Monsieur Gaston TONG SANG a prononcé un discours à l’occasion de la journée de restitution des activités du FED qui se tenait ce Mercredi 3 novembre 2010 en Salle de réception de la Présidence
- Monsieur le Ministre des ressources maritimes,
- Mesdames et Messieurs les professionnels de la filière perlicole,
- Mesdames et Messieurs, Chers amis perliculteurs,
Ia Ora Na, Maeva e Manava,
C’est toujours avec un plaisir renouvelé que je reçois les représentants des secteurs qui font l’économie de notre Pays et l’industrie perlière, à n’en pas douter, constitue l’une des ressources majeures de notre développement économique d’hier, d’aujourd’hui et de demain et l’un des fleurons sur lequel doit s’appuyer notre développement économique.
Nous avons tous en mémoire le dynamisme de votre filière dans les années antérieures, mais nous connaissons tous aussi les difficultés que vous avez rencontrées et que vous rencontrez encore aujourd’hui.
Depuis quelques années le prix de notre perle n’est plus à la hauteur de vos légitimes attentes et espérances.
Une ouverture incontrôlée des lagons a conduit, d’une part à une surproduction, d’autre part à la baisse de la qualité des produits. Dans un contexte de conjoncture économique mondiale difficile – qui n’est pas propre à la Polynésie française – le prix de la perle a inexorablement chuté, mettant en grande difficultés la majorité de vos exploitations.
Nous devons pourtant rester optimistes et confiants dans l’avenir de ce secteur. A cet égard, les résultats encourageants enregistrés lors des dernières ventes qui se sont tenues à Bora Bora, avec un prix moyen de 907 fcfp le gramme, sont encourageants et montrent, si besoin en était, que la qualité paye.
La recherche de la qualité passe également par une meilleure technicité des entreprises et par une connaissance plus fine du milieu environnant des élevages.
Je ne doute pas que la restitution des travaux des chercheurs et des techniciens que vous êtes venus si nombreux écouter aujourd’hui, sera riche d’enseignement pour la conduite de vos élevages et la recherche d’un produit mieux valorisé.
Je tiens à saluer ici le partenariat qui a pu s’instaurer entre l’Union européenne et l’ensemble des organismes scientifiques pour mener à bien ces travaux.
Je vais maintenant laisser la parole à notre ministre des ressources maritimes qui, avec acharnement et opiniâtreté, s’est attaché, dans le droit fil de l’action de son prédécesseur, notre actuel ministre de la reconversion économique, à relancer le secteur de la perle.
Pour conclure, Mesdames et Messieurs les perliculteurs et chers amis, je formule des vœux pour que votre activité retrouve la place qui était et qui doit être la sienne, dans notre économie.
A vos côtés, le Pays continuera à être votre partenaire : mutualisons nos moyens et nos énergies afin d’assurer la promotion du Pays, non seulement avec le tourisme, mais aussi avec d’autres produits, tels que la perle.
Ensemble, soyez assurés que nous relèverons ce défi et que la perle de Tahiti continue sa route sur le chemin de la qualité et son statut de produit d’exception.
A tous encore merci.
Mauruuru.
Gaston TONG SANG
- Monsieur le Ministre des ressources maritimes,
- Mesdames et Messieurs les professionnels de la filière perlicole,
- Mesdames et Messieurs, Chers amis perliculteurs,
Ia Ora Na, Maeva e Manava,
C’est toujours avec un plaisir renouvelé que je reçois les représentants des secteurs qui font l’économie de notre Pays et l’industrie perlière, à n’en pas douter, constitue l’une des ressources majeures de notre développement économique d’hier, d’aujourd’hui et de demain et l’un des fleurons sur lequel doit s’appuyer notre développement économique.
Nous avons tous en mémoire le dynamisme de votre filière dans les années antérieures, mais nous connaissons tous aussi les difficultés que vous avez rencontrées et que vous rencontrez encore aujourd’hui.
Depuis quelques années le prix de notre perle n’est plus à la hauteur de vos légitimes attentes et espérances.
Une ouverture incontrôlée des lagons a conduit, d’une part à une surproduction, d’autre part à la baisse de la qualité des produits. Dans un contexte de conjoncture économique mondiale difficile – qui n’est pas propre à la Polynésie française – le prix de la perle a inexorablement chuté, mettant en grande difficultés la majorité de vos exploitations.
Nous devons pourtant rester optimistes et confiants dans l’avenir de ce secteur. A cet égard, les résultats encourageants enregistrés lors des dernières ventes qui se sont tenues à Bora Bora, avec un prix moyen de 907 fcfp le gramme, sont encourageants et montrent, si besoin en était, que la qualité paye.
La recherche de la qualité passe également par une meilleure technicité des entreprises et par une connaissance plus fine du milieu environnant des élevages.
Je ne doute pas que la restitution des travaux des chercheurs et des techniciens que vous êtes venus si nombreux écouter aujourd’hui, sera riche d’enseignement pour la conduite de vos élevages et la recherche d’un produit mieux valorisé.
