Maui Taea et Dell Lamartinière sont au Portugal
Notre sélection, bien connue du circuit local et international, espère obtenir un podium qui viendrait s’ajouter au palmarès polynésien. Rappelons-le, Steeve Tetuanui avait terminé 3e en individuel lors de la deuxième manche des derniers mondiaux en Grèce en 2016 et s’était ainsi hissé à la 6e place mondiale, permettant à Tahiti de se positionner à la 5e place au classement mondial.
Cette performance a valu dernièrement à Steeve Tetuanui d’être classé 3e mondial au classement cumulé des trois derniers mondiaux, devant plusieurs pointures mondiales comme le portugais Jody Lot, champion du monde 2014.
Cette performance a valu dernièrement à Steeve Tetuanui d’être classé 3e mondial au classement cumulé des trois derniers mondiaux, devant plusieurs pointures mondiales comme le portugais Jody Lot, champion du monde 2014.
Steeve Tetuanui s'est donné tous les moyens pour réussir ces mondiaux
Une préparation au top
Nos champions sont expérimentés. Le mondial est une compétition stratégique et technique. Les déplacements se font en bateau et le repérage doit être de qualité, réalisé en utilisant sondeurs et GPS. Le poisson en Atlantique se pêche beaucoup « à trou » et chaque pierre, chaque espèce, peut être enregistrée dans un ordinateur de bord.
La multiplicité des points mémorisés augmente grandement les chances du pêcheur de pouvoir sortir une belle pêche. Pour exemple, en Croatie en 2010, le champion Croate Daniel Gospic, actuel leader mondial au classement cumulé, avait plus de 100 congres mémorisés dans son GPS. Ceci dit, le fort coefficient de marée, le bouleversement du biotope par la présence régulière de plusieurs bateaux durant les journées de repérages, affectent beaucoup le comportement du poisson et réduisent les chances de le retrouver aux points repérés.
Nos champions sont arrivés sur zone bien avant la compétition pour multiplier les repérages. Steeve est arrivé il y a deux mois alors que Teva, Dell et les remplaçants ont commencé leurs repérages il y a deux à trois semaines. Depuis leur arrivée, nos pêcheurs ont enchainé les repérages sur les deux zones principales, bénéficiant parfois des conseils avisés des pêcheurs locaux.
Nos champions sont expérimentés. Le mondial est une compétition stratégique et technique. Les déplacements se font en bateau et le repérage doit être de qualité, réalisé en utilisant sondeurs et GPS. Le poisson en Atlantique se pêche beaucoup « à trou » et chaque pierre, chaque espèce, peut être enregistrée dans un ordinateur de bord.
La multiplicité des points mémorisés augmente grandement les chances du pêcheur de pouvoir sortir une belle pêche. Pour exemple, en Croatie en 2010, le champion Croate Daniel Gospic, actuel leader mondial au classement cumulé, avait plus de 100 congres mémorisés dans son GPS. Ceci dit, le fort coefficient de marée, le bouleversement du biotope par la présence régulière de plusieurs bateaux durant les journées de repérages, affectent beaucoup le comportement du poisson et réduisent les chances de le retrouver aux points repérés.
Nos champions sont arrivés sur zone bien avant la compétition pour multiplier les repérages. Steeve est arrivé il y a deux mois alors que Teva, Dell et les remplaçants ont commencé leurs repérages il y a deux à trois semaines. Depuis leur arrivée, nos pêcheurs ont enchainé les repérages sur les deux zones principales, bénéficiant parfois des conseils avisés des pêcheurs locaux.
Une pêche de repérage au pied des falaises pour Teva Montagnon
Une pêche au pied des falaises
Contrairement à la Grèce, en 2016, où la pêche s’est jouée entre 30 et 60 mètres, ce championnat se jouera dans relativement peu de profondeur. L’essentiel des espèces est concentré au pied des magnifiques falaises de Sagres, dans la région de l’Algarve. L’eau varie entre 14 et 21° selon le vent et les courants. Quatre groupes de poissons font partie de la liste officielle, avec des tailles minimum et des quotas par prise.
Le nombre d’espèces est pris en compte aussi dans le décompte des points. Néanmoins, si le poisson est dans peu d’eau, il faut parfois s’engager dangereusement dans de longues cavernes étroites pour déloger des « mostelles », une espèce locale retranchée dans les petites cavités. Puisse Ruahatu protéger notre sélection dans les eaux portugaises et leur garantir de très belles pêches ! Rahiti Buchin / FPSSC
Contrairement à la Grèce, en 2016, où la pêche s’est jouée entre 30 et 60 mètres, ce championnat se jouera dans relativement peu de profondeur. L’essentiel des espèces est concentré au pied des magnifiques falaises de Sagres, dans la région de l’Algarve. L’eau varie entre 14 et 21° selon le vent et les courants. Quatre groupes de poissons font partie de la liste officielle, avec des tailles minimum et des quotas par prise.
Le nombre d’espèces est pris en compte aussi dans le décompte des points. Néanmoins, si le poisson est dans peu d’eau, il faut parfois s’engager dangereusement dans de longues cavernes étroites pour déloger des « mostelles », une espèce locale retranchée dans les petites cavités. Puisse Ruahatu protéger notre sélection dans les eaux portugaises et leur garantir de très belles pêches ! Rahiti Buchin / FPSSC