Tahiti, le 5 août 2020 – Le syndicat Snetaa-FO a été reçu mercredi après-midi par la ministre de l'Education, Christelle Lehartel, pour évoquer la situation des quatre fonctionnaires stagiaires contraints de partir en métropole pour leur stage. Les chefs d'établissements vont être mis à contribution pour "trouver des solutions" pour tenter de les garder au fenua.
Le secrétaire général du Snetaa-Fo Maheanuu Routhier a été reçu mercredi en fin d'après-midi par la ministre de l'Education Christelle Lehartel, pour évoquer le départ imminent des quatre stagiaires en métropole et tenter de les affecter dans des établissements scolaires du fenua. A l'issue de la rencontre, le syndicaliste a expliqué que les quatre jeunes concernés devraient être reçus par la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE). "C'est déjà une bonne avancée (…). Au début, c'était non. On ne peut pas. Et là les lignes commencent à bouger", assure Maheanuu Routhier. Les chefs d'établissements seront également reçus pour "travailler avec eux pour trouver des solutions pour garder les stagiaires. On a fait des propositions mais maintenant la balle est dans le camp de la ministre et de son administration".
Le secrétaire général du Snetaa-Fo se dit même prêt à intervenir au niveau national pour l'ouverture de quatre postes au fenua. "Notre objectif c'est de garder les quatre lauréats (…). Après c'est une décision politique et elle est capable de la prendre", affirme Maheanuu Routhier. Une des solutions proposées par le syndicaliste est la réduction des heures supplémentaires. "C'est une charge de travail en plus (…) et ce n'est pas forcément efficace" ni à l'avantage des élèves, explique-t-il.
Le secrétaire général du Snetaa-Fo Maheanuu Routhier a été reçu mercredi en fin d'après-midi par la ministre de l'Education Christelle Lehartel, pour évoquer le départ imminent des quatre stagiaires en métropole et tenter de les affecter dans des établissements scolaires du fenua. A l'issue de la rencontre, le syndicaliste a expliqué que les quatre jeunes concernés devraient être reçus par la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE). "C'est déjà une bonne avancée (…). Au début, c'était non. On ne peut pas. Et là les lignes commencent à bouger", assure Maheanuu Routhier. Les chefs d'établissements seront également reçus pour "travailler avec eux pour trouver des solutions pour garder les stagiaires. On a fait des propositions mais maintenant la balle est dans le camp de la ministre et de son administration".
Le secrétaire général du Snetaa-Fo se dit même prêt à intervenir au niveau national pour l'ouverture de quatre postes au fenua. "Notre objectif c'est de garder les quatre lauréats (…). Après c'est une décision politique et elle est capable de la prendre", affirme Maheanuu Routhier. Une des solutions proposées par le syndicaliste est la réduction des heures supplémentaires. "C'est une charge de travail en plus (…) et ce n'est pas forcément efficace" ni à l'avantage des élèves, explique-t-il.
"On va tout faire pour essayer de rester"
Les stagiaires, inquiets de leur avenir, se sont également rendus au ministère pour obtenir les dernières nouvelles sur leur sort. Tous ont appris leur affectation en métropole par le biais du site de l'éducation nationale. Parmi eux, Ariitea s'est spécialisé dans l'électrotechnique géni-électrique et énergie. Il devrait faire sa pré-rentrée ce lundi 10 août à Nancy-Metz, mais ignore encore dans quel établissement il sera affecté. Il affirme être encore en attente de savoir s'il reste au fenua ou s'il est vraiment affecté en métropole. "J'ai été surpris par mon affectation (…). On va tout faire pour essayer de rester". Ce jeune fonctionnaire stagiaire explique ensuite que ce qui les bloque surtout c'est qu'ils n'ont aucune aide pour leur installation. "Rien n'est pris en charge, on devra tout payer de notre poche et on n'était pas préparé à cela (…). Un mois de préparation c'est court pour un déplacement comme cela".
Heirani, de son côté, doit être muté à Saint-Denis et devrait prendre ses fonctions le 1er septembre prochain. Il affirme que lorsqu'il a appris la "nouvelle" cela a été pour lui "le choc thermique". Il regrette que la ministre de l'Education ne les ai pas reçus lundi dernier comme prévu, et que la DGEE les aient "baladés" en leur indiquant : "On n'a pas le temps (…) on n'a pas eu de consignes de la ministre". Tout comme le secrétaire général du Snetaa-Fo, Heirani affirme que : "si vous avez la volonté de valoriser l'emploi local, c'est à vous maintenant de faire les choses pour que tout bouge"
A lire aussi : Quatre fonctionnaires sans stage au fenua
Heirani, de son côté, doit être muté à Saint-Denis et devrait prendre ses fonctions le 1er septembre prochain. Il affirme que lorsqu'il a appris la "nouvelle" cela a été pour lui "le choc thermique". Il regrette que la ministre de l'Education ne les ai pas reçus lundi dernier comme prévu, et que la DGEE les aient "baladés" en leur indiquant : "On n'a pas le temps (…) on n'a pas eu de consignes de la ministre". Tout comme le secrétaire général du Snetaa-Fo, Heirani affirme que : "si vous avez la volonté de valoriser l'emploi local, c'est à vous maintenant de faire les choses pour que tout bouge"
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