Je tiens à saluer ici le partenariat qui a pu s’instaurer entre l’Union européenne et l’ensemble des organismes scientifiques pour mener à bien ces travaux.
Je vais maintenant laisser la parole à notre ministre des ressources maritimes qui, avec acharnement et opiniâtreté, s’est attaché, dans le droit fil de l’action de son prédécesseur, notre actuel ministre de la reconversion économique, à relancer le secteur de la perle.
Pour conclure, Mesdames et Messieurs les perliculteurs et chers amis, je formule des vœux pour que votre activité retrouve la place qui était et qui doit être la sienne, dans notre économie.
A vos côtés, le Pays continuera à être votre partenaire : mutualisons nos moyens et nos énergies afin d’assurer la promotion du Pays, non seulement avec le tourisme, mais aussi avec d’autres produits, tels que la perle.
Ensemble, soyez assurés que nous relèverons ce défi et que la perle de Tahiti continue sa route sur le chemin de la qualité et son statut de produit d’exception.
A tous encore merci.
Mauruuru.
Gaston TONG SANG
Contexte de la journée de restitution
Le service de la perliculture a mis en œuvre depuis 2007 le projet "Professionnalisation et pérennisation de la perliculture". Ce projet financé par le 9ème Fonds européen de développement (FED) s'achèvera en décembre 2010. Dans cette perspective, le service de la perliculture sous l’égide du ministère des ressources maritimes organisent une journée de restitution des activités du projet le mercredi 3 novembre 2010 à partir de 8h30, dans la salle de réunion de la Présidence.
Cette manifestation se fera en présence de tous les perliculteurs désireux d'y assister, du Ministre des ressources maritimes Temauri FOSTER, du service de la perliculture et de la maison de la perle.
La journée sera exclusivement consacrée à la présentation du bilan des activités mis en œuvre au cours du projet FED :
- Formation technique itinérante,
- Etude du marché international de la perle de culture de Tahiti
- Recherche scientifique.
Résumé des activités FED Perliculture et bilan
Activité 1 : formation chez les perliculteurs.
Des formations itinérantes et techniques ont été proposées gratuitement aux perliculteurs durant deux ans (avril 2008 à juin 2010), au sein même de leurs exploitations. Une équipe de 10 formateurs ont proposé des formations pratiques en greffe; en confection d'outils de greffe; en classification, commercialisation et valorisation des perles; en comptabilité-gestion et en plongée. Un programme de vulgarisation des recherches scientifiques sur l'huître perlière a aussi été proposé aux perliculteurs.
Ces formations financées par le projet FED ont permis au service de la perliculture de proposer aux professionnels de la formation continue, s'ajoutant ainsi à l'offre de formation initiale proposée depuis 1990 par le centre des métiers de la nacre et de la perliculture (CMNP) de Rangiroa.
Bilan :
- Deux ans d'activité de formation : avril 2008 à juin 2010.
- Nombre d'îles et atolls ayant reçu les formations : 20.
- Nombre de missions de formation : 61.
- Nombre de formations données : 641 (cibles : perliculteurs, employés, cercle familial, etc.).
- Résultats de l'enquête de satisfaction menée à l'issue des formations : les personnes formées ont été majoritairement satisfaits (96%) des formateurs et des formations proposées. Elles estiment en outre (à 90%) que les formations ont fait progresser leurs connaissances et qu'elles sont nécessaires (92%). Aussi ils souhaitent que ces formations se poursuivent à l'avenir (92%).
Activité 2 : recherche scientifique.
Le programme de recherche mis en œuvre a étudié la courantologie des lagons d'atolls perlicoles. Ahe et Takaroa ont été choisis comme sites-ateliers pour comprendre la dispersion des larves d'huîtres perlières. Les sources de nourriture de l'huître, ainsi que les modalités de sa croissance et de sa reproduction ont aussi été étudiées pour permettre de fournir aux perliculteurs et aux décideurs des outils pour améliorer l'exploitation et la gestion des élevages. Organismes de recherche impliqués : IRD (centres de Tahiti, Nouvelle-Calédonie, Marseille, Montpellier), IFREMER (centres de Tahiti, Argenton, Brest), université de la Polynésie française, université de Caen, université de La Rochelle, université de Méditerranée, université de Lille.
Bilan :
- Élaboration d'un modèle numérique de courantologie à partir des relevées de bathymétrie, des études géomorphologiques et des mesures de courants durant deux années, dans plusieurs zones des atolls.
- Couplage de la courantologie avec les données de dispersion des larves d'huîtres perlières. Ce couplage permet de comprendre la variabilité du collectage de naissain (jeunes huîtres perlières) dans un atoll. L'optimisation de la pratique du collectage peut ainsi être proposée aux perliculteurs.
- Meilleure connaissance des sources de nourriture et de ce que consomment les adultes et les larves d'huître perlière.
- Élaboration de modèles numériques pour prédire la vitesse de croissance et les périodes de reproduction des huîtres perlières en fonction de la nourriture disponible.
Un recueil de fiches a été élaboré pour chacun des thèmes traités. Ces fiches décrivent le principe et les principaux résultats des études menées. Ce recueil sera distribué aux perliculteurs lors de la journée de restitution du 3 novembre 2010.
