Téhéran, Iran | AFP | vendredi 12/01/2018 - L'Iran a affirmé vendredi qu'une nouvelle explosion à bord d'un pétrolier iranien en feu depuis plusieurs jours compliquait les opérations de secours, le Japon affirmant que le tanker a dérivé dans sa zone économique exclusive.
"Si ce n'était pas à cause de l'explosion de ce matin, peut-être que le feu aurait été éteint maintenant", a affirmé le directeur-adjoint des affaires maritimes au sein de l'Organisation des ports iraniens, Hadi Haghshenas, à la radio-télévision d'Etat Irib.
Le tanker Sanchi, avec 136.000 tonnes d'hydrocarbures légers (condensats) à son bord, a pris feu le 6 janvier suite à sa collision avec un navire de fret chinois. L'accident s'est produit à environ 300 kilomètres à l'est de la ville chinoise de Shanghai.
Il comptait à son bord 32 membres d'équipage --30 Iraniens et deux Bangladais. Seul un corps a été retrouvé jusqu'à présent.
Selon M. Haghshenas, 12 membres de l'équipe d'élite de secours ont été envoyés en renfort d'Iran mais attendent toujours à Shanghai que les conditions leur permettent de se rendre sur le pétrolier.
"Le tanker dérive du lieu de l'accident (...) vers les eaux japonaises et se trouve actuellement à environ 135 miles (environ 217 km) de l'île d'Okinawa", a-t-il indiqué.
Le Japon a annoncé avoir mis à disposition un navire de patrouille car le pétrolier se trouve désormais dans sa zone économique exclusive, tandis que l'Iran réclame des hélicoptères et des avions pour l'aider à éteindre l'incendie.
"Nous avons offert notre soutien (...) mais la partie chinoise a indiqué qu'ils géraient l'affaire par eux-mêmes", a affirmé un porte-parole des gardes-frontières japonais.
Des responsables iraniens ont critiqué le "manque de coopération" des autorités chinoises alors que le ministère des Transports chinois a soutenu jeudi que la météo "exécrable" et les gaz toxiques émanant des hydrocarbures en feu ralentissaient les opérations.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé vendredi à l'AFP que son gouvernement avait déployé "un effort particulier dans les opérations de secours".
Le pétrolier, battant pavillon panaméen, appartient à la National Iranian Tanker Company (NITC), l'opérateur administrant la flotte de navires pétroliers de l'Iran. Il acheminait des produits à la firme sud-coréenne Hanwha Total.
"Si ce n'était pas à cause de l'explosion de ce matin, peut-être que le feu aurait été éteint maintenant", a affirmé le directeur-adjoint des affaires maritimes au sein de l'Organisation des ports iraniens, Hadi Haghshenas, à la radio-télévision d'Etat Irib.
Le tanker Sanchi, avec 136.000 tonnes d'hydrocarbures légers (condensats) à son bord, a pris feu le 6 janvier suite à sa collision avec un navire de fret chinois. L'accident s'est produit à environ 300 kilomètres à l'est de la ville chinoise de Shanghai.
Il comptait à son bord 32 membres d'équipage --30 Iraniens et deux Bangladais. Seul un corps a été retrouvé jusqu'à présent.
Selon M. Haghshenas, 12 membres de l'équipe d'élite de secours ont été envoyés en renfort d'Iran mais attendent toujours à Shanghai que les conditions leur permettent de se rendre sur le pétrolier.
"Le tanker dérive du lieu de l'accident (...) vers les eaux japonaises et se trouve actuellement à environ 135 miles (environ 217 km) de l'île d'Okinawa", a-t-il indiqué.
Le Japon a annoncé avoir mis à disposition un navire de patrouille car le pétrolier se trouve désormais dans sa zone économique exclusive, tandis que l'Iran réclame des hélicoptères et des avions pour l'aider à éteindre l'incendie.
"Nous avons offert notre soutien (...) mais la partie chinoise a indiqué qu'ils géraient l'affaire par eux-mêmes", a affirmé un porte-parole des gardes-frontières japonais.
Des responsables iraniens ont critiqué le "manque de coopération" des autorités chinoises alors que le ministère des Transports chinois a soutenu jeudi que la météo "exécrable" et les gaz toxiques émanant des hydrocarbures en feu ralentissaient les opérations.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé vendredi à l'AFP que son gouvernement avait déployé "un effort particulier dans les opérations de secours".
Le pétrolier, battant pavillon panaméen, appartient à la National Iranian Tanker Company (NITC), l'opérateur administrant la flotte de navires pétroliers de l'Iran. Il acheminait des produits à la firme sud-coréenne Hanwha Total.