là c'est plus du reggae traditionnel, parce que c'est mon truc le reggae. Chassez le naturel il revient au galop, je reviens toujours au reggae. Si je tombe un peu des branches, c'est à celle-là que je me rattrape.
C'est un album engagé ?
Oui et non, il n'y a pas que ça je ne fais pas que des chansons sur l'herbe ou sur la douce vie. Je mets ce que j'ai dans la tête quoi. Après je ne suis pas un mec qui fait des trucs très joyeux.
Il y des thématiques qui reviennent comme la précarité ?
Oui bien sûr, parce que, je vis dans mon époque donc il est difficile de faire abstraction de l'actualité. En ce moment General Indigo quand je l'ai fait ce n'était pas la merdouille qu'en ce moment. Là cette année, faut pas aller en France avant mai 2017. Quand tu arrives ici le décalage avec Paname est énorme. Je suis arrivé la veille j'étais dans une ville au bord de la guerre civile et t'arrive ici c'est le paradis. Je sais bien qu'ici tout n'est pas rose, mais l'ambiance générale entre les gens et les Polynésiens en général sont assez cool, ils ne sont pas agressifs. Ça fait du bien d'arriver dans un peu de douceur.
Cela fait un an que tu reviens sur le devant de la scène médiatiquement parlant après une pause ?
Je ne suis jamais vraiment parti. Je n'ai jamais arrêté les concerts. C'est vrai que ça fait un bon moment, des années même que je passe plus à la télé et tout ça, mais bon, je ne m'en porte pas plus mal. J'ai une vie plus simple, mais plus cool. Le rush, la starification à outrance ça va cinq minutes. Souvent les gens me disent -ahh on te voit plus- mais mes fans qui viennent en concert savent bien que je ne suis pas parti.
Qu'est-ce que tu réserves au public ?
Un show varié, je vais faire du General Indigo, le dernier album, et puis des chansons importantes, celles que tout le monde connait. D'ailleurs, il faudrait peut-être que je répète un peu (rires)
Tu connais un peu le public Polynésien pour être déjà venu plusieurs fois comment le qualifierais tu ?
Pour moi, j'ai beaucoup de succès ici, et les gens me l'ont montré quand je suis venu, c'est un des endroits où j'en ai le plus. J'ai la chance d'avoir été assez aimé en Polynésie. J'ai un lien particulier avec la Polynésie de par mon lien avec le public.
J'ai un titre qui s'appelle Tahiti qui raconte des choses inavouables (rire), je suis un pirate (rire), ça ne parle pas d'amour.
Pourquoi un DJ plutôt que des musiciens ?
Ça, c'est une histoire de fonds, de budget. Faire venir un groupe c'est toute autre chose.
Quelle est ton actualité ?
J'habite à La Rochelle, j'ai un petit bateau. J'ai toujours un lien avec la mer. C'est très important, depuis toujours j'ai toujours aimé ça. Aujourd'hui je ne pense pas que je pourrais vivre dans un endroit loin de la mer.
Quels sont tes projets? Que nous réserves-tu?
Nous sommes producteurs nous avons monté un label, Garvey Dry et nous nous sommes lancé un peu dans la production d'artistes et nous avons fini l'album d'un groupe qui s'appelle (O)ctav, et c'est un groupe d'électro pop spatiale. C'est super, ils sont à Paris, c'est un mec et une nana, ils composent. Je suis leur premier fan.
Tu arrêtes la musique ?
Non pas du tout, je travaille sur des maquettes. Je suis en train de préparer un nouvel album, c'est un peu rock, j'ai encore pas mal de boulot. Il est prévu pour février.
Infos pratiques :
Dates : Vendredi 17 juin à 22h00
Samedi 18 juin à 22h
Lieu : Mango Tahiti
Tarif : 2500 francs
Ici les gens te reconnaissent ?
oui (rires) c'est plus cool qu'à l'époque, Il y a des fois où j'étais là ou nous n'aurions pas pu discuter comme ça. Les gens débordent d'enthousiasme. Je préfère.
Les concerts que tu donnes à Tahiti s'inscrivent dans ta tournée de l'album General Indigo ?
Oui, je ne sais pas si c'est une tournée ce que je fais, mais je fais régulièrement des dates de concert. Pour moi, une tournée, c'est quand tu pars en bus et tu fais 20 dates sans rentrer chez toi tous les soirs. Ce n'est pas trop le cas en ce moment, c'est un peu plus espacé, plus cool.
Comment est né ton dernier album ?