Activité 3 : étude du marché international de la perle de Tahiti.
L’objectif de cette étude a été la formulation d’une stratégie de commercialisation des perles de Tahiti cohérente avec les structures du marché. Cette étude s'est donc attachée à analyser les tendances du marché et les circuits de commercialisation.
Bilan :
L'étude a été menée par le bureau d'étude Italtrend. Le rapport final a fait l'objet d'une présentation orale qui s'est tenue le 21 juin 2010 à Papeete, en présence notamment des représentants des organisations professionnelles du secteur de la perliculture.
Le rapport final sera à nouveau distribué aux perliculteurs lors de la journée de restitution du 3 novembre 2010.
Cette manifestation se fera en présence de tous les perliculteurs désireux d'y assister, du Ministre des ressources maritimes Temauri FOSTER, du service de la perliculture et de la maison de la perle.
La journée sera exclusivement consacrée à la présentation du bilan des activités mis en œuvre au cours du projet FED :
- Formation technique itinérante,
- Etude du marché international de la perle de culture de Tahiti
- Recherche scientifique.
Résumé des activités FED Perliculture et bilan
Activité 1 : formation chez les perliculteurs.
Des formations itinérantes et techniques ont été proposées gratuitement aux perliculteurs durant deux ans (avril 2008 à juin 2010), au sein même de leurs exploitations. Une équipe de 10 formateurs ont proposé des formations pratiques en greffe; en confection d'outils de greffe; en classification, commercialisation et valorisation des perles; en comptabilité-gestion et en plongée. Un programme de vulgarisation des recherches scientifiques sur l'huître perlière a aussi été proposé aux perliculteurs.
Ces formations financées par le projet FED ont permis au service de la perliculture de proposer aux professionnels de la formation continue, s'ajoutant ainsi à l'offre de formation initiale proposée depuis 1990 par le centre des métiers de la nacre et de la perliculture (CMNP) de Rangiroa.
Bilan :
- Deux ans d'activité de formation : avril 2008 à juin 2010.
- Nombre d'îles et atolls ayant reçu les formations : 20.
- Nombre de missions de formation : 61.
- Nombre de formations données : 641 (cibles : perliculteurs, employés, cercle familial, etc.).
- Résultats de l'enquête de satisfaction menée à l'issue des formations : les personnes formées ont été majoritairement satisfaits (96%) des formateurs et des formations proposées. Elles estiment en outre (à 90%) que les formations ont fait progresser leurs connaissances et qu'elles sont nécessaires (92%). Aussi ils souhaitent que ces formations se poursuivent à l'avenir (92%).
Activité 2 : recherche scientifique.
Le programme de recherche mis en œuvre a étudié la courantologie des lagons d'atolls perlicoles. Ahe et Takaroa ont été choisis comme sites-ateliers pour comprendre la dispersion des larves d'huîtres perlières. Les sources de nourriture de l'huître, ainsi que les modalités de sa croissance et de sa reproduction ont aussi été étudiées pour permettre de fournir aux perliculteurs et aux décideurs des outils pour améliorer l'exploitation et la gestion des élevages. Organismes de recherche impliqués : IRD (centres de Tahiti, Nouvelle-Calédonie, Marseille, Montpellier), IFREMER (centres de Tahiti, Argenton, Brest), université de la Polynésie française, université de Caen, université de La Rochelle, université de Méditerranée, université de Lille.
Bilan :
- Élaboration d'un modèle numérique de courantologie à partir des relevées de bathymétrie, des études géomorphologiques et des mesures de courants durant deux années, dans plusieurs zones des atolls.
- Couplage de la courantologie avec les données de dispersion des larves d'huîtres perlières. Ce couplage permet de comprendre la variabilité du collectage de naissain (jeunes huîtres perlières) dans un atoll. L'optimisation de la pratique du collectage peut ainsi être proposée aux perliculteurs.
- Meilleure connaissance des sources de nourriture et de ce que consomment les adultes et les larves d'huître perlière.
- Élaboration de modèles numériques pour prédire la vitesse de croissance et les périodes de reproduction des huîtres perlières en fonction de la nourriture disponible.
Un recueil de fiches a été élaboré pour chacun des thèmes traités. Ces fiches décrivent le principe et les principaux résultats des études menées. Ce recueil sera distribué aux perliculteurs lors de la journée de restitution du 3 novembre 2010.
Activité 3 : étude du marché international de la perle de Tahiti.
L’objectif de cette étude a été la formulation d’une stratégie de commercialisation des perles de Tahiti cohérente avec les structures du marché. Cette étude s'est donc attachée à analyser les tendances du marché et les circuits de commercialisation.
Bilan :
L'étude a été menée par le bureau d'étude Italtrend. Le rapport final a fait l'objet d'une présentation orale qui s'est tenue le 21 juin 2010 à Papeete, en présence notamment des représentants des organisations professionnelles du secteur de la perliculture.
Le rapport final sera à nouveau distribué aux perliculteurs lors de la journée de restitution du 3 novembre 2010.