ERIC PIERMONT / AFP
Paris, France | AFP | jeudi 24/03/2022 - Peines minimales obligatoires, extension du référendum, bouclier constitutionnel: Valérie Pécresse a expliqué jeudi comment elle compte modifier la Constitution pour "rétablir l'ordre en France".
La candidate LR à la présidentielle a présenté un "projet de loi constitutionnelle" qu'elle compte, si elle est élue le 24 avril, "présenter dans les cent premiers jours" de son mandat.
"Si je suis candidate à la présidence, c'est pour en finir avec l'impuissance publique que nous subissons depuis dix ans, qui nourrit les extrêmes qui éloigne les Français des urnes", a-t-elle assuré lors d'une conférence de presse.
Déplorant "un climat de totale irresponsabilité des candidats", la candidate, donnée 4e ou 5e dans les sondages, a martelé: "nous sommes la droite forte et juste, qui est prête, concrète, crédible".
L'une des mesures phares de ce texte, qui met en musique des propositions déjà évoquées dans sa campagne, est la mise en place de "peines minimales obligatoires" pour certaines infractions particulièrement graves et les agressions de policiers ou élus.
Elle veut aussi ajouter dans l'article 1er "ce qui devrait être une évidence" selon elle: "nul ne peut se prévaloir de ses convictions religieuses ou de son origine pour se soustraire aux lois de la République".
En matière d'immigration, Valérie Pécresse compte "fixer des quotas maximum de titres de séjours par pays et par métier".
Une charte, adjointe au texte de loi, détaille plusieurs autres mesures, notamment sur les demandes d'asile qui "seront instruites avant que les demandeurs ne soient entrés en France" ou sur la "fin du droit du sol automatique".
En matière de finances publiques, la révision prévoit d'"acter la règle d'or de l'équilibre budgétaire" (pour avoir durablement des comptes à l'équilibre)
Enfin le texte prévoit, tout en soulignant la "nécessaire participation de la République à l'Union européenne", une "clause de sauvegarde des intérêts fondamentaux et de l'identité constitutionnelle de la Nation" -- directement inspirée du "bouclier constitutionnel" évoqué par Michel Barnier au moment de la primaire LR, et qui avait fait des remous en Europe.
Les traités internationaux "ne peuvent pas, par le jeu de jurisprudences, venir menacer nos intérêts fondamentaux", a affirmé Mme Pécresse, en déplorant des interprétations parfois "erronées" des textes européens.
Elle compte enfin "généraliser" le référendum "à toutes les matières".
La candidate LR à la présidentielle a présenté un "projet de loi constitutionnelle" qu'elle compte, si elle est élue le 24 avril, "présenter dans les cent premiers jours" de son mandat.
"Si je suis candidate à la présidence, c'est pour en finir avec l'impuissance publique que nous subissons depuis dix ans, qui nourrit les extrêmes qui éloigne les Français des urnes", a-t-elle assuré lors d'une conférence de presse.
Déplorant "un climat de totale irresponsabilité des candidats", la candidate, donnée 4e ou 5e dans les sondages, a martelé: "nous sommes la droite forte et juste, qui est prête, concrète, crédible".
L'une des mesures phares de ce texte, qui met en musique des propositions déjà évoquées dans sa campagne, est la mise en place de "peines minimales obligatoires" pour certaines infractions particulièrement graves et les agressions de policiers ou élus.
Elle veut aussi ajouter dans l'article 1er "ce qui devrait être une évidence" selon elle: "nul ne peut se prévaloir de ses convictions religieuses ou de son origine pour se soustraire aux lois de la République".
En matière d'immigration, Valérie Pécresse compte "fixer des quotas maximum de titres de séjours par pays et par métier".
Une charte, adjointe au texte de loi, détaille plusieurs autres mesures, notamment sur les demandes d'asile qui "seront instruites avant que les demandeurs ne soient entrés en France" ou sur la "fin du droit du sol automatique".
En matière de finances publiques, la révision prévoit d'"acter la règle d'or de l'équilibre budgétaire" (pour avoir durablement des comptes à l'équilibre)
Enfin le texte prévoit, tout en soulignant la "nécessaire participation de la République à l'Union européenne", une "clause de sauvegarde des intérêts fondamentaux et de l'identité constitutionnelle de la Nation" -- directement inspirée du "bouclier constitutionnel" évoqué par Michel Barnier au moment de la primaire LR, et qui avait fait des remous en Europe.
Les traités internationaux "ne peuvent pas, par le jeu de jurisprudences, venir menacer nos intérêts fondamentaux", a affirmé Mme Pécresse, en déplorant des interprétations parfois "erronées" des textes européens.
Elle compte enfin "généraliser" le référendum "à toutes les matières".