Ce mercredi 11 décembre 2013, les familles de la commune de Tautira ont fait sauter le quota autorisé, à savoir près de cinquante tonnes de trocas, à la grande satisfaction de Jean-Pierre Sangue, le principal acheteur. « J’ai soumissionné à la quantité et donc, j’ai pris tout ce que les personnes présentes pouvaient me proposer. » nous a-t’il confié. L’entrepôt situé à proximité de la mairie fut envahi dès 7h du matin. Les uns après les autres, les ramasseurs de trocas ont chargé leurs sacs par dizaine, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une place suffisante pour la pesée et l’évaluation des coquilles.
Cette année, ce sont 219 familles regroupant tout de même 1177 personnes qui se sont fortement impliquées dans cette campagne de ramassage. D’après Juliette Nuupure, maire de cette petite commune d’environ 2500 âmes, « il y a trois familles qui ont fait fort, en ramenant plus de 2 tonnes chacune. En plus, elles se composaient juste de deux ou trois personnes. Elles ont été très fortes et courageuses. Moi, je les félicite vraiment pour le travail qu’elles ont fourni. »
La pesée a été suivie de très près par les agents de la Direction des Ressources Marines dont la présence suffit à faire comprendre de l’enjeu de cette pêche. Chaque sac a été soigneusement vidé de son contenu, suivi d’un examen précis de chaque unité. Aux environs de 15h10, plus de 40 tonnes ont déjà été auscultées. Dans cette quantité, 2 tonnes ont été saisies. Ce chiffre vient s’ajouter aux 6 tonnes bloquées dernièrement à Bora Bora. Rappelons qu’il s’agissait de coquilles « hors normes », c’est-à-dire celles qui ne répondaient pas aux critères édictés avant la campagne : entre 8 et 11 cm.
Outre cela, les coquilles devaient être nettoyées et donc propres lors de la pesée et du contrôle. Sans même que l’acheteur n’ait besoin d’objecter sur la qualité, la DRM (Direction des Ressources Marines) a déjà veillé à l’application des mesures d’hygiènes et de salubrité afin de garantir un produit sain.
Il est arrivé que certaines cargaisons ont dû être reclassées en catégorie B, voire même C. Dans ce cas-là, le prix d’achat a différé. 150 FCFP pour la catégorie B et 50 FCFP pour la dernière catégorie. Dès lors où l’acheteur et le pêcheur se sont entendus sur le prix de vente, le contrôle se poursuit jusqu’à la « dernière » coquille.
Entre temps, les camions de transport de Jean-Pierre Sangue ont emporté la précieuse cargaison. Les voyages se sont succédés sous le regard impressionné des nombreux curieux venus assister à la pesée. Vers 18h, les familles ont reçu leur argent des mains même de l’acheteur. Au prix moyen de 288 FCP le kilo, certaines familles sont reparties avec plus de 600 000 francs. Là aussi, les agents du gouvernement ont veillé à ce que les transactions se déroulent le mieux possible. « La qualité à un prix, mais il est important pour nous de vérifier que tout se passe bien entre l’acheteur et le pêcheur. » a commenté Tiare Panilla y Perella, de la DRM.
Enfin, arrivé aux alentours de 19h00, la place de la mairie s’est vidée comme elle s'était remplie le matin-même. Les résultats définitifs enregistrés ont affiché un montant de 12 993 600 FCFP pour les trocas de la catégorie A et 575 100 FCP pour la catégorie suivante. En tout, ce sont donc 13 568 100 FCFP qui ont été payés aux quelques 219 familles qui n’attendaient que cela pour améliorer leur quotidien, comme c’est le cas d’ailleurs de toutes celles qui se sont investies à Tahiti mais également dans les îles, malgré la chaleur, la fatigue et parfois même la maladie.
TP
Cette année, ce sont 219 familles regroupant tout de même 1177 personnes qui se sont fortement impliquées dans cette campagne de ramassage. D’après Juliette Nuupure, maire de cette petite commune d’environ 2500 âmes, « il y a trois familles qui ont fait fort, en ramenant plus de 2 tonnes chacune. En plus, elles se composaient juste de deux ou trois personnes. Elles ont été très fortes et courageuses. Moi, je les félicite vraiment pour le travail qu’elles ont fourni. »
La pesée a été suivie de très près par les agents de la Direction des Ressources Marines dont la présence suffit à faire comprendre de l’enjeu de cette pêche. Chaque sac a été soigneusement vidé de son contenu, suivi d’un examen précis de chaque unité. Aux environs de 15h10, plus de 40 tonnes ont déjà été auscultées. Dans cette quantité, 2 tonnes ont été saisies. Ce chiffre vient s’ajouter aux 6 tonnes bloquées dernièrement à Bora Bora. Rappelons qu’il s’agissait de coquilles « hors normes », c’est-à-dire celles qui ne répondaient pas aux critères édictés avant la campagne : entre 8 et 11 cm.
Outre cela, les coquilles devaient être nettoyées et donc propres lors de la pesée et du contrôle. Sans même que l’acheteur n’ait besoin d’objecter sur la qualité, la DRM (Direction des Ressources Marines) a déjà veillé à l’application des mesures d’hygiènes et de salubrité afin de garantir un produit sain.
Il est arrivé que certaines cargaisons ont dû être reclassées en catégorie B, voire même C. Dans ce cas-là, le prix d’achat a différé. 150 FCFP pour la catégorie B et 50 FCFP pour la dernière catégorie. Dès lors où l’acheteur et le pêcheur se sont entendus sur le prix de vente, le contrôle se poursuit jusqu’à la « dernière » coquille.
Entre temps, les camions de transport de Jean-Pierre Sangue ont emporté la précieuse cargaison. Les voyages se sont succédés sous le regard impressionné des nombreux curieux venus assister à la pesée. Vers 18h, les familles ont reçu leur argent des mains même de l’acheteur. Au prix moyen de 288 FCP le kilo, certaines familles sont reparties avec plus de 600 000 francs. Là aussi, les agents du gouvernement ont veillé à ce que les transactions se déroulent le mieux possible. « La qualité à un prix, mais il est important pour nous de vérifier que tout se passe bien entre l’acheteur et le pêcheur. » a commenté Tiare Panilla y Perella, de la DRM.
Enfin, arrivé aux alentours de 19h00, la place de la mairie s’est vidée comme elle s'était remplie le matin-même. Les résultats définitifs enregistrés ont affiché un montant de 12 993 600 FCFP pour les trocas de la catégorie A et 575 100 FCP pour la catégorie suivante. En tout, ce sont donc 13 568 100 FCFP qui ont été payés aux quelques 219 familles qui n’attendaient que cela pour améliorer leur quotidien, comme c’est le cas d’ailleurs de toutes celles qui se sont investies à Tahiti mais également dans les îles, malgré la chaleur, la fatigue et parfois même la maladie.
TP
Les camions de transport de Jean-Pierre Sangue ont chargé une cinquantaine de tonnes de trocas.
Au premier plan, Juliette Nuupure maire de Tautira, a également participé aux contrôles et comptage des cargaisons de trocas.
Les pêcheurs avaient envahi le hangar communal dès 7h du matin.
Jean-Pierre Sangue a remis plus de 13 millions et demi de francs pacifiques aux quelques 219 familles inscrites à cette campagne de ramassage.
Certaines coquilles ont été reclassées dans la catégorie inférieure, la B.