Crédit Pedro PARDO / AFP
Pékin, Chine | AFP | mardi 25/09/2023 - Pékin s'opposera à "l'expansion inconsidérée des alliances militaires", a averti mardi le ministre des Affaires étrangères Wang Yi, à l'heure Washington resserre ses partenariats de sécurité dans la région Asie-Pacifique.
La Chine "s'opposera à l'expansion inconsidérée des alliances militaires et au rétrécissement de l'espace de sécurité des autres pays", a déclaré M. Wang, s'exprimant lors d'une conférence de presse à Pékin.
Il a ajouté que son pays chercherait à "résoudre les différences et les différends entre les pays par le dialogue et la consultation", sans préciser à quels pays il faisait allusion.
Pékin avertit depuis longtemps que les efforts visant à établir une alliance militiare telle que l'Otan dans la région Asie-Pacifique pourrait entraîner un conflit.
Elle a également laissé entendre que l'expansion rapide de l'Otan en Europe de l'Est était en partie responsable de l'invasion russe en Ukraine, qu'elle refuse de condamner.
M. Wang a également refusé de confirmer si le président Xi Jinping se rendrait aux États-Unis pour rencontrer son homologue américain Joe Biden.
Les deux dirigeants devraient se rencontrer lors d'un sommet Asie-Pacifique (Apec) à San Francisco, du 14 au 16 novembre.
"En ce qui concerne votre question sur les modalités de participation à l'Apec, nous sommes en contact avec toutes les parties et ferons une annonce officielle en temps voulu", a déclaré M. Wang.
M. Wang dévoilait mardi les objectifs de politique étrangère de Pékin pour les prochaines années.
"La voie à suivre, pour tous les peuples du monde" est "la construction d'une communauté mondiale avec un avenir partagé", selon un document publié par l'agence de presse officielle Chine nouvelle.
"Toutefois, il ne s'agit pas d'un objectif à atteindre du jour au lendemain, et la navigation ne sera pas facile", poursuit ce document de plus de 14.000 mots.
Le document aborde également la guerre menée par la Russie en Ukraine, que Pékin a refusé de condamner, réitérant une prise de position en plusieurs points publiée par la Chine en début d'année.
Les puissances occidentales estiment que ces propositions pourraient permettre à la Russie de conserver une grande partie du territoire dont elle s'est emparée en Ukraine.
La Chine "s'opposera à l'expansion inconsidérée des alliances militaires et au rétrécissement de l'espace de sécurité des autres pays", a déclaré M. Wang, s'exprimant lors d'une conférence de presse à Pékin.
Il a ajouté que son pays chercherait à "résoudre les différences et les différends entre les pays par le dialogue et la consultation", sans préciser à quels pays il faisait allusion.
Pékin avertit depuis longtemps que les efforts visant à établir une alliance militiare telle que l'Otan dans la région Asie-Pacifique pourrait entraîner un conflit.
Elle a également laissé entendre que l'expansion rapide de l'Otan en Europe de l'Est était en partie responsable de l'invasion russe en Ukraine, qu'elle refuse de condamner.
M. Wang a également refusé de confirmer si le président Xi Jinping se rendrait aux États-Unis pour rencontrer son homologue américain Joe Biden.
Les deux dirigeants devraient se rencontrer lors d'un sommet Asie-Pacifique (Apec) à San Francisco, du 14 au 16 novembre.
"En ce qui concerne votre question sur les modalités de participation à l'Apec, nous sommes en contact avec toutes les parties et ferons une annonce officielle en temps voulu", a déclaré M. Wang.
M. Wang dévoilait mardi les objectifs de politique étrangère de Pékin pour les prochaines années.
"La voie à suivre, pour tous les peuples du monde" est "la construction d'une communauté mondiale avec un avenir partagé", selon un document publié par l'agence de presse officielle Chine nouvelle.
"Toutefois, il ne s'agit pas d'un objectif à atteindre du jour au lendemain, et la navigation ne sera pas facile", poursuit ce document de plus de 14.000 mots.
Le document aborde également la guerre menée par la Russie en Ukraine, que Pékin a refusé de condamner, réitérant une prise de position en plusieurs points publiée par la Chine en début d'année.
Les puissances occidentales estiment que ces propositions pourraient permettre à la Russie de conserver une grande partie du territoire dont elle s'est emparée en Ukraine.