Je voulais, au départ, continuer à faire des concerts, avoir un peu d'actus, continuer à faire des concerts. Au départ c'était ça l'idée. Ça ne veut pas dire que je l'ai bâclé. Je mets tout ce que j'ai à chaque fois dans chaque album. Ce n'est pas un truc où je me suis dis je vais faire une promo, je vais passer à la radio… L'idée est venue dans un bus de tournée avec les musiciens qui me disaient "faut que t'en refasses un, faut qu't'en refasses un !".
General Indigo ça vient d’où ?
C'est un surnom qu'on m'a donné à la base parce que je me suis fâché avec un vigile et puis après on est devenus potes et il trouvait que mon nom de chanteur était pourri du coup il m'a dit -non toi tu vas t'appeler "General Indigo"-
Cet album c'est plus un retour vers les racines du reggae ?
Oui celui d'avant "Légendaire Serenade" il était super aussi, mais c'est vrai qu'il était moins reggae. C'est une période un peu déprime, un peu fiu, comme on dit ici. Celui-là c'est plus du reggae traditionnel, parce que c'est mon truc le reggae. Chassez le naturel il revient au galop, je reviens toujours au reggae. Si je tombe un peu des branches, c'est à celle-là que je me rattrape.
C'est un album engagé ?
Oui et non, il n'y a pas que ça je ne fais pas que des chansons sur l'herbe ou sur la douce vie. Je mets ce que j'ai dans la tête quoi. Après je ne suis pas un mec qui fait des trucs très joyeux.
Il y des thématiques qui reviennent comme la précarité ?
Oui bien sûr, parce que, je vis dans mon époque donc il est difficile de faire abstraction de l'actualité. En ce moment General Indigo quand je l'ai fait ce n'était pas la merdouille qu'en ce moment. Là cette année, faut pas aller en France avant mai 2017. Quand tu arrives ici le décalage avec Paname est énorme. Je suis arrivé la veille j'étais dans une ville au bord de la guerre civile et t'arrive ici c'est le paradis. Je sais bien qu'ici tout n'est pas rose, mais l'ambiance générale entre les gens et les Polynésiens en général sont assez cool, ils ne sont pas agressifs. Ça fait du bien d'arriver dans un peu de douceur.
Cela fait un an que tu reviens sur le devant de la scène médiatiquement parlant après une pause ?
Je ne suis jamais vraiment parti. Je n'ai jamais arrêté les concerts. C'est vrai que ça fait un bon moment, des années même que je passe plus à la télé et tout ça, mais bon, je ne m'en porte pas plus mal. J'ai une vie plus simple, mais plus cool. Le rush, la starification à outrance ça va cinq minutes. Souvent les gens me disent -ahh on te voit plus- mais mes fans qui viennent en concert savent bien que je ne suis pas parti.
Qu'est-ce que tu réserves au public ?
Un show varié, je vais faire du General Indigo, le dernier album, et puis des chansons importantes, celles que tout le monde connait. D'ailleurs, il faudrait peut-être que je répète un peu (rires)
Tu connais un peu le public Polynésien pour être déjà venu plusieurs fois comment le qualifierais tu ?
Pour moi, j'ai beaucoup de succès ici, et les gens me l'ont montré quand je suis venu, c'est un des endroits où j'en ai le plus. J'ai la chance d'avoir été assez aimé en Polynésie. J'ai un lien particulier avec la Polynésie de par mon lien avec le public.
J'ai un titre qui s'appelle Tahiti qui raconte des choses inavouables (rire), je suis un pirate (rire), ça ne parle pas d'amour.
Pourquoi un DJ plutôt que des musiciens ?
Ça, c'est une histoire de fonds, de budget. Faire venir un groupe c'est toute autre chose.
Quelle est ton actualité ?
J'habite à La Rochelle, j'ai un petit bateau. J'ai toujours un lien avec la mer. C'est très important, depuis toujours j'ai toujours aimé ça. Aujourd'hui je ne pense pas que je pourrais vivre dans un endroit loin de la mer.
Quels sont tes projets? Que nous réserves-tu?
Nous sommes producteurs nous avons monté un label, Garvey Dry et nous nous sommes lancé un peu dans la production d'artistes et nous avons fini l'album d'un groupe qui s'appelle (O)ctav, et c'est un groupe d'électro pop spatiale. C'est super, ils sont à Paris, c'est un mec et une nana, ils composent. Je suis leur premier fan.
Tu arrêtes la musique ?
Non pas du tout, je travaille sur des maquettes. Je suis en train de préparer un nouvel album, c'est un peu rock, j'ai encore pas mal de boulot. Il est prévu pour février.
Infos pratiques :
Dates : Vendredi 17 juin à 22h00
Samedi 18 juin à 22h
Lieu : Mango Tahiti
Tarif : 2500 francs