Perliculture : le nucléus reconstitué, une innovation technologique prometteuse


La société ICP-Texinfine, implanté à Malte, est un laboratoire de recherche spécialisé dans le domaine des biotechnologies, dont les travaux consistent à mettre en exergue les propriétés thérapeutiques des espèces végétales de notre environnement, afin de palier à certains troubles ou carence de notre organisme.

Approché par la Direction de Ressources Marines (DRM), ce laboratoire de recherche a élargi son domaine d’actions à celui de la perliculture, dans le cadre d’un groupement de recherche sur l’amélioration de la qualité des perles. Parallèlement, il s’est avéré que cette société possédait aussi, la compétence technique permettant de répondre à un autre programme de la DRM, visant à mettre au point un nucléus à partir de poudre de coquilles d’huîtres perlières locales. Ce projet vise à garantir un approvisionnement pérenne en nucléus, quelque soit leurs tailles et qui, de ce fait, favoriserait l’indépendance de la filière perlicole vis à vis des marchés extérieurs de nucléus, tout en contribuant à la création d’emploi local. Il est à noter que cette nouvelle génération de nucléus, mise au point par la Société ICP-Texinfine de part la nature de ses composants, garanti une résistance structurale homogène.

Partant de ces postulats, le ministre des ressources marines, Temauri Foster s’est entretenu longuement avec le Dr Gilles Gutierrez (PDG d’ICP-Texinfine) et son collaborateur Monsieur Jean-Pierre Dupré au sujet des dernières avancées relative à la reconstitution de nucléus à partir de poudre de nacres (Pinctada Margaritifera). Temauri Foster lors des échanges a mis en avant un principe fondamental : celui de la rentabilité financière liée au coût de fabrication de ces nucléus reconstitués en Polynésie française. Une rentabilité qui ne devrait pas être affectée à long terme, selon la direction des ressources marines car le marché des nucléus utilisant des moules originaires du Mississipi (Unionidés), est directement impacté par la surexploitation avérée de ces mollusques. Cette raréfaction favorise, entre autre, la hausse des prix de vente des nucléus et plus particulièrement, ceux de gros diamètre.

En parallèle, le Dr Gilles Gutierrez, éminent chercheur et lauréat de la médaille Louis Pasteur en 2009, a confié à la direction des ressources marines un lot de nucléus reconstitués de dernière génération, qui seront très prochainement greffés dans des huîtres perlières afin que, dès l’obtention des résultats, s’ils s’avèrent favorables, un partenariat puisse être établi entre la société ICP-Texinfine et la direction des ressources marines. A terme, la Polynésie française, plus précisément la perle de culture de Tahiti aura un argument commercial supplémentaire celui d’être un produit perlier 100% Polynésien.

Comme cité précédemment, la Société ICP-Texinfine est en quête de nouveaux spécimens exotiques dotés de propriétés thérapeutiques. C’est ainsi qu’à partir d’extrait de vanille tahitienne « vanilla tahitensis » ce laboratoire a mis au point le DNA-PKASE INHIBAT, un complément nutritionnel composé de poudre issue de la plante à fleur « Cinchona officinalis » et d’extrait de notre vanille, dont il a démontré les effets antimutagènes spécifiques. Le Dr Gilles Gutierrez a tenu a précisé que la vanille Polynésienne est la seule à détenir en quantité, le composé possédant ces propriétés thérapeutiques.

En outre, si notre vanille est un végétal bénéfique pour notre santé, l’algue « Padina Pavonica » présente elle aussi des principes actifs intéressant qui ont permis la mise au point du DICTYOLONE, un complément alimentaire qui permet de rétablir et conserver la densité des os en favorisant la biominéralisation et la structure de la peau.

Le panel et la quantité de ressources naturelles Polynésiennes incitent la société ICP-TEXINFINE à envisager d’implanter un laboratoire de recherche pour la formulation de substances pharmacologiques marines en Polynésie française. Le ministre, Temauri Foster et le Dr Gilles Gutierrez sont unanimes :
« la Polynésie n’est pas un Pays industriel, de fait, son développement doit être axé sur l’exploitation raisonnée de ses ressources naturelles ».

Rédigé par Ministère des Ressources Marines le Mercredi 18 Juillet 2012 à 18:05 | Lu 3599 fois