PARIS, 22 mars 2012 (AFP) - La Fédération des entreprises d'outre-mer (Fedom) a demandé jeudi au gouvernement de publier "de toute urgence" l'arrêté fixant le prochain tarif de rachat par EDF de l'électricité produite par le photovoltaïque, une filière déjà mise à mal par des revirements successifs.
"Après une croissance très dynamique issue du Grenelle de l'Environnement notamment, la filière photovoltaïque, en plein essor, a été frappée durement y compris en outre-mer, par l'arrêt de la défiscalisation et le moratoire décidé par le gouvernement en décembre 2010", rappelle la Fedom dans un communiqué.
Elle estime que depuis ce coup d'arrêt "plusieurs centaines d'emplois ont disparu ou n'ont pas été créés en outre-mer, des dizaines de faillites ont été prononcées".
Le rapport provisoire de la commission Baroin, installée début 2011, "jamais voté par l'Assemblée, n'a pas retenu la plupart des propositions" des entreprises ultramarines mais "s'engageait, a minima, à mettre en place un tarif dit +de transition+ pour les systèmes de plus de 3 kWc et inférieurs à 100 kWc (kilowatt crête, unité de mesure dans le solaire), coeur d'activité des entreprises ultramarines", explique la Fedom.
"Ces projets d'arrêtés tarifaires ont été validés lors du CSE (Conseil Supérieur de l'Energie) du 24 janvier, là encore sans prise en compte des demandes des professionnels", regrette-t-elle, relevant que si "le niveau de tarif ne permettrait pas d'avancées significatives en matière de développement et d'emplois", il donnerait "un peu d'air à des entreprises sinistrées".
"Or près de 9 mois après la dernière réunion de la commission Baroin et plus de 15 mois après le moratoire, ces arrêtés ne sont toujours pas signés du ministre", souligne la Fedom qui demande de "toute urgence" de "publier dans les plus brefs délais ces tarifs que toute une profession attend".
"Il est donc urgent que le gouvernement qui vient de sauver Photowatt, ce dont nous nous félicitons, reste sur cette dynamique de relance pour redonner espoir aux entreprises ayant résisté tant bien que mal aux conséquences du moratoire", conclut-elle.
Après le moratoire, la politique de soutien à la filière photovoltaïque a été revue fortement à la baisse et les tarifs de rachat sont désormais revus tous les trois mois et déjà été abaissés à plusieurs reprises depuis le printemps 2011.
"Après une croissance très dynamique issue du Grenelle de l'Environnement notamment, la filière photovoltaïque, en plein essor, a été frappée durement y compris en outre-mer, par l'arrêt de la défiscalisation et le moratoire décidé par le gouvernement en décembre 2010", rappelle la Fedom dans un communiqué.
Elle estime que depuis ce coup d'arrêt "plusieurs centaines d'emplois ont disparu ou n'ont pas été créés en outre-mer, des dizaines de faillites ont été prononcées".
Le rapport provisoire de la commission Baroin, installée début 2011, "jamais voté par l'Assemblée, n'a pas retenu la plupart des propositions" des entreprises ultramarines mais "s'engageait, a minima, à mettre en place un tarif dit +de transition+ pour les systèmes de plus de 3 kWc et inférieurs à 100 kWc (kilowatt crête, unité de mesure dans le solaire), coeur d'activité des entreprises ultramarines", explique la Fedom.
"Ces projets d'arrêtés tarifaires ont été validés lors du CSE (Conseil Supérieur de l'Energie) du 24 janvier, là encore sans prise en compte des demandes des professionnels", regrette-t-elle, relevant que si "le niveau de tarif ne permettrait pas d'avancées significatives en matière de développement et d'emplois", il donnerait "un peu d'air à des entreprises sinistrées".
"Or près de 9 mois après la dernière réunion de la commission Baroin et plus de 15 mois après le moratoire, ces arrêtés ne sont toujours pas signés du ministre", souligne la Fedom qui demande de "toute urgence" de "publier dans les plus brefs délais ces tarifs que toute une profession attend".
"Il est donc urgent que le gouvernement qui vient de sauver Photowatt, ce dont nous nous félicitons, reste sur cette dynamique de relance pour redonner espoir aux entreprises ayant résisté tant bien que mal aux conséquences du moratoire", conclut-elle.
Après le moratoire, la politique de soutien à la filière photovoltaïque a été revue fortement à la baisse et les tarifs de rachat sont désormais revus tous les trois mois et déjà été abaissés à plusieurs reprises depuis le printemps 2011.