PARIS - Le passage d'un gros météore a été particulièrement remarqué dans le sud de la France vendredi soir, suscitant de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et de multiples témoignages auprès des organisations scientifiques chargées de leur observation.
Ce genre de "gros bolide" ou de "boule de feu" n'est pas exceptionnel, des météores de cette importance traversant le ciel tous les quinze jours environ, a indiqué à l'AFP François Colas, chargé de recherche CNRS à l'Observatoire de Paris et responsable du réseau Fripon (Fireball Recovery and Interplanetary Network) qui surveille les chutes de météorites en France.
Mais il a pu être suivi par un nombre particulièrement important d'observateurs, en survenant à 23H00 par beau temps, un soir d'été en période de vacances: l'International Meteor Organization (IMO) a ainsi reçu plus de 170 témoignages provenant de toute la partie sud de la France, de Bordeaux à Lyon, de Clermont-Ferrand à Perpignan.
Ce bolide "rasant", qui suivait une trajectoire d'une inclinaison de 20°, est passé au-dessus du sud-ouest de la France et a "disparu à la verticale de Périgueux à une hauteur de 37 km", selon le réseau Fripon, dont une quinzaine de caméras ont pu le voir.
"Il est passé assez lentement, à une vitesse de 18 km/s, il était visible quand il était à 80 km d'altitude. C'est à peu près sûr qu'il s'est désintégré avant d'arriver sur le sol", a estimé François Colas.
Selon l'IMO, le météore a été visible pendant sept secondes lors d'une course d'environ 120 kilomètres entre les communes de Bruniquel (Tarn-et-Garonne) et Peyzac-le-Moustier (Dordogne).
"L'objet initial devait faire entre 10 et 20 ou 30 centimètres de diamètre, c'est suffisamment petit pour qu'il disparaisse complètement. Pour qu'on ait une météorite (qui touche terre), il faut que l'objet fasse plutôt de l'ordre du mètre ou plus", a encore expliqué M. Colas.
Selon Fripon, une dizaine de météorites tombent chaque année en France.
Ce genre de "gros bolide" ou de "boule de feu" n'est pas exceptionnel, des météores de cette importance traversant le ciel tous les quinze jours environ, a indiqué à l'AFP François Colas, chargé de recherche CNRS à l'Observatoire de Paris et responsable du réseau Fripon (Fireball Recovery and Interplanetary Network) qui surveille les chutes de météorites en France.
Mais il a pu être suivi par un nombre particulièrement important d'observateurs, en survenant à 23H00 par beau temps, un soir d'été en période de vacances: l'International Meteor Organization (IMO) a ainsi reçu plus de 170 témoignages provenant de toute la partie sud de la France, de Bordeaux à Lyon, de Clermont-Ferrand à Perpignan.
Ce bolide "rasant", qui suivait une trajectoire d'une inclinaison de 20°, est passé au-dessus du sud-ouest de la France et a "disparu à la verticale de Périgueux à une hauteur de 37 km", selon le réseau Fripon, dont une quinzaine de caméras ont pu le voir.
"Il est passé assez lentement, à une vitesse de 18 km/s, il était visible quand il était à 80 km d'altitude. C'est à peu près sûr qu'il s'est désintégré avant d'arriver sur le sol", a estimé François Colas.
Selon l'IMO, le météore a été visible pendant sept secondes lors d'une course d'environ 120 kilomètres entre les communes de Bruniquel (Tarn-et-Garonne) et Peyzac-le-Moustier (Dordogne).
"L'objet initial devait faire entre 10 et 20 ou 30 centimètres de diamètre, c'est suffisamment petit pour qu'il disparaisse complètement. Pour qu'on ait une météorite (qui touche terre), il faut que l'objet fasse plutôt de l'ordre du mètre ou plus", a encore expliqué M. Colas.
Selon Fripon, une dizaine de météorites tombent chaque année en France.